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Gériatrie
Troubles psychotiques chez les personnes âgées
Cours de gériatrie
 

La psychose est un syndrome conjuguant délire et hallucinations sans conscience du trouble.

Trois entités :

•États confuso-délirants : curables

•Les délires vieillis

•Délires d'apparition tardive

 

Les délires vieillis :

A - DELIRES SCHIZOPHRENIQUES :

1% de la population totale.

20% parmi les SDF.

Seulement 0,1% de la population de plus de 65 ans.

Sans doute dû à une surmortalité de cette population.

Peut-être dû à une mauvaise classification.

Éventuellement dû à une amélioration.

Perdus de vue par la psychiatrie institutionnelle.

Isolement. Repli sur soi.

Pauvreté de contact.

Amélioration avec un neuroleptique désinhibiteur.

B - DELIRES CHRONIQUES NON SCHIZOPHRENIQUES :

Surviennent souvent après 40 ans.

1) PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE VIEILLIE :

Mécanisme hallucinatoire à thème de persécution.

2) PARAPHRENIE VIEILLIE :

Sujets bien adaptés

Pas de réticences.

Discours plutôt gai.

Idées délirantes de mécanisme imaginatif.

3) DELIRES PARANOÏAQUES VIEILLIS :

a) En secteur :

Restant dans un domaine de la vie :

•Professionnel

•Passionnel : jalousie, érotomanie

•De revendication : quérulents processifs, inventeurs méconnus

b) En réseau :

S'étendant à tous les domaines.

Évolution paranoïde rejoignant la schizophrénie.

Les délires d'apparition tardive :

A - DELIRES AIGUS D'APPARITION TARDIVE :

•États confuso-délirants

•Épisodes délirants chez un patient dément

•Troubles de l'humeur délirants

B - DELIRES CHRONIQUES D'APPARITION TARDIVE :

1) ILS SONT RARES :

On peut trouver toutes les psychoses chroniques :

•Schizophrénie

•Psychose hallucinatoire chronique

•Paraphrénie

Cliniquement, les thèmes les plus fréquemment retrouvés sont :

•La persécution

•L'hypochondrie Les mécanismes sont le plus souvent :

•Interprétatifs

•Hallucinatoires

•Imaginatifs

Parfois on retrouve au déclenchement une origine multi-factorielle à l'apparition de ces délires :

2) SANS CONSEQUENCES THERAPEUTIQUES :

•Événement de vie récent comme le décès d'un conjoint

•Traits de personnalité

•État démentiel

3) AVEC CONSEQUENCES THERAPEUTIQUES :

•Prise de médicaments

•Alcoolisation

•Affaiblissement des 5 sens

•Isolement et solitude

•État dépressif ou maniaque

C - DIAGNOSTIC :

1) IL EST CLINIQUE :

Il repose sur l'anamnèse recueillie auprès :

•Du patient

•De la famille

•Du médecin

•Des comptes-rendus d'hospitalisation

2) EXAMEN CLINIQUE :

Test en 30 points : mini mental scale (MMS).

3) EXAMENS COMPLEMENTAIRES :

Recherche d'une affection somatique ou d'une intoxication.

D - ERREURS DIAGNOSTIQUES POSSIBLES :

1) PAR EXCES :

a) Cause iatrogène Médicaments.

b) Alcool

c) Causes organiques Aphasie.

d) Démence

e) Autre pathologie psychiatrique

f) Personnes âgées non malades avec des pseudo-hallucinations de caractère affectif

2) ERREURS DIAGNOSTIQUES PAR DEFAUT :

a) Schizophrènes hébéphréniques

E - TRAITEMENT :

1) NEUROLEPTIQUES :

Plus petite dose efficace possible.

Les fortes doses sont confusogènes.

2) TRAITER LES FACTEURS QUI ONT PU FAVORISER L'ECLOSION DU DELIRE :

Arrêt d'un traitement.

Traitement d'épreuve antidépresseur.

3) RELATION D'AIDE :

Rassurer. Ne pas contrer.

Devant un délire, il faut ménager une distance avec le patient tout en maintenant un lien et un lieu sécurisant.

Il faut respecter le délire sans l'approuver.

Il faut savoir parler avec le patient sans peur et sans angoisse des phénomènes qui l'envahissent.

Il ne s'agit pas de les confirmer ou de s'y opposer, mais de constater.

Quand le délire n'est plus exprimé, il n'est pas recommandé de réaborder les thèmes qui l'ont alimenté.

La disparition du délire ne signifie pas la fin des soins.

Souvent, le patient se souvient de ce qui s'est passé.

Cela entraîne un risque de dépression sévère et d'apragmatisme.

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