L’hygiéniste est quelqu’un qui se préoccupe de propreté
Nécessité de passer par l’école des cadres
Besoin de notions pédagogiques
Avoir été surveillant(e)
Avoir travaillé dans plusieurs services
Être passé par l’école d’hygiène
Exige de faire beaucoup de labo
On part de la notion de germe :
•Ce que c’est
•Comment ils se développent
•Leurs effets
B - RÔLE DE L’HYGIÉNISTE
:
Participation à la qualité des soins
Prévention et lutte contre les maladies nosocomiales
Coordination de la politique définie par le CLIN
Enseignement
Travail de recherche
C - ACTIVITÉS
:
Travailler avec tous les services de l’hôpital
Suivre les infections dans les services
Mettre en place des mesures appropriées
Collaborer avec es laboratoires
Participer à l'amélioration de la qualité du soin dans le domaine de l’hygiène
Veiller à l’organisation des services en matière d’hygiène
Élaborer des fiches techniques en hygiène
Suggérer et participer à l’élaboration et à l’application de protocoles d’hygiène dans les services
Contrôle du nettoyage et de la désinfection des chambres des malades dans l’unité de soins
Collaborer avec l’intendant pour le nettoyage de l’hôpital et participer à l’établissement du cahier des charges
Collaborer avec les responsables des sociétés de traitement des déchets et participer à l’élaboration du cahier des charges
Enseigner dans l’hôpital et dans les IFSI
Participer aux instances consultatives du CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales) et le CHSCT
Faire des recherches pluridisciplinaires sur les infections nosocomiales et en recherche hospitalière
Choisir les produits et les matériels
Assurer sa propre formation par des stages et des journées de formation
D - LES QUALITÉS REQUISES
:
Être dynamique
Être organisé
Avoir une bonne capacité d’écoute
Être diplomate et discret
Être capable d’assurer des horaires souples
Faire preuve d’autorité
E - CONDITIONS
:
Certificat de cadre infirmier
Ancienneté de 5 ans minimum dans la profession
Sérieuses connaissances en hygiène, sanctionnées par des examens
F - RELATIONS DE TRAVAIL
:
Hiérarchiquement, la surveillante hygiéniste dépend de l’Infirmière Générale
Elle a des relations fonctionnelles avec :
•Le service économique
•L’intendant
•Le cadre expert
•Les cadres infirmiers supérieurs
•Les cadres techniques
•Les responsables des différents services
Le
siège social :
A - DIFFÉRENTS COMITÉS CHSCT :
Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail
CLIN : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales
Membres :
•Pharmacien
•Infirmière Générale
•Économe
•Médecin du travail
•Surveillante hygiéniste
Ses relations avec l’hôpital sont importantes.
Il a un rôle de chef d’orchestre
Les 7 missions du CLIN :
•Définir les règles de prévention, leur hiérarchie et leurs modalités d’application
•Tenir à jour les statistiques des infections nosocomiales
•Conseiller les architectes, les administrateurs et les médecins en matière d’aménagement de locaux, d’achat de matériel et d’équipement
•Veiller à l’emploi correct des produits de nettoyage, des désinfectants et du mode d’élimination des déchets
•Garantir un usage judicieux des antibiotiques
•Mettre en place un système de formation continue des personnels en matière d’hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales
•Recueillir les déclarations d’infections survenues dans les services dans le cadre d’une surveillance permanente de l’établissement
Les CLINs deviennent obligatoires en 1988.
B - HISTORIQUE DE LA CRÉATION DES CLINS
:
La prévention des infections nosocomiales : une lente gestation juridique.
Le 19 septembre 1972, le Conseil de l’Europe fait paraître la résolution définissant les règles d’hygiène hospitalière nécessaires à la prévention des infections.
Le 18 octobre 1973, le ministère de la Santé français adresse aux hôpitaux publics la circulaire n° 7345 les incitent fortement à créer des CLIs (Comité de Lutte contre les Infections).
Mais peu d’établissements suivent cette directive, en dehors de quelques pionniers, les CHRU de Lyon, Nancy, Rouen, Strasbourg, Tours, qui avaient déjà entrepris des actions de prévention.
En 1979, l’AP de Paris se dote, au sein de la Direction des Affaires Médicales, d’un service d’hygiène hospitalière, à la suite d’épidémies dans ces établissements (légionellose, entérocoques).
En 1984, une enquête effectuée par le BEH (Bulletin Epidémiologique Hebdo) montre que 47% des établissements de soins ont mis en place des CLIs, et que seuls 45% de ces CLIs produisent un rapport d’activité annuelle.
Le 25 octobre 1984, parution de la recommandation sur la prévention des infections nosocomiales par le Conseil de l’Europe.
1988, en France, le décret 88657 et la circulaire n° 253 institutionnalisent les CLINs.
Définition de l’infection nosocomiale :
Recommandation du Conseil des Ministres du Conseil de l’Europe du 25 octobre 1984 :
Le terme “infection hospitalière ou nosocomiale” désigne une infection contractée à l’hôpital dans les 72 heures (et à ce jour dans les 48 heures).
C - DÉONTOLOGIE
:
Faire de l’hygiène, c’est s’imposer une ligne de conduite, une discipline et une méthodologie.
C’est une façon de penser.
C’est un ensemble de réflexions qui va déboucher sur une action que l’on va mener.
C’est l’exécution de soins de qualité.
La propreté est notre but.
On devra maîtriser les règles d’hygiène et les méthodologies de travail :
•Le nettoyage
•La désinfection
•La décontamination
•L’asepsie
•Les protocoles de soins
•Le lavage des mains
Il faut être parfait :
•Avoir une tenue correcte tout en étant serviable et aimable
•La tenue sera simple
•Les cheveux seront courts et attachés
•Les mains propres
•Les ongles propres et sans verni
•Les doigts sans bagues
•La blouse sera fermée
D - CONCLUSION
:
L’hygiène est un travail d’équipe, une discipline de chaque instant, une logique de cette prestation convenable.
Nous réalisons une certaine qualité de la prestation, d’où une qualité de soins, d’où une réduction des infections, d’où un coût d’hospitalisation moindre, sans oublier la souffrance évitée à nos patients.