Tumeur fibreuse : hitiocytofibrome Formation nodulaire de 5 à
6 mm.
Intradermique.
Ferme à la palpation.
Difficile à pincer.
Elle peut être pigmentée.
Terrain :
• Surtout chez la femme,
entre 25 et 30 ans
• Principalement au niveau
des membres inférieurs
Il prend parfois une
taille beaucoup plus importante.
C'est une tumeur bénigne.
On n'intervient que pour
des raisons esthétiques.
Tumeur épithéliale bénigne : la
verrue séborrhéique Il s’agit en fait d’une
kératose séborrhéique (la verrue est une lésion virale, ce qui n’est pas le
cas).
Elles surviennent au-delà
de 50 ans.
Fréquentes.
Souvent multiples.
Lésions bien
circonscrites, sans infiltration sous-jacente.
Recouvertes d'un enduit
squamo-kératosique qui leur donne une surface grumeleuse.
Elles ont tendance à
foncer du fait de l'oxydation de la kératine.
Les tumeurs épithéliales
malignes : A - LE CARCINOME BASOCELLULAIRE : 1) PHYSIOPATHOLOGIE : Se développe aux dépens
des cellules de l'assise basale.
Cancer le plus fréquent,
mais sans gravité :
• Il se développe
lentement
• Ne donne presque jamais
de métastases
Le plus souvent au niveau
du visage, à cause de l'exposition au soleil : rayons ultraviolets B.
Maladie de l'homme de plus
de 50 ans.
Tumeur polymorphe.
Pas d'atteinte muqueuse.
Il peut devenir creusant.
La lésion élémentaire est
en forme de perle.
Formation papuleuse à
surface lisse.
Fines télangiectasies
2) FORMES CLINIQUES : Très polymorphe :
• Plan cicatriciel
• Nodulaire
• Ulcus rodens : creusant
• Tatoué : chargé en
mélanine
• Pagétoïde : rouge et
squameux
• Sclérodermiforme
3) TRAITEMENT : Chirurgie.
Cryochirurgie : discutée.
On n'utilise plus la
radiothérapie que très rarement.
B - CARCINOME SPINOCELLULAIRE : 1) PHYSIOPATHOLOGIE : Se développe aux dépens de
la couche des cellules à épines.
Il apparaît rarement sur
une peau normale.
Il est précédé par une
lésion précancéreuse.
a) Kératose actinique : Lésion ovalaire brunâtre,
hyperkératosique.
Liée à l'action des
ultraviolets :
• Lumière solaire
• Soudure à l'arc
La palpation est un
élément essentiel du diagnostic.
b) Corne cutanée : Se forme sur une kératose.
Peut couvrir un carcinome
spinocellulaire.
c) Maladie de Bowen : Déjà un carcinome, mais
qui ne se développe pas dans le derme.
Sur les muqueuses, elle
prend un aspect particulier, blanc : leucoplasie
2) FACTEURS FAVORISANTS : • Exposition chronique aux
UV
• Kératose sénile de Bowen
• Radiations ionisantes
• Lésions chroniques :
fistules, radiodermites
• Arsenic
• Traitement
immunosuppresseur
• Carcinogènes : goudrons
3) ÉTIOLOGIE : Touche les régions
exposées au soleil, mais à un titre moindre que le basocellulaire.
Sujets plus jeunes.
Peut toucher les
muqueuses.
Lésion souvent unique.
Plus ou moins bien
délimitée.
Érythémateuse.
De taille variable.
Ayant à sa surface des
zones végétantes ou kératosiques.
• Externes : corne
• Interne, creusante :
ulcération Le caractère chronique des lésions est évocateur.
4) TRAITEMENT : Chirurgical. Surveillance
tous les six mois.
Conseils de protection :
chapeau.
Les tumeurs noires : Le patient vient pour une
lésion noire.
Il faut procéder à un
examen complet.
A - TUMEURS NOIRES NON MELANOCYTAIRES : a) Tumeurs épithéliales : • Bénignes : verrue
séborrhéique
• Maligne : épithéliome
basocellulaire tatoué
b) Tumeurs vasculaires : • Bénignes : angiome
tardif thrombosé
• Maligne : sarcome de
Kaposi
c) Autres : • Histiofibrocytome
pigmenté
• Gros comédon
• Hématome sous-inguéal
B - TUMEURS NOIRES MELANOCYTAIRES : a) Bénignes : • Nævus pigmentaire
• Nævus de Sutton (halo
nævus)
• Nævus bleu, strictement
intradermique
• Nævus de Spitz
b) Malignes : • Mélanome malin (il n'en
est pas de bénin)
C - NÆVUS ATYPIQUES DE CLARKE : Principaux critères qui
amènent à décider l'ablation :
• Asymétrie
• Bordure irrégulière
• Couleur inhomogène
• Diamètre > 6 mm
• Épaisseur
Autres :
• Siège : tronc
• Multiples
• Survenue après puberté
et continue à apparaître à l'âge adulte
• Caractère familial
possible
• Exposition au soleil :
en particulier des coups de soleil
L'augmentation actuelle de
l'incidence des syndromes malins est due à la mode des années 60 de s'exposer au
soleil sans protection.
D - LE MELANOME MALIN : Relativement rare, mais
son incidence tend à augmenter. 9 à 10 nouveaux cas par an sur 100 000
habitants.
1) FACTEURS PRONOSTICS PRINCIPAUX : • Stade
• Épaisseur : indice de
Breslow
2) MESURES : • Dépistage précoce :
faible épaisseur
3) FACTEURS DE SURVENUE DES MELANOMES MALINS : a) Facteurs cutanés : • Rayons UV
• Mutagènes locaux :
caryolysine, radiothérapie
Les traumatismes locaux ne
sont pas une cause de survenue.
b) Facteurs généraux : • Ethnie
• Famille (5%)
• Âge : croissent avec
l'âge
• Sexe : un peu plus les
femmes
• Facteurs hormonaux
discutés
4) FORMES CLINIQUES : a) Extension superficielle : SSM : extension en
surface.
• Mélanome de Dubreuilh
• Mélanome acral
lentigineux : sujets à peau noire
b) Extension verticale : • Mélanome nodulaire
5) ÉVOLUTION NATURELLE : a) Locale : Rayons au site opératoire
: traitement efficace.
b) Locorégionale : Métastase en transit :
traitement efficace.
Métastases en ganglions
satellites : traitement efficace.
c) Viscérale : • Poumons
• Foie
• Squelette
6) TRAITEMENT : a) Prévention : Éviter les expositions
solaires.
Enlever les nævi
congénitaux.
b) Dépistage précoce : Permet d'enlever des
tumeurs peu épaisses, de bon pronostic.
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