Résection trans-urétrale de vessie, enlever la totalité des lésions visibles et permettre un examen histologique (si tumeur superficielle ou filtrante).
Tumeur superficielle : résection parfois suffisante, plus souvent instillation intra vésicale (BCG, mitomycine C).
Surveillance car risque de récidive ou de progression.
Tumeur filtrante : bilan d’extension (TDM thoraco-abdominal), scintigraphie osseuse.
Traitement par chimio, radio, …
Tumeur rénale :
3% de l’ensemble des cancers, 90% adénocarcinome.
Circonstance de découverte :
Fortuite le plus souvent, grâce à l’écho.
Plus rarement hématurie, douleurs lombaires, masse palpable et amaigrissement.
Métastases souvent pulmonaire ou osseuse.
Syndrome paranéoplasique = hypercalcémie et polyglobuline.
Diagnostic sur écho et scanner.
Bilan d’extension :
Radio pulmonaire ou TDM thoracique, uroscanner abdominale, écho abdominale, bilan rénale controlatérale.
Traitement chirurgical :
Néphrectomie totale élargie ou partielle.
Immunothérapie 20 à 30 % réponse ou embolisation de la tumeur (hématurie).
Infection urinaire :
Germes : BGN (bacille gram -)
ECBU : urine du matin ou ayant stagné pendant 4h,
après toilette, milieu de jet, acheminement au laboratoire rapide ou
conservation courte à 4°.
→
Interprétation :
- bactériurie significative > 105
- bactériurie non significative < 103
- leucocyturie significative > 104
1) Cystite :
= infection des urines et de la paroi vésicale
Facteurs favorisants : relation sexuelles, troubles de transit,
diurèse insuffisante, grossesse
Clinique : pollakiurie, brûlures
mictionnelles, pesanteur vésicale, impériosité, hématurie parfois,
incontinence, urines troubles/ nauséabondes, pas de fièvre.
Examen clinique = sans anomalie
Examen complémentaire = BU, ECBU (pas indispensable si cystite isolée)
- mesure d’hygiène : boisson +++, miction régulière/ post-coïtale, hygiène périnéale, s’essuyer d’avant en arrière, pas de pantalon serrés ni de string (synthétique)
- Antibiotique : Monuril, Bactrim, Noroxine
- Antalgique : si douleur +++
- Œstrogène si ménopause
- Antibioprophylaxie (si cystite récidivante)
- Cystite sur sonde (pas traiter sauf si symptôme)
2) Pyélonéphrite aiguë :
= inflammation aiguë de l’épithélium urinaire pyélocalicielle et du parenchyme rénal.
Facteur étiologique : ectopie ou atrophie testiculaire
Tumeur germinale : séminomateuse ou non
Circonstances de découverte : grosse bourse, sensation de gène scrotale, métastase révélatrice, gynécomastie (sein qui pousse), diminution de la libido, bilan de stérilité, AEG, douleur scrotale aiguë.
Examen clinique :
- toujours comparatif (droite/ gauche)
- tumeur testiculaire : ferme, indolore, développé au dépend du testicule (signe de Chevassu), opaque à la transillumination.
- examens des seins
Examens complémentaires :
- Alpha foeto protéine (< 5mg/ ml)
- Beta HCG (< 3,5 mg/ ml)
Bilan : écho scrotale, scanner thoraco-abdomino-pelvien (→
recherche métastases)