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Bactériologie
Résistance des bactéries à la réponse immune
Cours de Bactériologie
 


 

Les bactéries virulentes envahissent les tissus et se propagent dans l’organisme.

Elles possèdent des mécanismes leur permettant de surmonter les défenses de l'hôte.

Résistance au complément :

De nombreuses bactéries virulentes sont sensibles au complément, expliquant qu’on ne puisse les isoler qu’exceptionnellement à partir du sang des malades.

Les signes cliniques de la maladie restent souvent alors localisés à la porte d’entrée (par exemple, Shigella ou V cholerae).

D’autres résistent au complément par la sécrétion d’enzymes protéolytiques (Pseudomonas aerugnosa) ou par leur paroi (capsule, lipopolysaccharide, protéines de la membrane externe) empêchant le C3 de se fixer à la bactérie.

Résistance à la phagocytose :

La résistance des bactéries à la phagocytose est également une étape cruciale du processus infectieux par les bactéries invasives.

Cette résistance peut être due à plusieurs mécanismes :

Inhibition du chimiotactisme : certaines bactéries inhibent la migration des polynucléaires par action directe de toxines sur les polynucléaires neutrophiles (certains E. coli, Capno-cytophaga) ou par destruction des phagocytes par des toxines cytolytiques (leucocidines de Staphylococcus aureus ou Pseudomonas aeruginosa, strepto-lysines O et S, toxine α de Staphylococcus aureus et de Clostridium perfringens...) ou encore par inhibition de l�activation du complément.

Inhibition de l’attachement aux phagocytes : de nombreuses bactéries virulentes résistent aux phagocytes par une capsule (S. pneumoniae, K. pneumoniae...), de pili ou de structures apparentées (protéine M des streptooques A), ou d’un lipopolysaccharide (E. coli O111 K58 ).

Ces structures pourraient inhiber la liaison des opsonines du complément avec la bactérie, ou masquer les opsonines fixées qui ne peuvent plus accéder à leur ligand sur les phagocytes (récepteurs du C3).

Inhibition de l’ingestion : certaines bactéries (gonocoques, mycoplasmes) peuvent se fixer sur les phagocytes, mais ne sont pas ingérées.

Résistance à la destruction intracellulaire : certaines bactéries sont ingérées sans difficulté, survivent et se multiplient dans les phagocytes.

Plusieurs mécanismes sont connus : survie dans le phagosome par inhibition de la fusion phagolysosomale ; survie dans la phagolysosome avec résistance au burst oxydatif et aux enzymes lysosomales ; survie dans le cytoplasme après échappement du phagosome.

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