de très nombreuses bactéries sont
incapables de s’implanter sur la peau ou les
muqueuses pour des raisons d’exigences
nutritionnelles ou physiologiques
(température de croissance...).
Ainsi en est-il
probablement de nombreuses bactéries du
sol ou de l’eau ingérées avec la nourriture et
la boisson.
L’hôte les "ignore" du point de
vue immunitaire.
Commensalisme :
certaines bactéries de
l’environnement ou provenant d’autres hôtes
peuvent s'inféoder sur le revêtement cutanéo-muqueux : c'est le commensalisme.
Cette colonisation est transitoire, prolongée
ou parfois indéfinie.
Ces bactéries n’ont
aucune tendance spontanée à envahir les
tissus et donc à léser l’intégrité de l’hôte.
Cependant leur nombre souvent
considérable au contact de certaines
muqueuses (digestives...) stimule en
permanence le système immunitaire sans
conséquence pathologique (formation
d’anticorps "naturels").
Cette flore peuvent
être la source de nutriments et de vitamines
(E coli produisant la vitamine K...) et
constitue une barrière écologique contre
l’implantation de germes virulents.
Certaines
bactéries commensales sont souvent
incapables de survivre en dehors de l'hôte.
Ainsi, un équilibre s’installe entre les
individus sains et les différentes flores
commensales de la peau, des muqueuses
buccales, nasales, digestives, uréthrales,
vaginales et de la plaque dentaire.
Cette
flore varie en fonction de l'âge, de
l’alimentation, de l’état de la dentition, de
l’état de santé (diabète...), des intoxications
ou médications (toxicomanie,
antibiothérapie...).
Enfin, cette flore est
source de certains nutriments et vitamines
nécessaires à l’hôte (symbiose) et constitue
une barrière microbienne contre les
microorganismes exogènes et dans certains
cas sont
Maladie infectieuse :
une maladie
infectieuse est le résultat d’un conflit hôte
bactéries aboutissant à des lésions chez
l’hôte infecté.
L’hôte réagit à de telles
agressions en mettant en jeu une cascade
de défenses non spécifiques et spécifiques,
qui tendent à éliminer les bactéries
responsables et à neutraliser les produits
toxiques libérés ou sécrétés par les germes.
Ces mécanismes, dans les cas favorables,
entraînent la guérison clinique avec le plus
souvent une destruction complète des
bactéries virulentes dans les tissus de l’hôte
infecté.
L'expression clinique de la maladie
est le résultat complexe des multiples
interactions observées au cours de l’infection
entre bactéries et défenses de l’hôte.