- Transsudat : protéines présentent dans la plèvre proviennent directement du plasma.
- Exsudat : protéines provenant d’une inflammation ou de cellules anormales (cancer, bactéries).
Si il y a augmentation des pressions du cœur gauche, ceci perturbe l’équilibre des pressions
-> troubles cardiaques, respiratoires, oedèmes des membres inferieur.
Les protéines ont pour but d’éviter ces problèmes la mais il peut y avoir des troubles protéiniques :
- manque de protéine -> syndrome du « gros ventre »
- protéine défaillante -> œdème
- mauvaise fixation des protéines.
Si il n’y a plus de protéines (tout du moins plus assez), les liquides peuvent passer dans la plèvre, etc… (-> œdème par exemple).
Les organes internes comme le poumon ne sont pas innervés.
Pneumothorax :
On peut faire rentrer de l’air dans la cavité qu’en perforant la paroi pariétale de la plèvre et non la paroi viscérale.
La plèvre est plus présente sur le coté du thorax.
Maladie de la plèvre : douleurs latérales thoraciques (douleur diminue voir s’estompe quand arrêt de la respiration).
Douleur = tiraillement ou brutal
Signes : toux essoufflement, fièvre -> infection.
Examen par le médecin :
- Inspection : patient se plaint de douleurs
- Palpation :
- vibration vocale (gorge -> thorax)
- dans un liquide ou dans l’air, les vibrations se déplacent lentement alors que dans le vide (cavité pleurale normale) c’est très rapide.
- Percution : évalue les densités.
Pneumothorax -> tympanique (aérien)
Pleurésie -> matité (bruit sourd)
-
Auscultation : bruit vésiculaire diminue dans les deux cas (pneumothorax et pleurésie), ceci ne nous apprend pas grand chose de plus.
Pleurésie :
Si liquide dans la plèvre, il est soumis à la loi de la pesanteur.
Sur la radio :air = noir
Solide = blanc
Dans le cas d’une pleurésie -> opacité déclive (vers le bas) comblant le cul de sac pleurale.
L’opacité est dense et homogène, et se confondant avec les structures proches (cœur diaphragme).
Elle remonte en faisant une courbe.
Epanchement pleural liquidien ou aérien -> Que faire et quand ?
Signes :
- polypnée
- respiration forcée et aidée par les muscles accessoires
- tachycardie/ bradychardie, TA
- troubles de la conscience
- COMATEUX
Il faut évacuer l’air ou le liquide -> ponction : geste invasif (asepsie comme en chir).
Travail médecin et IDE en collaboration, prémédication avec des anxiolytiques et anaphylactiques (ATROPINE®)
Ponctionner au bon endroit, en pleine matité, dans la partie inférieure de la partie intercostal, bord inférieur de la côte supérieure.
Attention à ne pas piquer le paquet vasculaire (nerf, veines et artères).