Énurésie : incontinence urinaire la nuit
Pour les femmes :
- lorsqu’elles accouchent, le périnée se distend, ce qui provoque de l’incontinence
- a la ménopause
Pour les hommes
- la prostate est proche de la vessie et entoure l’urètre et va poser des problèmes à la vessie
La vessie est un réservoir musculaire fait de fibres lisses (dont la volonté n’a aucun pouvoir)
Quand la vessie se remplit, elle devient continente grâce à 2 systèmes de fermeture :
- un sphincter issu des fibres lisses de la vessie (sphincter lisse)
C’est la commande involontaire
- un sphincter issu des fibres musculaires striées (sphincter strié)
C’est la commande volontaire
Le tout repose sur le plancher pelvien (homme et femme)
Physiologie
:
Au niveau de la vessie
Commandé par le système neurovégétatif constitué de :
- parasympathique (qui se trouve dans les commandes sacrées)
- sympathique (qui se trouve dans les commandes P12, L1)
C’est grâce à lui que l’on est continent
La commande somatique volontaire sert à contracter le périnée
Chacun de ces systèmes envoie des influx :
- le sympathique envoie des influx moteurs de relaxation à la vessie et envoie des influx de contraction au niveau du sphincter
- le parasympathique envoie des influx de contraction à la vessie et envoie des influx de relaxation au niveau du sphincter
Au niveau du cerveau
Les infos qui en émanent sont des inhibitions.
Lorsque l’on décide d’aller au WC, on lève l’inhibition, on contracte la vessie, on relâche le sphincter.
Il y a une goutte d’urine qui passe dans l’urètre, ce qui va déclencher le réflexe mictionnel
Il y a un vieillissement prématuré du système sympathique chez la personne âgée
Toutes les pathologies concernées par le système neurologique ont une influence sur l’incontinence urinaire
Fonctionnement normal
La vessie reçoit en permanence la diurèse venant des reins
- survient le besoin normal (B2), on se retient, on contracte alors la vessie se calme ms cela revient rapidement
- survient le besoin urgent (B3)
- survient le besoin douloureux (B4)
Le globe vésical, chez la personne âgée qui ne peut aller au WC ms qui a envie.
Il y a changement d’attitude de la personne
Lorsque l’on ne peut pas uriner il y a un ralentissement de la diurèse
Distension des fibres musculaires vésicales à douleur que l’on ressent après la miction du besoin douloureux
Le vieillissement de la vessie :
Il intervient sur :
- le contrôle neurologique
Raréfaction des cellules nerveuses
Les centres du cortex contrôlent
– bien la vessie
Vieillissement prématuré du système sympathique dominé par le système parasympathique
La vessie devient excitable, nerveuse, irritable
- le fonctionnement rénal
Augmentation de la diurèse nocturne : polyurie nocturne du sujet âgé
Les troubles urinaires apparaissent naturellement la nuit au début
Carence en œstrogènes à la ménopause
- atrophie de l’urètre : fibreux, rigide
- baisse des pressions urétrales
- affaiblissement du plancher pelvien
- baisse des résistances aux infections
- atrophie et sécheresse buccale
Diminution des forces de contraction du muscle vésical
- raréfaction des fibres élastiques
- dysfonctionnement de la paroi vésicale par prolifération de fibres de collagènes
Avec l’âge
- la capacité vésicale diminue
- les besoins deviennent précoces et leurs progressions rapides
- les possibilités de retenues sont abaissées
- le sujet âgé inhibe difficilement son besoin d’uriner
è la continence est
– bonne
La continence est un équilibre fragile qui peut être rompu facilement dans beaucoup de circonstances chez le sujet âgé.
Physiopathologie :
Incontinence urinaire :
Perte involontaire d’urine
Il y a 3 mécanismes :
- instabilité vésicale :
Diagnostic IDE
-> Incontinence urinaire par réduction du temps d’alerte
- incontinence urinaire à l’effort :
Diagnostic IDE
-> Incontinence urinaire à l’effort
- rétention :
Diagnostic IDE
-> Incontinence réflexe
è Instabilité vésicale
Fréquence : 60% des cas en institution
Signes fonctionnels urinaires
- Fréquence mictionnelle augmente de jour comme de nuit : pollakiurie
- Impériosité, besoin urgent, d’emblée
- Progression rapide du besoin
- Impossibilité de différer la miction
- Fuite d’urine massive, inondante
Conséquence :
- insécurité
- impossibilité de participer à de longues activités (déjeuner au resto, voyage, spectacle)
-> Causes individuelles (mauvaise utilisation du plancher pelvien)
-> Causes chirurgicales et iatrogènes (utilisation de drogues, intervention sur le col vésical)
-> La rétention d’urine
Fréquence :
Près de 30% des cas
Signes fonctionnels urinaires:
-> Rétention aiguë d’urine : globe
- douleur +++
- pâleur
-> Rétention chronique des urines
- tableau variable et trompeur
- miction fréquente (mais très peu d’urine)
- fuite urinaire (par regorgement)
Conséquence :
- stases urinaires
- infections urinaires à répétition (+ de 3 épisodes dans l’année)
- gènes et insécurité
- menace pour le haut appareil urinaire (les reins)
Conséquences parfois vitales :
- reflux urétral
- pyélonéphrite
- dialyse
- insuffisance rénale
C’est le dysfonctionnement le + dangereux mais aussi le + insidieux
Étiologie de la rétention d’eau :
-> Les affections loco-régionales
- Urologiques (obstacles organiques)
- Gynécologiques (obstacles mécaniques)
- Obstétricales (œdème périnéal du post partum)
- Divers (calcul …)
-> Affections neurologiques
- Pathologie ou traumatisme
- AVC (accident vasculo-cérébral)
- Diabète
-> Iatrogènes
- suite d’anesthésie, de chirurgie
- usage de drogues (neuroleptiques, anti-parkinsonnien…)
L’incontinence urinaire est un symptôme
Elle peut être due à :
- une incompétence des sphincters
- un mauvais fonctionnement du muscle vésical
- des causes ou situation non liées au fonctionnement de la vessie et de ses sphincters
Chez la personne âgée, c’est l’association de ces différentes causes que l’on retrouve à la source d’une incontinence
Pour être continent, il faut boire :
- boire (pour avoir des urines)
- ressentir le besoin (et le contrôler)
- pouvoir se lever, marcher et savoir où aller
Le rôle IDE en institution :
Le développement nécessite des pré-requis
- volonté institutionnelle
- motivation professionnelle
– responsabilité
- démarche d’approfondissement des connaissances
- projet de service (soutien médical)
- détermination et ténacité
Évaluation des troubles vésico-sphinctériens
Entretient et continuité de la vie
- identification du besoin
- formulation d’un diagnostique IDE
- formulation d’objectif de soins
- mise en œuvre d’action appropriée
- évaluation
Prise en charge des troubles vésico-sphinctériennes
- « les SI, préventifs, curatifs ou palliatifs sont de natures techniques, relationnelles et éducatives »
- soins d’hygiène et de propreté
- surveillance des règles hygiéno-diététique
- vérification de la prise de médicaments et de leurs effets
- changement de sonde vésicale
- surveillance de l’élimination intestinale et urinaire
- lever et aider à la marche ne faisant pas appel à des techniques de rééducation
- appréciation des différents paramètres servant la surveillance de l’état de santé d’une patient
- prévention et soins d’escarres
- recueil de donnés biologiques par lecture instantanée
- aide, soutient psychologique
- observation et surveillance des troubles du comportement