Généralités Appareil Locomoteur

0
3508

Étymologiquement : remettre les enfants droits.

En fait : chirurgie de l’appareil locomoteur.

Traumatologie : chirurgie des fractures.

Orthopédie : tout ce qui se fait à froid.

Plusieurs sous-spécialités.

Le but, c’est de rendre leur fonction en particulier aux membres.

•Indolence : supprimer la douleur

•Stabilité

•Force

Anatomie de l’os, rappel :

1) ANATOMIE DE L’OS :
Généralités Appareil Locomoteur

Un os long comprend 3 parties :

•Épiphyse

•Diaphyse

•Métaphyse : entre l’épiphyse et la diaphyse

2) ANATOMIE DE L’ARTICULATION :

a) Le cartilage :

•Il favorise les frottements

•Il n’est pas vascularisé

•Il vieillit et il est impossible de le remplacer

b) Le liquide synovial :

•Assure la lubrification de l’articulation

c) Les ligaments :

Ce sont les stabilisateurs passifs de l’articulation

Ils assurent la stabilité de l’articulation

d) Les muscles :

Ils assurent la mobilité de l’articulation.

Ils sont accrochés à la diaphyse par l’intermédiaire des tendons

Ils pontent l’articulation : ils passent par dessus

Ce sont des stabilisateurs actifs qui restent contractés, même au repos

e) Les nerfs :

Ils commandent le mouvement des muscles

f) La peau :

Elle doit être souple et normale

La fracture :

DEFINITION

1) PAR LA LOCALISATION :

a) Localisation anatomique :

Partie du corps touché

b) Localisation par rapport à la partie de l’os touchée :

•Diaphysaire

• Épiphysaire

•Métaphysaire

2) AUTRES CARACTERISTIQUES :

•Douleur

•Déformation

•Hématome

•Mobilité anormale du segment

•Fracture ouverte ou fermée

Complications : atteintes vasculaires ou neurologiques

3) EXAMENS :

Radiographie Prise des pouls pédieux

4) MESURES D’URGENCE :

a) Immobilisation

b) En cas de fracture ouverte

•Piqûre antitétanique

•Administration d’antibiotiques

c) Les fractures du rachis

Elles posent le problème particulier de l’atteinte médullaire.

On questionne le malade sur ce qu’il ressent.

On lui demande de bouger les orteils.

Toucher les épineuses : déformation fait suspecter une fracture.

Immobilisation sur le dos ou en position latérale de sécurité.

L’entorse :

Étirement d’un ligament au-delà de ses possibilités mécaniques normales.

Ou rupture du ligament en cas d’entorse grave

a) Entorse bénigne :

Simple étirement du ligament : élongation

b) Entorse grave :

Le ligament est rompu

Vérification par extension de l’articulation : laxité en cas d’entorse grave.

La luxation :

1) DÉFINITION :

Perte permanente des rapports anatomiques normaux de l’articulation.

S’accompagne toujours d’une entorse, le plus souvent grave.

C’est le segment distal qui détermine la nature de la luxation.

Les luxations des membres inférieurs ont des complications fréquentes :

•Compression des nerfs et des vaisseaux sanguins.

Nécessité de les réduire rapidement.

2) PRINCIPE DE TRAITEMENT : LA RÉDUCTION

Prendre d’abord une radio.

Réduction généralement par une traction.

Nouvelle radio pour vérifier que la luxation est réduite.

On se retrouve devant un tableau d’entorse grave :

•Si l’articulation est stable, on immobilise.

•Si elle est laxe, c’est qu’il y a rupture d’un ligament : on opère pour réparer.

3) LA SUBLUXATION :

C’est une luxation incomplète et temporaire : épaule, rotule.

Les traitements :

1) TRAITEMENT FONCTIONNEL :

Le but du traitement d’une fracture est de la consolider.

Une fracture est dite consolidée quand elle est redevenue stable.

2) TRAITEMENT ORTHOPÉDIQUE :

Dépend s’il y a eu ou non déplacement.

a) Réduction :

Mouvements particuliers qui permettent de redonner à l’os son anatomie normale.

b) Immobilisation :

Quand la fracture n’est pas déplacée, ou une fois qu’elle est réduite :

•Plâtre

•Attelle

1 mois 1/2 pour les métaphyses.

3 mois pour une fracture au niveau de la diaphyse.

3) RÉDUCTION SANGLANTE : CHIRURGICALE

Pour les fractures déplacées que l’on ne peut réduire par des moyens externes.

Intervention chirurgicale :

Pose de :

•Clous

•Vis

•Plaques

Actes infirmiers :

a) Bilan sanguin :

•NFS

•Hémostase

b) Pause d’une perfusion : fracture = saignement

c) Nettoyage de la zone à opérer

•Lavage

•Rasage

d) Antibiothérapie

•Suivant protocoles (varie d’un service à l’autre)

e) Autorisation d’opérer pour les enfants

f) Vérifier les vaccinations

Prévention des complications thrombotiques :

1) PRÉOPÉRATOIRE :

La chirurgie orthopédique est une grande pourvoyeuse de phlébites.

Traitement préventif à l’héparine de bas poids moléculaire : fluidification du sang.

• LOVENOX

•CLIVARINE

•FRAXIPARINE

Se renseigner sur le mode d’anesthésie.

Contrôle des plaquettes à cause des allergies qui se manifestent par des thromboses.

2) PÉRIODE POSTOPÉRATOIRE :

Qu’il y ait ou non intervention chirurgicale.

a) Surveillance de la survenue de phlébites :

•Fébricule

•Douleurs sur le trajet des veines

•Diminution du ballottement du mollet

•Œdème : persistance de la trace de la pression du doigt

•Signe de Homans : douleur sur le trajet des veines à la torsion du pied Intervenir à la survenue d’un seul de ces signes.

b) Surveillance des risques infectieux :

•Prise de température

3) TEMPÉRATURE :

Trois types de courbes :

a) Normale :

Fébricule 38° jusqu’à J2 ; puis redescend à la normale.

b) Montée à 39 ou 39,5° vers J3.

•Infection locale

•Infection pulmonaire

•Infection urinaire

•Phlébite

c) La courbe redevient normale de J2 à J4, puis remonte à 39,5°

Forme la plus grave : forte présomption d’infection

4) LES DRAINS DE REDON :

a) Aspiratifs :

Vide à l’intérieur de la bouteille.

b) Non aspiratifs :

Le liquide passe dans le drain par un effet de trop plein.

On enlève le Redon à partir où il donne moins de 10 cc par jour.

Mais on le laisse au moins trois jours.

On peut avoir à faire des cultures sur les Redons.

Fixés ou non fixés : les Redons fixés sont tenus par un fil qu’il faut ensuite retirer.

5) LES PANSEMENTS :

Pas de règle générale pour commencer les pansements..

J1 pour des cas d’urgence. J3 dans les cas normaux.

On retire en général les fils à J15.

6) DIFFÉRENCE ENTRE LA CONTAMINATION ET L’INFECTION :

*La contamination est le simple fait de la mise en présence de germes.

C’est un processus passif.

C’est une situation normale qui n’entraîne pas forcément d’infection.

*L’infection est un processus actif et évolutif

Il y a réaction de l’organisme à la présence de germes.

7) COMPLICATIONS DE DÉCUBITUS :

Penser : coeur, poumons, peau, pipi, veines (CPPPV)

a) Coeur :

Décompensation

b) Poumons :

Complications pulmonaires

c) Peau Escarres

d) Pipi Infection urinaire

e) Veines Delirium tremens

8) SYNDROME DE LOGE, OU DES LOGES :

Les muscles sont contenus dans des aponévroses inextensibles.

Après un geste, la pression peut augmenter à l’intérieur de cette aponévrose. Peut entraîner la nécrose du muscle.

Le premier symptôme, c’est une douleur aiguë qui ne s’explique pas par ce que l’on voit localement.

C’est la pression du muscle dans la loge musculaire qui provoque cette douleur.

Prendre la pression à l’intérieur de la loge musculaire.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.