Suites de couches

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Définitions et rappels physiologiques :

A – Définition des suites de couches :

Suites de couchesPériodes allant de l’accouchement à la date de retour des règles.

Retour des règles = signes de rétablissement de la fonction ovarienne.

Si femme n’allaite pas = retour de couches à lieu de 45jrs à 2 mois.

Si la femme allaite = 3 à 4 mois, il aura lieu à la fin de l’allaitement.

B – Rappels physiologiques :

Délivrance -> hémostase naturel des vaisseaux utérins.

Rétraction de l’utérus = involution utérine, retour à la normale de la taille et du volume permis par les contractions et relâchements = tranchées qui durent 48h et qui peuvent être douloureuses surtout chez les multipares.

Les tranchées augmentent par les tétés car la succion du mamelon stimule sécrétion d’ocytocine ( hormone qui favorise sécrétion lacté, l’involution utérine et les contractions ).

L’involution utérine s’accompagne de saignements = lochies qui constituent un éléments de surveillance.

Surveillance IDE en suites de couches :

Séjour en maternité court, 3 à 4 jrs pour un accouchement normal.

1 semaine pour les césariennes.

Pendant ce temps IDE surveille et éduque la mère.

3 principaux risques dans les 72h après acc : risques infectieux, hémorragiques et phlébites.

A – Les risques infectieux :

Surtout dans l’endomètre avec circonstances favorables : rupture préma des membranes, travail long, ma œuvre obstétricale endo-utérine et hémorragie +++ pendant l’acc.

Infection la plus courante reste l’endométrite post partum avec une T° à 38 39, des lochies nausées à bondes, un utérus gros mous et douloureux.

Surveiller les constantes + faire une courbe des T°, surveiller les lochies( aspect ).

B – Les risques hémorragiques :

Lié à une mauvaise involution utérine.

Dû à une rétention placentaire, fait révision sans anesthésie g.

Surveillance de la bonne involution utérine : vérifie par la palpation abdominale de l’utérus qui est ferme et indolore.

A la palpation = globe de sécurité = masse dure et globuleuse, bien délimité, facilement repérée par la palpation de l’abdominale.

Le corps utérin contracté est revenu sur lui-même après expulsion du délivre.

Dès lors qu’on a constaté l’existence de ce globe = patient à l’abri des hémorragies.

Post partum immédiat montre un globe au niveau ombilic.

Il diminue rapidement surtout chez la femme qui allaite.

A J7 on le palpe à mi distance entre ombilic et pubis. 3 semaines à 2 mois après constat un retour à la forme et au volume initial.

C – Risques de phlébites :

C’est oblitération d’une veine par un caillot sanguin.

L’extrémité libre du caillot peut se détacher = embolie pulmonaire.

C’est 2 complications peuvent survenir en suites de couches et s’appuient sur des causes mécaniques tels que l’alitement, la prise de poids, la grandes multiparités et la césarienne.

Existe une cause hématologique car la femme enceinte à tendance à avoir des troubles de la coagulation (hyper coagulation).

Tout redevient normal 6 semaines après acc.

Surveillance : recherche de douleurs aux mollets ( augmentation de volume …).

Faire un ballottement, recherche du signe de Homens = douleur dans mollet provoqué par flexion dorsal du pied sur la jambe.

Constante + courbe à la recherche de dissociation ( pyrexie avec ascension du pouls ).

Effectue un doppler veineux qui permet de diagnostiquer la phlébite.

Risque d’embolie : apparition brutale d’une dyspnée ou d’un malaise ou d’une douleur thoracique.

Prévention = levé précoce à J0 en présence de l’IDE.

Après péridurale = 6 à 8h.

D – Reprise de la diurèse :

Après accouchement risque de rétention aiguë d’urine.

Surveillé car globe vésicale fréquent surtout après péridurale.

Peu perturber l’involution utérine.

Si pas de miction = sonde urinaire.

E – Risque de constipation :

Fréquente en fin de grossesse, ++ chez la femme épisiotomie ou césarienne.

Prévention par un levé précoce, pas d’alitement et marche.

Boire un grand verre d’eau froide le matin à jeun le matin, avec une alimentation riche en fibre.

Risques d’hémorroïdes ( dilatation anormale de veines de l’anus ou du rectum ) dû aux efforts pendant l’accouchement.

Traitement local.

F – Risque d’anémie :

Appauvrissement du sang avec diminution de l’hémoglobine = faiblesse +++.

Anémie due à une carence en Fe2+ prise par le bébé lors du développement.

En plus saignements pendant accouchement.

NFS à J2. G L’allaitement : risque de complications mammaires.

Cf cours allaitement.

Soins IDE en suites de couches :

A – Soins de périnée :

Femme qui a accouchement sans épisiotomie = nettoyage.

Femme avec épisiotomie = soins de cicatrice 2 x par jrs, toilette de la vulve et de la cicatrice aux savons liquide avec des compresses non stériles et des gants jetables.

Rinçage à l’eau tiède et sèche soigneusement par tamponnage.

Pendant le soin vérifier absence de signes inférieur au niveau de la cicatrice et surveille éventuel apparition des hémorroïdes.

De même faire éducation pour nettoyage seul après chaque miction pour éviter la macération. Fils de l’épisiotomie est résorbables.

B – Césarienne :

Dans 1er j douche interdite.

Refait pansement à J2.

Cicatrice à l’air à J3 ou J4, peu prendre une douche.

Surveillé absence de risques inf, constantes et état des sutures.

Conseil de tenir la cicatrice quand va à la selle.

La toux et le rire calme les douleurs. Surveiller la reprise du transit intestinal.

C – Allaitement :

cf cours

D – Le Baby bleus :

Commence à J3/J4 et serai dû à la chute brutale des hormones qui baignaient dans l’organisme depuis 9 mois.

État psychique qui touche 1 femme sur 2.

Se présente sous forme de troubles de l’humeur avec des pleures inexpliqués, des sentiments d’incapacité à s’occuper du bébé, + grande lassitude.

État qui dur quelque H voir quelques jrs.

Écouter les plaintes de la mère, la rassurer quand à sa fonction de mère, positiver et inclure le père et l’entourage.

La dépression post partum : difficulté d’élevage de l’enfant, manque de plaisir.

Grande fatigue et culpabilité.

État qui peu persister plusieurs sem.

Relation néfaste pour l’enfant, prise en charge psychologique et thérapeutique de la femme.

La psychose puerpérale : trouble de l’humeur avec maman agressive envers son bébé.

Danger pour bébé avec pulsion de mort.

Transfert dans unité spécialisé en psychiatrie avec un traitement neuroleptique.

Guérison ++, peu basculer dans grandes maladies psy.

Conseils à la sortie :

A – Suivi médicale :

Visite de sortie = prévoit la contraception.

Permet de vérifier l’involution utérine.

Conseil avant sortie sur les soins d’épisiotomie, de césarienne et d’allaitement.

Consultation post mater obligatoire entre 6 à 8 semaines après accouchement. Permet de vérifier le bon fonctionnement de l’utérus et de l’appareil génital.

B – Hygiène de vie :

Conseil d’allaitement et d’alimentation.

Muscles abdominale ne doivent pas être trop sollicité dans les 6 1er semaines car contractions appuient sur le périné.

Ne pas porter de charge lourde.

Le périné doit retrouver sa tonicité pour éviter le prolapsus.

Rééducation du périnéo-sphinctérienne.

Reste à assumer son rôle de mère en sachant se faire aider et se ménageant des temps de repos et aussi se faire confiance.

Maternité et culture : ne pas oublier de prendre en considération les croyances et les traditions des différentes femmes.

Sans oublier la famille et l’entourage de la femme.

S’adapter et écouter, ne pas être dans un jugement de valeur.

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