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Pathologies

Sphère ORL :

A – GENERALITES :

Revêtues de muqueuses : épiderme humide et garni de mucus.

Celle-ci constitue une barrière physique contre la pénétration des agents pathogènes :

1) SYSTÈME DE DÉFENSE EXTERNE :

Le mucus contient des bactéries saprophytes qui représentent une protection contre l’agression des bactéries pathogènes.

Un déséquilibre de ces bactéries saprophytes permet aux agents pathogènes de se développer :

2) SYSTÈME DE DÉFENSE INTERNE :

L’immunité anti-infectieuse a 2 composantes :

a) Système humoral :

b) Système tissulaire :

Système d’alerte et de liaison :

Les macrophages représentent la première ligne de défense.

Ils détruisent par phagocytose tout corps étranger.

Les lymphocytes B reconnaissent l’agent infectieux et le gardent en mémoire.

Les lymphocytes T envoient des messagers dans l’organisme : les cytokines.

Ils activent le système humoral.

Destruction et nettoyage :

Dépend de l’équilibre entre la quantité d’inoculum infectieux reçu et la masse des défenseurs.

L’inoculum est la quantité d’agents infectieux inoculés en même temps, par un voie quelconque.

Dépend aussi de la vitesse de multiplication de l’agent infectieux : notion qualitative.

B – L’ANGINE :

Touche l’oropharynx : amygdales et végétations.

Première barrière de l’organisme contre les agents pathogènes contenus dans l’air.

Elles sont bourrées de macrophages et de lymphocytes.

1) CLINIQUE :

2) ÉTIOLOGIE :

Virale ou bactérienne, une fois sur deux.

Bactérie : le streptocoque

On traite systématiquement les angines d’origine bactériennes en France.

On ne traite pas celles qui sont d’origine virale :

C – LA SINUSITE :

1) ÉTIOLOGIE :

Le sinus a pour fonction de réchauffer l’air qu’on respire.

L’inflammation de la muqueuse réduit cette circulation, ce qui amplifie l’irritation.

L’inflammation originelle peut provenir d’un mauvais état dentaire : première cause

2) PHYSIOPATHOLOGIE :

La muqueuse s’infecte.

Elle est bourrée de macrophages et de polynucléaires neutrophiles.

Formation de pus qui, ne pouvant s’évacuer, crée une surpression qui provoque des douleurs.

3) COMPLICATIONS :

4) TRAITEMENT :

D – LA GRIPPE :

Maladie épidémique :

Influenza.

1) SÉMIOLOGIE :

2) COMPLICATIONS :

Surinfection :

3) TOUCHE SURTOUT :

4) TRAITEMENT :

Pas de traitement de la grippe.

On traite les signes :

E – L’OTITE :

Inflammation de la trompe d’Eustache.

Bombement du tympan par surpression : douleur. Parfois, le tympan perce ; sinon, on le perce chirurgicalement.

Drainage, irrigation.

F – LA MÉNINGITE :

1) ÉPIDÉMIOLOGIE :

Infection des méninges.

La porte d’entrée majeure est la porte ORL.

Fait suite à une fragilisation de la muqueuse ORL.

Sujets les plus touchés :

2) 50% D’ORIGINE BACTÉRIENNE :

a) Les méningocoques : cocci Gram ­ :

Trois sortes :

Très contagieux : épidémies. Germe extrêmement virulent : 24 heures entre l’inoculation et la mort.

Germe saprophyte chez certains individus.

On meurt surtout de septicémie.

b) Le pneumocoque : streptocoque cocci Gram + :

Très virulent mais ne provoque pas de septicémie.

Vient du poumon, suite à une pneumonie, sauf chez les alcooliques.

c) Listeria :

300 cas par an en France.

Mortalité de 20%.

Taux d’avortement important chez la femme enceinte.

d) Tuberculose :

3) 50% D’ORIGINE VIRALE :

a) Virus herpétique :

Seule méningite virale qui tue.

Mais on peut la traiter.

b) Entérovirus :

Origine digestive.

Très tôt chez l’enfant : séquelles.

3) CLINIQUE :

a) Fièvre :

b) Syndrome méningé :

c) Atteinte des fonctions supérieures :

Typiques de l’infection par le virus herpétique

d) Atteintes neurologiques :

4) LA PONCTION LOMBAIRE :

Prélèvement de liquide céphalo-rachidien :

a) Cyto-bactériologie :

Si on trouve des polynucléaires neutrophiles, il s’agit d’une infection bactérienne.

Si on trouve des lymphocytes, virale ou bactérienne.

Moins de 10 unités, pas d’infection.

b) Biochimie :

Une hyperprotéinorachie est significative de la méningite.

c) Ana-Path :

Indique s’il y a une leucémie aiguë : diagnostic différentiel.

Problème tumoral associé.

5) TRAITEMENT :

a) CLAMOXYL :

Aminopénicilline

b) ZOVIRAX en IV :

c) CLAFORAN :

Céphalosporine

Pour les enfants, associé à la Vancomycine.

6) COMPLICATIONS :

a) Coma et mort :

5 à 10% de mortalité.

b) Séquelles chez l’enfant :

G – LES OREILLONS :

1) ÉPIDÉMIOLOGIE :

Virus ourlien. Contamination aérienne. Survient entre 6 et 25 ans.

2) COMPLICATIONS :

3) TRAITEMENT :

Pas de traitement. Vaccination : ROR.  

Bronches et la trachée :

Les virus sont éliminés par les lymphocytes du sang.

Dans un premier temps, ils ne rencontrent pas de défenses.

Mais quand le système immunitaire des lymphocytes se déclenche, il a la mémoire du virus et agit très rapidement.

Les bactéries sont attaquées immédiatement par les défenses locales : macrophages.

Mais si ceux-ci sont débordés, il n’y a plus de défense.

La toux sèche, d’origine virale, devient rapidement grasse et bactérienne par surinfection.

La toux grasse : permet d’expectorer les mucosités.

LA PNEUMONIE :

1) CLINIQUE :

2) CRITERES DE GRAVITÉ :

3) EXAMENS :

*Radio du poumon

*Prélèvement du pus de façon stérile par fibroscopie avec aspiration bronchique

*Ponction transtrachéale qui shunt les voies supérieures

*Lavage broncho-alvéolaire : injection d’un liquide après fibroscopie

*Recherche du

Pneumocystis carinii :

4) GERMES RESPONSABLES :

a) Le pneumocoque :

Principal agent : le streptocoque.

Inaugurée par une douleur thoracique violente.

24 heures plus tard : dyspnée.

Radiographie : poumon tout blanc. Complications :

Se traite de façon urgente.

b) Chez l’enfant :

c) Pneumonie alcoolique :

Suite au passage de vomissures dans les bronches.

Infections cardiaques :

A – L’ENDOCARDITE :

Le cœur est constitué de trois parois :

Pour bien fonctionner, il doit être souple et résistant.

1) PHYSIOPATHOLOGIE :

Le RAA se traduit par une inflammation de cette membrane qui devient fibreuse et rigide.

Le sang, au lieu de glisser, produit des impacts.

Provoque l’installation de microbes dans le tissu des valves.

Peu de défenses immunitaires du fait de la faible vascularisation. Provoque des endocardites lentes ou subaiguës.

2) ÉTIOLOGIE :

Provoqué par des gestes agressifs :

3) SÉMIOLOGIE :

À partir de ce geste survient dans les jours qui suivent une fièvre prolongée, d’abord oscillante, puis faisant un plateau à 38 ou 38,5°.

Survenue de frissons et de suées.

À l’auscultation : souffle cardiaque.

4) COMPLICATIONS :

Évolution vers des complications graves :

a) Rupture de valve :

b) Localisation secondaire

5) EXAMENS :

6) TRAITEMENT :

Dure de 30 à 45 jours.

Au moins 15 jours en intraveineux.

Évaluer l’état de la valve après l’endocardite.

Prophylaxie.

B – LA PERICARDITE :

1) PHYSIOPATHOLOGIE :

L’enveloppe du cœur devient inflammatoire.

Production de liquide inflammatoire.

Il existe un espace virtuel entre le péricarde et le myocarde, bien qu’ils soient normalement intimement collés.

En cas d’inflammation : épanchement dans cet espace virtuel.

2) SIGNES :

3) CAUSES :

a) Le plus souvent virales :

> 50%. Tous les virus peuvent provoquer une péricardite.

Traitement :

b) Péricardites tuberculeuses :

c) Tumorale :

d) Bactériennes : pleuropéricardite

4) TRAITEMENT :

Ponction péricardique sous anesthésie locale.

5) COMPLICATIONS :

Tamponnade cardiaque (Insuffisance cardiaque droite) :

C – LA MONONUCLEOSE INFECTIEUSE :

Primo-infection par Epstein-Barr Virus (EBV).

Maladie du 1er baiser.

70% de la population a rencontré le virus à 30 ans.

L’expression de la maladie est différente en fonction de l’âge.

1) PHYSIOPATHOLOGIE :

Le virus rentre par les voies respiratoires.

Il se fixe sur le cavum et y provoque une angine.

Il pénètre dans les cellules épithéliales du cavum et circule jusqu’aux ganglions.

Il s’intègre au génome de l’ADN humain.

Il va ressortir et se manifester lors d’un affaiblissement des défenses immunitaires.

Il peut aussi transformer la cellule : cancérisation.

Il se dirige vers le foie pour donner une hépatite virale.

2) SÉMIOLOGIE :

Éruptions cutanées :

3) COMPLICATIONS A DISTANCE :

a) Dans l’enfance :

b) Adulte :

Infections digestives :

A – L’HÉPATITE VIRALE :

Contamination sanguine

1) SIGNES :

2) CLINIQUE :

Transaminases : autour de 10 et jusqu’à 40 fois la normale.

Destruction du foie : complication principale des hépatites virales aiguës.

Insuffisance hépato-cellulaire.

Peut provoquer une encéphalopathie du fait de la non élimination des toxines.

Syndrome hémorragique. peut entraîner la mort : hépatites B, C, Fièvre jaune et Dengue (5 à 10% des cas).

L’hépatite virale aiguë immunise, mais pas contre les autres hépatites.

3) TRAITEMENT :

Seul traitement : la transplantation.

B – INFECTIONS DES VOIES BILIAIRES :

La bile est produite par le foie et stockée dans la vésicule biliaire.

Quand le bol alimentaire arrive, la vésicule déverse la bile dans le duodénum.

Constituée d’enzymes, elle sert à la digestion des aliments.

L’infection des voies biliaires survient lorsqu’il y a une stase de la bile.

Peut survenir dans plusieurs situations :

1) OBSTRUCTION DU CANAL CHOLÉDOQUE :

Se produit à la sortie de la vésicule.

Provoque une cholécystite.

Survient souvent chez les personnes âgées.

Inflammation du canal cholédoque.

Provoque une septicémie.

Traitement ATB.

Puis cholécystectomie : ablation de la vésicule.

2) CAILLOT BLOQUANT LA VOIE BILIAIRE PÉRIPHÉRIQUE :

Angiocholite.

Urgence chirurgicale.

Septicémie rapide.

C – INFECTIONS DE L’ESTOMAC :

Provoquée par une bactérie microscopique : Helicobacter pylori.

Cause de 90% des ulcères.

Provoque aussi des stomatites.

Traitement par ATB.

D – PANCRÉATITE :

Infection du pancréas.

E – INFECTION DU PETIT COLON :

Provoque en général des diarrhées et des malabsorptions.

F – LES BACTERIES DU TUBE DIGESTIF :

Le tube digestif contient des milliards de bactéries.

Entérobactéries :

L’antibiothérapie est toujours plurielle.

Mais elle ne combat pas les germes multirésistants ; en particulier le Pyocyanique.

Elle est toujours associée à de la chirurgie.

Les ATB perturbent la digestion et provoquent des diarrhées.

Les microbes s’échangent des informations, en particulier de résistance.

On craint que ces informations passent aux streptocoques.

Infections urogénitales :

A – LES INFECTIONS URINAIRES :

1) PHYSIOPATHOLOGIE :

Proximité immédiate entre le tube digestif et la vessie.

Les germes des infections urinaires viennent de la flore digestive.

Ils remontent par la voie ascendante.

Les infections urinaires sont plus fréquentes chez la femme que chez l’homme (longueur de l’urètre).

La contamination peut également se faire par contiguïté à travers les parois, en cas de fécalome.

Pour cette raison, on fait systématiquement un lavement aux personnes ayant une infection urinaire.

2) FACTEURS FAVORISANTS :

a) Mauvaise éducation hygiénique :

b) Déshydratation :

Provoque une stase des urines qui favorise les infections :

c) Diabète :

Les microbes aiment le sucre contenu dans les urines.

Les infections urinaires sont généralement ascendantes.

Si on trouve un germe non digestif, il faut faire d’autres recherches :

3) CLINIQUE :

a) Cystite :

b) Pyélonéphrite :

Les urines sont :

4) EXAMENS :

a) ECBU :

c) Hémoculture (3 fois) :

d) Créatininémie :

Pour vérifier une éventuelle insuffisance rénale.

e) Échographie rénale :

Vérification de la présence éventuelle d’un calcul provoquant une stase.

5) TRAITEMENT :

a) CLAMOXYL ou AUGMENTIN :

Règlent la plupart des infections urinaires du sujet jeune.

b) Quinolones :

c) Céphalosporines :

En cas d’infection grave avec septicémie, on associe céphalosporines et aminosides :

6) EFFETS SECONDAIRES :

a) b-lactamines :

Allergies cutanées.

b) Aminosides :

On ne donne des aminosides qu’une fois par jour en perfusion de 30 minutes.

On ne les administre pas aux patients :

* Plus le pic est élevé, plus on est efficace (1/2 heure ou 1 heure après l’injection)

* Plus la résiduelle est élevée, plus on est toxique (avant l’injection suivante)

Si la résiduelle est trop importante, on espace les injections.

Les aminosides ne doivent pas être administrés plus de 5 jours d’affilée, sauf en cas d’endocardite.

Risque de choc septique.

Réhydrater le patient avec du PLASMION (macromolécules).

Surveiller :

LES INFECTIONS GENITALES :

1) CHEZ L’HOMME :

a) La balanite :

Mycose et staphylocoques.

Mauvais nettoyage du prépuce.

b) L’urétrite :

Infection de l’urètre par un germe venu de l’extérieur.

C’est une MST provoquée par le gonocoque : blennorragie ou « chaude pisse ».

Traitement minute.

Traitement de la partenaire, comme pour toutes les MST.

Complications :

Balanites à répétition : ablation du prépuce.

c) La prostatite du sujet âgé :

En rapport avec la stase urinaire.

Prostatite à germes digestifs.

2) CHEZ LA FEMME :

a) Étiologie :

Il existe un certain nombre d’infections chroniques non diagnostiquées.

Chez la femme, la principale est la salpingite.

Germes :

b) Clinique :

c) Complications :

d) Traitement :

Infections cutanées :

Deux voies :

a) L’abcès :

Les ATB ne pénètrent pas dans un abcès : pas de circulation de sang à l’intérieur de la coque de l’abcès.

On met des compresses alcoolisées pour faire mûrir l’abcès : collection. Le furoncle est un abcès.

b) L’érysipèle :

Traitement par :

Complications :

Infections ostéo-articulaires :

Deux voies de contamination :

L’essentiel est de sauver l’articulation.

Ostéite : intervention chirurgicale pour vider l’abcès.

Phlegmon des gaines :

Conclusion :

a) Surveillance d’un patient fébrile :

b) Surveillance de l’efficacité du traitement :

c) Surveillance des effets secondaires :

*Antibiothérapie

*Mode de traitement

d) Éducation sanitaire :

Expliquer au patient pourquoi il a développé telle maladie.

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