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Rôle infirmier en cancérologie

Effets secondaires de la chimiothérapie :

A – LES TROUBLES DIGESTIFS :

1) NAUSÉES ET VOMISSEMENTS :

Provoqués par :

Traitements antiémétiques :

2) LES DIARRHÉES :

Provoquées par :

3) LA CONSTIPATION :

Provoquée par :

Traitement :

B – TROUBLES DES MUQUEUSES :

1) MUCITE :

Provoquée par :

Conseils :

2) SÉCHERESSE BUCCALE :

Conseils :

C – LES TROUBLES HEMATOLOGIQUES :

1) LA LEUCOPÉNIE :

Baisse des globules blancs < 4000/mm3.

Baisse des polynucléaires neutrophiles < 2000/mm3.

Isolement protecteur si polynucléaires neutrophiles < 500/mm3.

Utilisation de facteurs de croissance : LEUCOMAX, NEUPOGEN, GRANOCYTE.

2) L’ANÉMIE :

Baisse de l’hémoglobine :

Transfusion de culots globulaires selon tolérance.

Inciter à avoir une alimentation protéique et riche en fer.

3) LA THROMBOPÉNIE :

Baisse des plaquettes < 150 000/mm3.

Conseils :

D – L’ALOPÉCIE :

Chute des cheveux liée aux cytostatiques.

Apparition après quelques semaines, voire plusieurs mois après le traitement.

Ne touche pas que les cheveux : ongles, poils…

Possibilité d’utiliser un casque réfrigérant.

Réapparition des cheveux plusieurs semaines, voire plusieurs mois après arrêt de la chimiothérapie.

Produits :

E – TOXICITE NEUROLOGIQUE ET MUSCULAIRE :

Rechercher l’apparition d’une diminution de l’ouïe, de bourdonnements d’oreilles, de tintements.

Demander au patient de signaler toute modification de sa perception auditive.

Des engourdissements dans les membres, des picotements au visage, dans les pieds et les mains.

Arthralgies, myalgies peuvent être ressentis par le patient ; ainsi que des mouvements anormaux, des tremblements ou une crise convulsive.

Ils doivent impérativement être signalés au médecin qui décidera de la poursuite du traitement.

F – TOXICITE CUTANÉE :

Œdème des mains.

La peau devient plus sensible aux rayons du soleil. Elle peut prendre une teinte cuivrée.

Il est recommandé de se protéger par un écran total et de ne pas s’exposer au soleil.

G – TOXICITE CARDIAQUE :

Il dot être fait un ECG et une prise des constantes avant le début de la chimiothérapie.

Si des troubles cardiaques sont mis en évidence, on n’administre pas le traitement.

H – TOXICITE URINAIRE :

Certains produits colorent les urines en rouge (ADRIAMYCINE), d’autres en jaune vif (MTX).

Les urines prennent l’odeur des médicaments.

Conseils :

I – TOXICITÉ SEXUELLE ET GONADIQUE :

Cette toxicité dépend du traitement administré, de l’âge du patient et de son état général.

Chez la femme :

Les traitements se font sous contraceptif.

Une grossesse devra être évitée de 1 à 3 ans après le traitement.

Chez l’homme :

Alimentation et chimiothérapie :

Le cancer entraîne une perte d’appétit, et souvent une altération du goût.

Modification des odeurs, plus difficiles à supporter.

Nausées et vomissements dus au traitement.

Paradoxalement, bien s’alimenter, c’est lutter à la fois contre la maladie et contre les effets induits par le traitement.

En cas de perte d’appétit et de perte de poids, certains conseils peuvent être donnés :

Aplasie fébrile :

Mise en évidence par des résultats de NFS < 500 polynucléaires neutrophiles.

Fièvre > 38,5° -> hémoculture en voie périphérique et PAC de préférence.

Début de l’antibiothérapie selon prescription.

Mise en isolement du patient :

Surveillance journalière de la NFS, de la température et des constantes plusieurs fois par jour.

L’antibiothérapie peut être complétée par un traitement préventif par facteurs de croissance afin de réduire la durée de la neutropénie et de ses complications :

Rôle infirmier proprement dit :

Éducation du patient :

* Insister sur l’efficacité de la chimiothérapie sur la maladie

* Laisser le patient s’exprimer sur ce qu’il sait, ce qu’il a compris, sur les effets secondaires dons il a pu entendre parler

* Rassurer et écouter

* Dédramatiser et informer

* Expliquer que tout est mis en œuvre pour éviter les effets secondaires :

* Établir une relation de confiance et rassurante

Informer le patient à la sortie de l’hôpital de l’importance de signaler les symptômes qui peuvent faire suspecter une infection :

Fatigue chez le patient cancéreux :

Face à la fatigue, l’IDE a un rôle primordial.

Il faut reconnaître la fatigue grâce aux dires du patient.

L’écouter et l’observer :

Prise en charge physique et psychologique :

La fatigue peut être un facteur limitant dans la prise en charge thérapeutique de la maladie :

Toxicité spécifique :

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