Soins IDE : chirurgie vasculaire
Arthérite : c’est une infection qui par le dépôt de substance athéromateuse le long des parois artérielles qui entraînent le rétrécissement du calibre des artères
Media : musculaire, épaisse, assure l’élasticité
Adventice : fibreuse, apporte innervation et vascularisation de la paroi, assure aussi la rigidité de l’artère
Intima : couche cellulaire
Conséquence d’un athérome: diminution du calibre de la lumière et calcification.
Les pontages:
Arrivée du malade: préparation du dossier médical
Bilan biologique : groupe sanguin, RAI, Ionogramme sanguin et urinaire, NFS plaquettes, TP/ TCA
Autres: ECG, échographie cardiaque, radio pulmonaire, créatinine, tps de saignements (si traitement anti-agrégant).
Préparation locale: tondeuse (éviter microblessures)
Matin de lÂ’intervention: douche bĂ©tadine, pas bijoux, pas vernis, Ă
jeun Ă 0h.
Accueil , et rassurer le
patient.
Préparation psychologique
(informe et Ă©coute).
Principe: anastomose d’une veine périphérique permettant
de shunté un circuit vasculaire
thrombosé.
Peut-ĂŞtre axillo-femorale (+
long pontage et dernier
recours), fémoro-fémorale……
Avant le retour du patient, on prépare la chambre(avec le matériel): aspiration bronchique, gastrique, un ébuliseur à O2, un bocal à urine.
Retour de l’opéré: installation du patient (état de conscience),
mise en place des différentes
poches de perf.
Réglage des débits, branche O2
si nécessaire, installation du
scope, prise des constantes.
VĂ©rification des redons et pose
sonde urinaire neuve.
On observe les pansements et les
hématomes.
Surveillance du pouls fémoral et poplité.
Tout est noté dans le dossier de
soins. Ne pas oublier de mettre
la sonnette à proximité du
patient et on le rassure.
On surveille la diurèse et la
saturation en O2.
Surveillance journalière: redons, cathéter, diurèse, O2….
Soins thérapeutique (sur prescription médicale). Souvent perfusion : antibiotiques, anticoagulants (héparine en continu, cf TCA). Sulfate de tropamine = antidote à l’héparine.
Plus utilisé = HBPM (anti10a). Surveille NFS pour les plaquettes (relais par antivitamine K).
Il y a aussi les antalgiques, calme la douleur (morphine,
antagoniste = le Narcan).
Utilise aussi antihypertenseur.
Reprise de lÂ’alimentation le jour mĂŞme pour un pontage. Jour suivant,
surveillance NFS, assurer les
soins préventifs (levé précoce,
massage des points de
pressions).
Retrait des redons le troisième
jour si possible. Ne pas retirer
sonde urinaire.
Pansement refait tous les jours
avec antiseptique.
Fils et agrafes entre le 12 et
15ème jours, ensuite
on laisse la cicatrice Ă lÂ’air.
Si pansement au scarpa (dans lÂ’aine) pas retirer car risque de sudation.
Hygiène de vie : éducation sur l’alimentation et pour le traitement
anticoagulant.
Attitude corporelle.
Pontage axillo-fémorale, pas
prendre des positions qui
empĂŞche la circulation du sang
(ceinture de sécu dans voiture).
Attention à l’hygiène
corporelle. Visite médicale
régulière.
Bilan de chirurgie intra-abdominale
Préparation per-op par IDE : bilan urinaire habituel, TP/ TCA
(fonction coa). Si patient dĂ©jĂ
sous antiagrégant, arrêt 10js
avant.
Bilan hépatique complet. Bilan
radio: imagerie, ECG dÂ’effort,
holter, doppler des troncs
supra-aortique, Ă©chographie cardiaque,
coronarographie, scintigraphie
au thallium, radio pulmonaire,
gazométrie et examen dentaire.
Risque infectieux important.
Anesthésiste = décision des
différents bilan.
Pré-op : kiné respiratoire surtout chez les fumeurs.
Alimentation, préparation pr que
tout le colon soit propre
(laxatif). A jeun strict Ă
partir de 0h.
Commande de sang pour l’opération
car risque hémorragique.
Rassurer le patient (psycho).
Préparation locale avec rasage complet du corps.
Suite de l’opération: continu les bilans bio, radio, ECG… 3js après.
Permet de détecter les hémorragies, rétention urinaire, détresse
respiratoire, surveillance sur
la parti abdominale → reprise du transit, apparition des premiers
gazes. Pas manger pendant 72h.
Quand selles reviennent et en
fonction de celles-ci, on
réalimente (poisson, compote,
yaourt, potageÂ…)
Complications:
HĂ©morragie : → pâleur, tachycardie avant que la
TA chute.
Gonflements sous le pansement. Saignement de
la plaie = pansement compressif.
Redons : par de la cicatrice et
est relié à une source de vide.
Coloration.
Thrombose : pas de plainte mais disparition des pouls.
Plainte de signes mineurs
(froid….), signe d’ischémie
sévère (jambe froide, mobilité
limité des orteils).
Infection : suture des artères qui se désunit entraînant
une hémorragie pouvant être
massive, intermittente ou continu
par les tissus voisins.
Tuméfaction battante au niveau
des sutures artérielles et au
niveau du scarpa
Phlébite : levé précoce, mise au fauteuil, jambe levée
Lymphorrhée : écoulement de lymphe dû à la colmatation de
pu.
Surveillance de lÂ’Ă©coulement.
Gonflement appelé lymphocèle au
niveau de la cicatrice.
Nécrose cutanée : fréquent au niveau du scarpa et des incisions
de pontage.
Risque d’infecter la prothèse.
Escarres : massage du patient
Sonde urinaire : nettoyage tous les jours, attention aux brûlures mictionnelles
Rôle : équipe médicale et paramédicale (relation d’aide pour le patient)
Vérifier le pansement et surtout les saignements après une
amputation.
Pose dÂ’un cercle. Observer le
comportement du patient, le
rassurer.
Cas infectieux :
L’amputation est rarement définitive car on peut amputer plus (cas
par cas).
Le changements du pansement du
patient est toujours difficile,
existe une période de deuil.
On ouvre le pansement Ă j1 ou j2 (refait ts les jours).
L’amputation peut être fermé par fils reliant les deux berges.
Amputation ouverte (forme de boursouflure): cicatrisation plus
longue, soin doit ĂŞtre parfait.
Le bourgeonnement se fera tt
seul.
Il peut y avoir une exagération
(hyperbourgeonnement).
Les débris tissulaires sont
retirés ts les jours (bistouri
et pince).
Souvent purulente et
inflammatoire. Un retard de
cicatrisation peut entraîner un
retour au bloc.
Soins : XylocaĂŻne sur la plaie et laisse agir.
Applique vaseline pr faire
tomber les cellules desquamés.
Attention a laisser le bras ou
la jambe le lg du corps car il
peut se rétracter.
Prévention des attitudes
vicieuses, de flessum.
Manifestation du membre fantĂ´me
par le patient, plus elle est
présente si le trouble trophique
est ancien.
Traitement médicamenteux.
Motiver le patient pour se battre et lui montrer quÂ’il nÂ’a pas perdu la vie (attention au syndrome de glissement et encouragement par appareillage).
Organisation social Ă mettre en place, rĂ´le IDE essentiel contre lÂ’Ă©chec.
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