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États dépressifs

Selon l’OMS il y a plus de 100 millions de cas dépressifs dans le monde.
Prévalence varie de 20 à 30 %.
Trouble particulier qui fait parti des troubles de l’humeur et qui peut se présenter par l’hypothymie (baisse de l’humeur) ou hyperthymie (aug de l’humeur, euphorie …), états maniaques.
Fait parti des troubles bipolaires des PMD (pathologie maniaco-dépressive)
-> l’une ou l’autre ou les 2
-> Pathologie chronique

Clinique des états dépressifs :

LES SYMPTÔMES PSYCHIQUES :

  1. L’humeur dépressive :

Se manifeste spontanément dans ses paroles, son attitude vis à vis des personnes, de sa famille Souffrance morale prend différents aspects.

Parfois elle est si forte qu’elle est indicible, telle les mélancolies (à statut ultime).

Il perçoit les rapports à son histoire de façon négative.

Auto Dévalorisation : se sent mauvais, qu’il n’est pas capable Impuissance, inefficacité, impasse.

La réalité va se couvrir d’une notion de tristesse invincible Morosité : incapacité d’éprouver du plaisir -> anhédonie.

L’idée du bonheur est inconcevable Pessimisme, fatalisme : amène les personnes à prévoir le devenir comme pire.

Ruminations négatives sur des sujets banals.

Tous les points, font de la vie qu’ils vont devenir la préoccupation principale.

Incapable d’établir un projet.

Irritabilité, ils peuvent réagir de façon agressive.

Ils st envahis par le doute, ils st indécis incapacité de décider -> aboulie.

Ils st dans un état d’inertie, ils s’isolent se repli sur eux.

Ils ont l’impression que tout va s’écrouler, que le malheur est le seul avenir.

Sentiment d’être inutile, culpabilise envahis par la honte Les pleurs, les crises de larmes.

Mais chez certains patients qui st en gde dépression, st incapable de pleurer tellement leur souffrance est grande (souvent les mélancoliques).

Ils st extrêmement sensibles.

  1. L’anxiété :

  1. Troubles cognitifs :

LES SYMPTÔMES PSYCHOMOTEURS :

*Ralentissement psychomoteur ou perte de l’élan vital. Cela se perçoit sur le visage, les mimiques vont exprimer la douleur morale.

*Asthénie.

*Perte d’énergie à Clinophilie.

* État de repli sur soi, de prostration à grand déprimé.

*Discours monotone, monocorde, lenteur de l’expression verbale.

*Lenteur idéatoire (met du tps à répondre à une question).

On a l’impression qu’il se perd ses capacités intellectuelles, en fait, il ne sait plus les exprimer.

LES SYMPTÔMES SOMATO-INSTINCTUELS :

*Troubles de l’appétit, perte de poids souvent rapide et importante.

*Angoisse : boule oeusophagienne qui les empêchent d’avaler.

*Troubles du sommeil : insomnie d’endormissement, réveils précoce ou pour d’autres hypersomnies.

*Troubles de la libido.

*Plaintes somatiques : douleurs dans le ventre, problème urinaire …

CONDUITES SUICIDAIRES ET AUTRES TROUBLES DES CONDUITES :

Idée suicidaire.

Act réfléchi -> dépression mélancolique.

Act suicidaire après un raptus, pendant une crise anxieuse.

Patient envahi par l’inhibition est incapable de passer à l’acte quand il y a la levée de l’inhibition à passe à l’acte suicidaire.

Pendant la levée de l’inhibition on a l’impression qu’il va mieux.

Il existe des équivalents suicidaires (ce qui met en danger).

-> conduite dipsomaniaque.

-> prennent des risques exagérés.

-> situation vécue met en danger (situation conflictuelle, d’agression).

Les formes cliniques :

1)- La dépression psychigène/névrotique :

Elles st réactionnelles, se déclenchent en certaines situations en état de stress du patient.

Souvent d’intensité modérée.

Idéation suicidaire fréquente mais désir de mort modéré.

2)- La dépression endogène/psychotique :

Le patient n’a pas de lien à mettre avec l’état dépressif dans lequel il est

Sa situation n’est pas porteuse de stress, de questions.

Ils n’ont aucune raison d’être en dépression.

Idéation suicidaire importante, désir de mort fort, passage à l’acte Etat mélancolique.

FORMES CLINIQUES SYMTÔMATIQUES DES ÉTATS DÉPRESSIFS :

  1. La mélancolie :

Cadre d’un état dépressif endogène, épisode suraiguë avec une inhibition motrice et psychomotrice et notamment un ralentissement idéiques + perturbation de certaines fonctions organiques ou végétatives.

Le début survient progressivement.

Le patient devient triste, crise de larme, entre dans une souffrance morale.

On ne repère pas de facteurs déclenchant.

La mélancolie montre les signes à leur stade majeur :

-souffrance morale.

-traits tirés.

-discours très pauvre.

Imminence d’un passage à l’acte suicidaire -> situation inquiétante.

Plusieurs formes cliniques :

-Formes stuporeuses : aspect subconfusionnel. L’adaptation est inadaptée, peut avoir des raptus suicidaires.

-Formes délirantes ou hallucinatoires : désir de mort extrême et délirants. Leur identité corporelle est en train de disparaître. Dimension de persécution.

-Formes hypochondriaques : vécu corporel altéré et pénible.

  1. Dépression simple :

Forme anxieuse ou syndrome anxiodépressif.

Excès d’inquiétude.

Symptôme qu’il faut savoir repérer.

Pas de facteurs déclenchant Symptômes :

-asthénie.

-inhibition psychique.

-Forme aboulique : perte de l’appétit de vivre, réduction des activités.

-forme insomniaque, se plaignent de mal dormir.

  1. Dépression saisonnière :

Symptômes :

-prise de poids liés à une dimension boulimique.

-insomnie.

-asthénie.

-repli sur soi Le patient présente des états dépressifs au début de l’hiver, au moment où in y a une diminution de clarté diurne, moins d’ensoleillement Il y a un rapport entre l’ensoleillement et l’humeur des personnes.

Mise en place de photothérapie : traitement des dépressions par lumière artificielle pour faire disparaître les symptômes dépressifs.

On anticipe un traitement préventif chez les patients susceptibles de faire une dépression à cette période.

  1. Dépression hostile :

Trouble du caractère, irritable, agressivité, parfois réaction violente.

Ils vont exprimer leur mal-être par la violence.

Se sont des patients qui ont une souffrance organique (patient qui st hospitalisés pour une pathologie).

Antidépresseur pou réguler l’humeur.

  1. Dépression masquée :

Forme incomplète, atypique.

On fait des examens suite à des plaintes somatiques qui ne donnent rien.

Dimension de tristesse, d’épuisement, de douleur. Ils ne rattachent pas leur tristesse à leur pathologie.

S’interroger sur une éventuelle douleur psychique.

FORME CLINIQUE EN FONCTION DU TERRAIN :

  1. L’âge :

a) Dépression de l’enfant :

On admet qu’il existe une dépression quel que soit l’âge L’expression des symptômes ne sont pas les même.

Les capacités de verbaliser son sentiment sont moindres

Ils ne peuvent exprimer leur souffrance morale Environ 2% d’enfants 7 à 12 ans que l’on peut qualifier d’enfants dépressifs.

Période charnière

-> pour les garçons à la puberté

-> pour les filles c’est plus tard

Il y a différents niveaux :

-dépression majeure.

-dysthymie.

-trouble de l’adaptation avec humeur dépressive.

Éléments :

*Modification de l’attitude/mimiques, tristesse, pleurs.

*Ennuie.

*Sentiment d’infériorité.

*Vie mal les échecs.

*Il perd de l’intérêt pour quelque chose qui avait de l’importance.

*Dimension de rupture.

*Irritabilité, accès de colère.

*Trouble mnésique, de l’attention, de la concentration.

*L’isolement, moins de contact avec les autres.

*Plus souvent des plaintes somatiques.

*Dimensions anxieuses.

Évolution :

-Risque d’aggravation jusqu’au risque suicidaire. + l’enfant est jeune, + longue sera la guérison.

-Certains enfants dépressifs seront des adultes qui souffriront de troubles bipolaires. Certains développement des états maniaques. Il est donc important de se souvenir des états dépressifs étant enfant.

b) Les dépressions chez l’adolescent :

Le mal être de l’ado se manifeste dans le comportement.

1ère théorie -> 1 trouble du comportement -> ado dépressif.

2ème théorie -> un ado doit manifester ses comportements de façon exagérée alors qu’un ado qui n’est pas exubérant est dépressif.

-Irritabilité.

-Quête d’autonomie qui fera que l’accès à certaines découvertes peut prendre des substances pour apaisement dans leur douleur.

-Fugue, prise de risque exagéré soit un équivalent suicidaire.

-Rapport de fuite ou de rejet -Peu d’ado vont verbaliser leur mal être.

-Entretien psycho difficile La dépression majeure est donc dans 20 % chez les 14.

– 18 ans mais pas forcement repéré.

c) Dépression de l’adulte jeune :

Les états dépressifs sont des manifestations fait de troubles du comportement, usage de toxiques, violence, fuite, agressivité.

d) Dépression chez les personnes âgées :

Plus fréquents vers 60.

– 65 ans.

-rupture sociale (retraite).

-rupture familiale.

-changement d’habitude.

-confronter à la maladie et à la mort.

État de gravité plus importante, ce qui entraîne le désir de mort. Le suicide des hommes de + de 80 ans est 13 fois + élevé que chez les hommes de 20 ans.

  1. Dépression et grossesse :

Période de baby blues ou post-partum blues : état transitoire après l’accouchement (3 à 4 jrs après).

État de tristesse, de découragement, d’angoisse + ou – liée à la présence de son enfant avec peur de faire mal à l’enfant.

Nécessite une réassurance de la mère 10 % de ces jeunes mères vont se chroniciser dans une période dépressive situation réellement dépressive environ 1 mois après l’accouchement, déclare une dépression qu’on ne repère pas forcement, banalisation des symptômes.

Psychose puerpérale : période qui suit l’accouchement.

Trouble sévère : hallucination, humour dépressive, trouble du comportement, délires.

Cette jeune maman délire sur son enfant et de l’identité de l’enfant. elle dit que ce n’est pas le sien et peut le mettre en danger si elle s’en occupe.

Hospitalisation en psychiatrie dans un hôpital qui prend en charge mère/enfant.

Traitement antipsychotique pour faire disparaître le trouble et faire réinvestir l’enfant par la mère.

Évolution :

Il y a 3 niveaux :

-Une dépression peut ne pas se traiter ou un patient refuse le traitement.

  Évolution qui va spontanément vers la guérison ou en 12 mois.

   Soit l’évolution peut passer par un acte suicidaire, ou 1 fois dans les 12-18 mois passés on voit perdurer certains symptômes ce qui entraîne une chronicité.

-Le cas d’un état dépressif est de mettre en place un traitement.

  Dans 70 % des états dépressifs traités les symptômes disparaissent. Il y a un délai de 3 semaines avant qu’un antidépresseurs soit efficace

-Critère de guérison : diminution des symptômes, retour à l’insertion professionnelle, absence de symptômes résiduels

Évolution à long terme : on doit concevoir qu l’état dépressif guérit complètement, évolution dite récurrente.

L’état dépressif s’inscrit dans des troubles du comportement, période sans symptômes

– période avec symptômes (plusieurs mois ou plusieurs années + tard) On peut faire 2 ou plusieurs dépressions sans lien entre elles (épisode endogène – réactionnel) Dépression chronique : 15 à 20 % des patients ne guérissent pas.

Traitement :

  1. Traitement médicamenteux :

-> Antidépresseurs

Redressent l’humeur dépressive (tristesse …) en quelques semaines

Antidépresseurs tri cycliques : Anafranil, Stablon

IMAO : Humoral, Noclamide

Autres : Athymil

IRS : Séropram, Deroxat, Zoloft

-> Benzodiazépines Tranxène, Valium

-> Neurolithium

Régulateur de l’humeur

70 % bénéfique avec antidépresseurs au bout d’un mois.

  1. Sismothérapie :

Thérapie de choc.

  1. Photothérapie :

Pour les dépressions saisonnières.

  1. Psychothérapie :

psychothérapie de soutient, analytique le patient parle de ses souffrances, de l’évolution de sa déprime vers la guérison psychothérapie comportementale et cognitive.

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