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Diabète

Deux glycémies à jeun > 1,40 g/L (ou 7,8 mmol).
Glycémie 2 heures après une HGPO > 2 g/L (ou 11 mmol).
HGPO (hyperglycémie provoquée) :
• Administration de 75 g de glucose
• 100 g pour une femme enceinte

Il existe deux sortes de diabètes :

a) Le diabète non-insulinodépendant (DNID) :

Nombreux facteurs :

Elle résulte de différents facteurs :

Ce n’est pas une maladie auto-immune.

Le pancréas va devoir fabriquer plus d’insuline.

Il va s’épuiser.

Il va en résulter une insulinopénie.

b) Le diabète insulinodépendant (DID) :

Maladie auto-immune.

Destruction immunologique des îlots pancréatiques fabriquant l’insuline (îlots de Langerhans).

Signes révélateurs :

Seuil rénal : glycémie supérieure à 1,8 g.

Le sang tend à se débarrasser du sucre en excès.

Pour cela, il doit sacrifier de l’eau è tendance à boire è diurèse augmentée, compensée par la polydipsie.

Quand on trouve des corps cétoniques dans les urines, cela peut signifier 2 choses :

Métabolisme du glucose :

L’apport se fait :

Celui-ci produit de l’insuline qui va aider le sucre à pénétrer dans les cellules.

A – L’HOMÉOSTASIE GLUCIDIQUE A JEUN :

a) Production hépatique du glucose :

b) Consommation périphérique de glucose :

*75% vont vers les tissus NID :

*25% vers les tissus ID :

B – DESTIN DU GLUCOSE ALIMENTAIRE :

Complications : 

Les deux diabètes peuvent entraîner des complications dues à l’hyperglycémie :

A – COMPLICATIONS AIGUËS :

4 types de comas :

1) LE COMA HYPOGLYCÉMIQUE :

a) Causes :

b) Signes :

c) Conduite à tenir :

2) L’ACIDOCÉTOSE :

a) Définition :

b) Physiopathologie :

*Défaut d’insuline

Entraîne une hyperglycémie.

Déshydratation.

*Parallèlement

L’insuline bloque la cétogenèse.

Dans le cas d’acidose cétose, il y a carence en insuline, donc la cétogenèse augmente

Cela provoque une acidose : augmentation de l’acidité du sang.

Les 2 phénomènes entraînent des désordres hydro-électrolytiques.

c) Causes de l’acidocétose :

d) Traitement :

C’est une urgence :

3) L’ACIDOSE LACTIQUE :

Rare. Augmentation de l’acide lactique.

Excès de lactose dans le sang.

Affection mortelle dans plus de 50% des cas.

4) LE COMA HYPEROSMOLAIRE :

Rare.

Typiquement chez les personnes âgées qui ne boivent pas.

Hyperglycémie + déficit hydrique.

Augmentation du taux de sucre dans le sang jusqu’à 8 g.

Nécessite une réanimation.

Réhydratation rapide : 10 à 12 l/24 h.

Grave : mortalité de 40 à 70% si la prise en charge n’est pas rapide.

B – COMPLICATIONS DEGENERATIVES A FORME CHRONIQUE :

Dues à l’excès chronique de présence de sucre dans le sang.

Deux types de complications :

1) RENALES :

a) Physiopathologie :

Microangiopathie : ischémie des micro-vaisseaux.

Celle-ci va provoquer une néphropathie, qui se manifeste par :

b) Traitement :

Équilibre de la glycémie. Normalisation de la pression artérielle.

2) RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE :

a) Physiopathologie :

Provoquée par une microangiopathie.

Deux types :

Ne joue pas forcément, dans un premier temps, sur l’acuité visuelle.

À l’origine de 50% des cécités en France.

b) Traitement :

3) CARDIO-VASCULAIRES :

a) Formes :

b) Traitement :

4) LES NEUROPATHIES :

a) Elles peuvent toucher de nombreux organes :

Dysfonctionnement de certains organes du fait de l’atteinte des nerfs :

b) Conséquences de la neuropathie des pieds :

Neuropathie sensitivo-motrice : paresthésies, douleurs nocturnes, insensibilité.

Amyotrophie des petits muscles intrinsèques du pied : troubles statiques.

Lié à une microangiopathie, ils peuvent provoquer un mal perforant plantaire.

Ne sentant pas la douleur de l’ulcération, le patient continue à marcher dessus.

Cause de nombreuses amputations, car très souvent associé à une atteinte

vasculaire : artérite. 

Les traitements du diabète sucre : 

A – DIÉTÉTIQUE :

B – MEDICAMENTS :

1) INSULINES :

a) 3 profils pharmacocinétiques

b) Les nouvelles insulines

c) Les autres méthodes d’administration

*La pompe externe

*La pompe interne

*La greffe du pancréas

2) ANTIDIABETIQUES ORAUX :

a) Les biguanides :

N’agissent pas au niveau du pancréas mais de façon périphérique (extra-pancréatique).

Ils améliorent la sensibilité des récepteurs et la pénétration du sucre dans les cellules.

Ils diminuent l’absorption intestinale des glucides.

Ils diminuent la néoglucogenèse rénale.

Plutôt antihyperglycémiants qu’hypoglycémiants.

*Effets indésirables :

*Contre-indications :

b) Les sulfamides hypoglycémiants :

Ils ont une action pancréatique.

*Effets pancréatiques

Ils sont insulino-sécréteurs : risque d’hypoglycémie

*Effets extra-pancréatiques

c) Inhibiteurs des a-glucosidases :

*Mode d’action Inhibe l’hydrolyse des glucides au niveau de l’intestin et du colon.

*Effets indésirables Troubles digestifs.

3) AUTRES TRAITEMENTS :

4) MODIFICATEURS DE L’IMMUNITÉ :

Immunodépresseurs.

Mauvais rapport efficacité/contraintes.

Le dosage de l’insuline : 

a) Dosage Hb A, Hb C :

Permet d’évaluer l’équilibre glycémique moyen des diabétiques pendant les 2 mois précédant le prélèvement.

b) Dosage des fructosamines :

Mesure les protéines glyquées.

Dépend évidemment du taux de protéines.

Apprécié grossièrement par l’albuminémie.

c) Dosage de l’insulinémie :

Pas grand intérêt.

d) Dosage du peptide C :

Peptide de connexion.

Le peptide C relie, dans la molécule de pro insuline, les chaînes A et B de l’insuline.

Contrairement à l’insuline, le peptide C n’est pas métabolisé par le foie.

N’ayant pas d’activité biologique, il ne semble pas avoir de liaisons cellulaires.

Son taux périphérique reflète donc fidèlement l’insuline à sécrétion pancréatique (si fonction rénale normale).

Cela permet de ne doser que l’insuline non injectée.

L’insuline injectée n’a pas de peptide C.

L’insulinothérapie : 

1) CLASSIFICATION :

a) Insulines d’action rapide :

Durée d’action = 6 heures

b) Insulines d’action intermédiaire :

Durée d’action : de 12 à 18 heures.

c) Insulines d’action prolongée :

Durée d’action : de 24 à 36 heures

d) Insuline ultra-rapide :

HUMALOG.

2) CONSERVATION :

Les stylos se conservent 1 mois, ainsi que les flacons ouverts, à la température ambiante.

Garder les réserves dans le bac à légume du frigo.

Conserver l’insuline en cours à température ambiante.

3) VOIES D’ADMINISTRATION :

a) Voie IV :

Réservée aux insulines ordinaires, d’action rapide : 1 heure.

b) Voie IM :

Donne un taux d’insuline plus stable : 2 à 3 heures

c) Voie sous cutanée :

Insuline ordinaire.

Durée d’action 6 heures.

4) TECHNIQUES D’INJECTION :

En sous-cut profonde, avec une aiguille de 12 mm.

Une injection trop superficielle peut être responsable de lipodystrophies hypertrophiques.

Il importe donc de varier chaque jour de quelques cm le point d’injection.

Tenir compte des variations de résorption.

5) LES MELANGES D’INSULINES :

Ne mélanger que des insulines produites par le même laboratoire.

Respecter les conditions du pH.

Précautions à prendre concernant les insulines

Protamine zinc.

L’hyperglycémie provoquée orale : 

1) TECHNIQUE :

Absorption en moins de 5 minutes de 75 g de glucose dans 200 à 300 cc.

Pour les femmes enceintes : 100 g de glucose.

Les jours précédant l’épreuve :

2) INTERPRÉTATION :

Normalement :

L’HPO n’est utile pour le diagnostic de diabète que si la glycémie simple à jeun est > 1,4 g/l (7,8 mmol/l).

En effet, 2 glycémies à jeun P 1,40 g/l sont suffisantes pour affirmer le diagnostic de diabète.

Diététique : 

Régime :

Privilégier les protéines végétales par rapport aux protéines animales.

Mélanger les graisses :

Les principes généraux sont de 4 ordres :

*Limiter au maximum l’hyperglycémie postprandiale

*Réduire les facteurs alimentaires qui favorisent l’athérome

*Conseiller une alimentation équilibrée sur le plan nutritionnel et adaptée à l’état physiologique : croissance, grossesse, activité physique

*Tenir compte de la dimension psychosociale de l’alimentation

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