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Leucémies aiguës

Leucémies aiguësProlifération avec envahissement de la moelle osseuse par des cellules médullaires immatures.
Maladie de la cellule souche.
Trouble de la différenciation des précurseurs des GR, GB et plaquettes.

A – DEUX VARIETES :

–> Leucémie aiguë lymphoblastique : enfants +++

–> Leucémie aiguë myéloblastique

Le blocage peut se faire à plusieurs niveaux.

Si la cellule souche a commencé à se différencier, certains marqueurs vont permettre de déterminer le type de leucémie.

B – SIGNES CLINIQUES :

Ils sont liés à l’envahissement médullaire par les blastes.

a) Douleurs osseuses :

Signe non constant.

b) Insuffisance médullaire :

c) Parfois un syndrome tumoral :

d) Leucostase :

Dans les formes hyperleucocytaires : GB > 100 000/mm3

Entraîne un ralentissement circulatoire important, donc une détresse respiratoire.

C’est urgence thérapeutique.

e) Parfois une atteinte méningée :

Leucémie aiguë lymphoblastique.

C – LEUCEMIE AIGUË MYELOBLASTIQUE (LAM) :

Survient à tout âge.

Médiane de survie d’environ 1 an ½. 50% de guérisons si allogreffe de moelle osseuse.

1) SIGNES CLINIQUES :

2) SIGNES BIOLOGIQUES :

a) NFS :

b) Myélogramme :

Analyse cytologique de la moelle

Recherche des anomalies acquises des chromosomes des cellules médullaires

Recherche de certains marqueurs spécifiques qui permettent de faire le diagnostic de leucémie aiguë et de déterminer son type.

Important pour le choix du traitement.

c) Hémostase :

Coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) : leucémie aiguë à promyélocytes +++.

d) Ionogramme sanguin :

Uricémie.

e) Phénotypage érythrocytaire complet :

Détermination plus poussée que d’ordinaire du groupe sanguin : ABO, Rhésus et autres groupes.

Patients destinés à être fréquemment transfusés.

f) Sérologie virale :

VIH, VHC, VHB, CMV (Cytomégalovirus).

3) TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :

a) Thrombopénie :

Transfusion de concentré plaquettaire d’aphérèse (CPA) si plaquettes < 20 000/mm3

b) Anémie :

Transfusion de culots globulaires phénotypés et déleucocytés (obligatoire) si Hb < 8g/dL.

c) Neutropénie :

Rechercher d’éventuels foyers infectieux avant le début de la chimiothérapie :

Si température > 38°5 et/ou frissons :

Hyperdiurèse : 3 à 4 L/24 h.

Uricozyme IV pour éliminer l’acide urique.

Traitement de la CIVD si nécessaire.

4) PRE-TRAITEMENT CURATIF :

Il va entraîner une aplasie longue (3 semaines en moyenne) : risque infectieux majeur.

Pas de PAC.

Le but du traitement est d’éliminer toutes les cellules myéloblastiques.

a) Pose d’un cathé central.

b) Recherche d’une contre-indication cardiaque aux anthracyclines

c) Mise du patient en isolement

Chambre stérile à flux laminaire.

d) Administration d’antiémétiques

5) TRAITEMENT D’INDUCTION :

a) Bithérapie :

–> Aracytine :

6 à 10 jours en perfusion continue.

–> Anthracycline : 3 à 4 jours en IV.

Entraîne une aplasie d’environ 3 semaines :

b) Myélogramme en sortie d’aplasie :

Si rémission complète (RC) :

c) Méthode :

d) Complications :

C – LEUCEMIES AIGUËS LYMPHOBLASTIQUES :

80% chez l’enfant.

1) SIGNES CLINIQUES :

Les mêmes.

2) SIGNES BIOLOGIQUES :

Les mêmes.

a) NFS :

b) Myélogramme :

Blastes > 30%.

Caryotype médullaire.

3) PRONOSTIC :

Critères de bon pronostic :

80% de guérisons.

Grave chez l’adulte.

4) TRAITEMENT :

a) Traitement d’attaque :

Différent selon le pronostic.

b) Traitement de consolidation :

c) Traitement d’entretien et de consolidation :

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