Traitement des hernies de l’aine chez l’enfant Cours de Chirurgie
Introduction
:
Les hernies de l’aine de l’enfant sont des lésions congénitales
résultant de la persistance anormale du canal péritonéovaginal
(CPV).
De ce fait, elles sont le plus souvent obliques externes à
travers une paroi musculaire normale, ce qui les oppose en tout
point à celles de l’adulte.
Ceci explique les différences de technique
chirurgicale et de pronostic : inutilité de la réfection pariétale le plus
souvent chez le tout-petit, rareté de la récidive.
Cependant, la pathologie du CPV est une pathologie faussement
banale.
La hernie représente une pathologie à risque digestif et
gonadique qui doit être prévenu par une chirurgie de principe dès
le diagnostic établi.
La herniotomie réglée est un geste simple mais spécialisé que l’on
peut pratiquer en ambulatoire dans le respect des règles
élémentaires de cette chirurgie.
Considérations générales
:
A - PHYSIOPATHOLOGIE : DÉVELOPPEMENT
DE LA PAROI ABDOMINALE ANTÉRIEURE
Les hernies inguinales congénitales sont liées à un défaut
d’oblitération du CPV.
L’embryologie de ce canal permet d’en
comprendre la pathogénie.
La cavité péritonéale du foetus présente deux fossettes : les fossettes
vaginales qui, du fait de l’hyperpression abdominale créée par le
développement rapide des organes intra-abdominaux, se
transforment en deux diverticules qui traversent les régions
inguinales en repoussant les différents plans musculoaponévrotiques.
Ces diverticules se terminent dans les bourrelets
génitaux.
Le processus péritonéovaginal est déjà en place au troisième mois de vie intra-utérine, alors que les gonades sont
encore en position rétropéritonéale.
Entre le troisième mois de vie
intra-utérine et le terme, le testicule migre depuis sa position
lombaire rétropéritonéale primitive jusque dans le scrotum du fait
de la croissance rapide du plan postérieur et de la colonne
vertébrale.
Le testicule est en fait « tracté » par le gubernaculum
testis, structure ligamentaire s’étendant du testicule au fond du
scrotum.
Ce ligament s’atrophie après le septième mois de vie intrautérine
laissant ainsi perméable le canal inguinal qu’il a « calibré »
pour permettre la descente du testicule.
Le CPV s’accole aux autres
éléments du cordon spermatique et s’oblitère progressivement pour
former un cordon unique et fibreux : le ligament de Cloquet.
Cette
oblitération est normalement terminée à la naissance mais peut
s’achever dans les premiers mois de vie.
Le CPV passant dans le canal inguinal est une zone de faiblesse
dans la partie inférieure de la paroi abdominale.
Sous l’effet de la
poussée abdominale, les viscères s’engagent dans le CPV non
oblitéré au niveau de l’orifice inguinal profond.
Avant l’âge de la marche, l’enfant restant couché, la pression
abdominale est essentiellement augmentée lors des cris, le CPV n’est
donc pas trop sollicité et peut se fermer spontanément dans les
premiers mois.
À l’âge de la marche, deux éléments vont s’ajouter :
– la position debout qui provoque une surpression permanente de
la partie inférieure de la paroi abdominale ;
– un développement progressif de la paroi abdominale inférieure,
lié à la verticalisation, dont l’aspect le plus évident est l’ « ascension
» de l’ombilic : la distance ombilic-xiphoïde, deux fois plus
grande que la distance ombilic-pubis (R = 2/1) chez le tout-petit,
devient égale à cette dernière chez l’enfant plus âgé (R = 1/1).
Il est
souhaitable que le développement des muscles et du canal inguinal,
qui en même temps s’allonge, puisse se faire normalement.
Le
« cylindre » du sac herniaire passant dans le canal empêche son bon
développement et explique en grande partie l’hypoplasie du tendon
conjoint, d’où l’intérêt de supprimer ce sac avant le développement
de la paroi abdominale.
Enfin, signalons que contrairement à l’adulte, l’orifice superficiel du
canal inguinal est très proche de la ligne médiane chez le petit enfant, puis s’en éloigne avec l’âge (12 mm à la naissance, 35 mm à
3 ans), ce qui va conditionner la voie d’abord.
On voit donc que du nourrisson au grand enfant, il existe une
véritable « continuité physiopathologique » qui se poursuit d’ailleurs
chez l’adolescent puis l’adulte jeune.
Chez la fille, le processus vaginal est appelé canal de Nuck.
Il suit le
trajet du ligament rond qui s’étend depuis l’annexe jusqu’à la grande
lèvre.
Sa non-fermeture est à l’origine de la pathologie herniaire de
la fille dont le contenu est l’ovaire le plus souvent, mais peut aussi
être digestif ou épiploïque.
B - ÉPIDÉMIOLOGIE
:
Le canal ou processus péritonéovaginal est spontanément fermé à la
naissance dans 40 % des cas et dans 60 % des cas à la fin de la
première année de vie.
Les hernies inguinales obliques externes
représentent 95 % des hernies inguinales de l’enfant et s’observent
de façon nettement majoritaire (90 %) chez le garçon.
La fermeture
du CPV étant un processus évoluant jusque après la naissance, la
fréquence des hernies de l’aine est plus élevée chez les enfants
prématurés.
Plus fréquentes du côté droit (60 %) que du côté gauche
(30 %), elles peuvent être bilatérales (15 %).
De plus, en cas de
symptomatologie herniaire unilatérale, le CPV peut être perméable
du côté controlatéral dans 30 à 60 % des cas. Les hernies directes et
crurales sont rarissimes, ce qui pose le problème de leur diagnostic,
leur méconnaissance étant source éventuelle de récidive.
Enfin, dans
5 % des cas, la hernie inguinale oblique externe du garçon peut être
associée à une cryptorchidie ou à une ectopie qu’il faudra traiter
dans le même temps opératoire.
Par ailleurs, la plupart des
cryptorchidies sont associées à un sac herniaire persistant.
La
résection du CPV est donc un des temps de l’orchidopexie.
C - INDICATIONS
:
1- Indications générales
:
Toute hernie dont la symptomatologie révélatrice est un épisode
d’engouement herniaire doit conduire à la cure chirurgicale.
Une
hernie constatée par les parents et/ou le médecin doit faire l’objet
d’une cure chirurgicale programmée chez l’enfant de plus de 6 mois.
Avant cet âge, il faut mettre en balance le risque chirurgical
testiculaire et le risque d’étranglement herniaire en tenant compte
bien sûr des conditions d’environnement et de l’angoisse parentale.
Les hernies des prématurés peuvent faire déroger à cette règle
attentiste, dans la mesure où elles sont symptomatiques
(bradycardies, cyanoses, difficultés alimentaires…), voire devant la
taille de ces hernies qui sont le plus souvent bilatérales.
Les hernies de la fillette n’ayant aucune tendance à la fermeture
spontanée doivent faire l’objet d’une cure chirurgicale pour éviter
tout risque d’extériorisation gonadique.
2- Place de la chirurgie ambulatoire
:
La herniotomie inguinale de l’enfant est un geste chirurgical
pouvant s’envisager en hospitalisation de jour, dans le respect
évident des contre-indications d’ordre anesthésique (prématurité,
conditions de surveillance parentale…).
Elle ne se conçoit qu’au sein
d’une équipe spécialisée et moyennant une information rigoureuse
des familles, tant sur le plan chirurgical qu’anesthésique.
Pratiquée
le plus souvent sous anesthésie locorégionale complémentaire d’une
légère anesthésie générale (caudale ou rachianesthésie), ces
différentes techniques doivent être parfaitement maîtrisées par
l’équipe et avoir fait l’objet d’une information claire et détaillée
auprès des parents. Bref, ce n’est jamais « juste une hernie ! ».
Technique chirurgicale classique
:
A - ANESTHÉSIE
:
Elle peut être, soit exclusivement générale, soit idéalement
locorégionale après une légère anesthésie générale.
Si les conditions
requises sont respectées, une anesthésie caudale permet un bloc
locorégional qui assure une analgésie postopératoire d’excellente
qualité, évitant tout recours à une prise d’antalgique supplémentaire.
Praticable en ambulatoire, elle nécessite avant la sortie de l’enfant
une surveillance rigoureuse de la levée du bloc sensitivomoteur
(marche, diurèse).
B - INSTALLATION
:
En décubitus dorsal, sans billot, l’enfant est examiné sous anesthésie
de façon à vérifier la position des testicules et bien sûr le côté à
opérer.
Lors de l’installation, on prend soin de dessiner au crayon le
tracé de l’incision.
C - VOIE D’ABORD
:
La herniotomie inguinale se pratique par une courte incision
horizontale dans le pli abdominal inférieur.
Cette incision
s’arrête 1 cm en dehors de l’épine du pubis palpée au travers du
pannicule adipeux. Après incision du fascia superficialis épais et
bien individualisé chez l’enfant, l’orifice inguinal superficiel est
exposé à l’aide de deux écarteurs de Farabeuf.
La dissection
du sac herniaire jusqu’au niveau de l’orifice inguinal profond
nécessite une ouverture du canal inguinal à partir de l’orifice
inguinal superficiel dans le sens des fibres du muscle grand oblique
ou comme dans la technique de Duhamel (abord souspéritonéal
sus-inguinal oblique respectant l’orifice inguinal
superficiel) en ouvrant le grand oblique et en dissociant
transversalement les muscles petit oblique et transverse.
D - DISSECTION DU CORDON SPERMATIQUE
:
Le cordon spermatique est disséqué tout d’abord dans sa globalité
sans chercher à en individualiser les éléments, puis présenté à l’aide
d’une pince d’Ombrédanne ou d’un lac sans traction pour ne pas le
léser.
La branche génitale du nerf génitofémoral doit être
soigneusement respectée pendant l’exposition du cordon.
Après incision de la fibreuse commune du cordon, le sac herniaire
est repéré, pincé puis disséqué aux ciseaux en refoulant avec
douceur les éléments vasculonerveux du cordon et le canal déférent.
Le canal déférent doit être parfaitement visualisé sans être disséqué
pour ne pas risquer d’être lésé ; il a fréquemment un trajet en
« boucle », ce qui doit être une préoccupation constante au long de la dissection.
Cette dissection doit être exsangue, l’électrocoagulation monopolaire étant proscrite pour ne pas occasionner de lésion
adjacente.
En cas de nécessité d’hémostase, la coagulation bipolaire
doit être préférée.
E - TRAITEMENT DU SAC HERNIAIRE
:
La dissection du cordon permet d’isoler le sac herniaire (CPV) de
manière à pouvoir en faire le tour et à le sectionner entre deux
pinces en contrôlant en permanence le trajet du canal déférent.
La
portion proximale du sac herniaire est disséquée jusqu’à l’orifice
profond où elle est ligaturée par une bourse ou un point transfixiant
(fil résorbable 4/0) et l’excédent de sac est réséqué.
Si le sac herniaire est borgne, il est retiré dans sa totalité après
isolement des éléments nobles du cordon.
Si le sac communique
avec la vaginale testiculaire, la portion distale est habituellement
abandonnée : il n’est pas conseillé d’en faire la résection.
Enfin, du fait de la mobilisation du cordon, il faut, en fin
d’intervention, prendre soin de repositionner le testicule en situation
scrotale car celui-ci est toujours attiré lors de la dissection du sac.
F - FERMETURE
:
Elle doit être le plus anatomique possible en reconstituant l’orifice
inguinal superficiel.
Après éventuel abaissement du tendon conjoint
sur l’arcade crurale, conseillé en cas de volumineux sac herniaire
ayant distendu le canal inguinal, l’aponévrose du muscle grand
oblique est suturée en avant du cordon par des points séparés de fil
résorbable 4/0.
Après vérification de l’hémostase, une simple
réfection du fascia superficialis permet une cicatrice de bonne qualité
pratiquement invisible.
La fermeture cutanée est assurée par des
points séparés inversés intradermiques de fil résorbable 5/0.
Le pansement idéal est un aérofilm imperméable, surtout chez le
tout-petit.
Un simple pansement sec est laissé en place pour
48 heures.
Il n’y a pas de soin postopératoire particulier, les fils étant
résorbables.
Il faut proscrire les bains pendant une durée de 8 jours
et prévenir les parents de la possibilité d’un léger oedème scrotal
pendant quelques jours.
Particularités
:
A - PRISE EN CHARGE DES HERNIES ÉTRANGLÉES
:
Après réduction par taxis doux sous prémédication, il faut savoir
attendre la résorption complète de l’oedème du cordon spermatique
si l’on veut faciliter la dissection du CPV.
Ceci explique une
programmation différée entre 6 à 8 jours après la réduction.
L’intervention chirurgicale est rarement nécessaire en urgence chez
le nourrisson, la réduction étant habituellement possible.
Ce n’est
que chez l’enfant plus grand ou en cas de suspicion de nécrose
intestinale que l’intervention chirurgicale en urgence sera décidée.
B - HERNIES DU PETIT ENFANT
:
Compte tenu de la petite longueur du canal inguinal, il est le plus
souvent possible de traiter le CPV en se limitant à un abord exposant
l’orifice inguinal superficiel sans ouverture de celui-ci.
La réfection
de la paroi musculaire est alors inutile lors du temps de fermeture.
C - HERNIES DU PRÉMATURÉ
:
L’intervention est idéalement conduite sous rachianesthésie pour
limiter les risques per- et postopératoires d’apnée et/ou de
bradycardie.
Le principe opératoire est le même que la technique
décrite ci-dessus mais le risque gonadique d’une telle intervention
est ici majoré par la taille des structures disséquées (risque
d’atrophie testiculaire).
Il s’agit en fait d’un geste hautement
spécialisé, tout particulièrement en cas de cryptorchidie associée.
La
petite taille des éléments du cordon et la brièveté de son trajet
inguinal (10 à 13 mm à la naissance, 20 à 23 mm à 3 ans) rendent ce
temps délicat.
D - CRYPTORCHIDIE ASSOCIÉE
:
Le traitement doit en être assuré lors de la herniotomie par
orchidopexie homolatérale après contre-incision scrotale en poussant
la dissection du cordon jusqu’en sous-péritonéal après traitement
du CPV.
E - HYDROCÈLE OU KYSTE DU CORDON ASSOCIÉS
:
En cas d’hydrocèle ou de kyste du cordon associés à une
symptomatologie herniaire, il convient d’en faire le traitement
(résection du kyste ou évacuation de l’hydrocèle) en laissant ouverte
la vaginale testiculaire.
F - TRAITEMENT DES HERNIES DE L’OVAIRE
:
Chez la fille, la persistance du canal de Nuck est le support
anatomique de la hernie inguinale dont le contenu est en fait, dans
la quasi-totalité des cas, représenté par l’ovaire.
Lorsque l’ovaire est
présent dans le sac herniaire et palpable sous le pannicule adipeux,
sa viabilité est toujours menacée par une éventuelle strangulation.
Toute manoeuvre de réduction est proscrite et l’indication opératoire
doit être portée pour en assurer la réintégration dans l’abdomen et
la fermeture du sac herniaire.
La cure chirurgicale est conduite de façon identique par voie
inguinale, à quelques différences près : le ligament rond est
sectionné ; le sac herniaire est systématiquement ouvert pour faire
face à une ectopie de la trompe ; dans ce cas, le sac est invaginé par
deux bourses successives pour réintégrer la trompe dans la cavité
péritonéale.
G - CÔTÉ OPPOSÉ
:
La cure bilatérale ne doit pas être systématique, sauf parfois chez le
prématuré qui présente un risque anesthésique significatif.
Dans la
mesure où le côté opposé est asymptomatique, cette attitude sousentendrait
un nombre important de vérifications inutiles (surtout à
gauche) et bilatéraliserait le risque de traumatisme
vasculodéférentiel.
H - HERNIES DIRECTES
:
Leur traitement chirurgical consiste en une suture du fascia
transversalis derrière le cordon spermatique avec ou sans procédé
de Bassini abaissant le tendon conjoint sur l’arcade crurale.
Par
ailleurs, lorsqu’une intervention est pratiquée sur la foi de
l’interrogatoire et qu’aucun sac indirect n’est trouvé, un defect direct
doit être recherché par une exploration soigneuse de la paroi
postérieure du canal inguinal.
I - HERNIES CRURALES
:
Rarissimes, elles sont de diagnostic difficile.
Néanmoins, en cas de herniotomie pour hernie inguinale indirecte, si le sac herniaire
n’apparaît pas clairement lors de l’intervention, il faut savoir
évoquer ce diagnostic différentiel.
Il faut signaler que ces hernies
crurales peuvent être la conséquence d’une cure de hernie inguinale
chez la fillette avec abaissement intempestif du tendon conjoint à
l’arcade crurale, ce qui fragilise l’orifice crural.
Elles peuvent être abordées, soit par voie inguinale, soit plutôt par
une incision basse puis une dissection du sac la plus complète
possible au sein d’un lipome préherniaire souvent présent. Après
résection du sac, l’arcade crurale est abaissée au ligament de Cooper.
Place de la coelioscopie
:
A - CHIRURGIE DES RÉCIDIVES
:
La récidive étant la conséquence d’un geste initial inadéquat, soit
par mauvaise technique chirurgicale (non-dissection ou dissection
insuffisante du sac), soit par méconnaissance diagnostique (hernie
directe ou crurale), il devient logique d’en aborder le traitement par
une voie coelioscopique qui a l’avantage de rectifier le diagnostic, de
comprendre le processus de la récidive tout en évitant une dissection
itérative du cordon particulièrement dangereuse en raison de la
fibrose postopératoire.
Sa réalisation est simple moyennant le respect des règles
élémentaires de toute chirurgie laparoscopique et des précautions
d’installation qui en facilitent sa pratique.
Chez l’enfant jusqu’à
environ 6 ou 7 ans, il est possible de s’installer à la tête du patient
de façon à ce que l’opérateur puisse travailler dans l’axe des orifices
herniaires (la colonne vidéo est alors installée aux pieds du patient).
Le principe de la chirurgie laparoscopique est une incision circulaire
du sac herniaire au niveau de l’orifice inguinal profond sous
contrôle visuel permanent des structures funiculaires puis une
fermeture de la partie proximale du péritoine par une bourse ou un
surjet noué en intracorporel.
La partie distale du sac est laissée en
place comme dans la technique conventionnelle.
On profite de cet
abord intrapéritonéal pour vérifier le côté opposé.
B - HERNIES BILATÉRALES
:
En cas de certitude diagnostique ou de forte présomption de hernie
controlatérale, certaines équipes pratiquent un abord et un
traitement coelioscopique selon le même principe.
L’avantage est la
possibilité de réaliser un geste bilatéral par une seule voie d’abord.
L’inconvénient est de pénétrer en intrapéritonéal mais ceci semble
plus d’ordre théorique.
Il est encore trop tôt, en l’absence d’analyse
comparative, pour adopter une attitude définitive, néanmoins la
faisabilité d’une herniorraphie par voie laparoscopique est
parfaitement démontrée.
Conclusion
:
La herniotomie inguinale de l’enfant est une chirurgie faussement
simple qui peut comporter, chez le garçon, un réel risque testiculaire.
Ce
risque doit être accepté compte tenu de l’indication opératoire
impérative et précoce mais il doit être prévenu essentiellement par une
chirurgie atraumatique en milieu spécialisé.