Définition-Généralités : Stomie = abouchement chirurgicale d’un organe creux à la peau
Stomie urinaire = urostomie → urétérostomie, néphrostomie, cystostomie
Environ 15% de toutes les stomies (gde majorité = stomie digestive)
Stomie urinaire = toujours définitive. La cause principale de ces stomies (75%) est le cancer de la vessie.
Les différents types de dérivation urinaire externe : a) L’urétérostomie cutanée directe : Uretères abouchées à la peau. Elle est soit unilatérale ou bilatérales (2 appareillages, 2 sondes…) le + souvent. En canon de fusil (1 appareillage, 2 sondes…). Trans-urétéro urétérostomie (1 appareillage, 1 sonde…)
b) L’urétérostomie trans-intestinale : Bricker → apporter confort +++ au patient.
Isolement d’un petit morceau d’intestin grêle (iléon). On l’abouche à la peau, il sert de conduit. Pas de sonde. Les indications de la stomie :
Cancer de vessie, tumeur bénigne
Lésion traumatique Malformation congénitale
Vessies neurologique (sclérose en plaque), radique (qui ont été irradiées)
Séquelles de la tuberculose Les soins post-op de la stomie :
a) Surveillance : - s’assurer que les urines s’écoulent correctement - s’assurer que les sondes ne soient pas bouchées - poche transparente - aspect, coloration de la stomie - si fièvre → ECBU - surveiller les urines (coloration, volume…)
b) Soins de stomie :
Bricker → sonde urétérale retiré à J10 si ECBU négatif. Soins stériles les premiers jours puis simples soins d’hygiène. Poche de stomie changé tous les 1,5 à 2 mois.
Education du stomisé :
a) Matériel disponible : Poche à usage unique muni d’un anti- reflux. Système en une ou 2 parties (+rigide mais orientable) Support → changé ts les 3 jours
Poche → changé tous les jours
b) Choix du matériel :
IDE conseil, patient choisi Critères de choix : hauteur de stomie, type, âge du stomisé, habitudes, activités.
Caractéristiques d’un bon appareillage : étanchéité, discrétion, fiabilité, confort, utilisation aisée. c) Réalisation et apprentissage du soin :
Soin d’hygiène et non stérile. Bien sa laver les mains, pas touché sonde sans compresse. Moment idéal = matin à jeun Pas d’alcool ni d’éther mais soin à l’eau et au savon de marseille, compresse non- stérile.
Soin : toilette → rincer → sècher → appliquer la poche → pas raser poils (couper au ciseau)
Apprentissage progressif. Premiers jours post- op → IDE
Complications des stomies urinaires :
a) Précoces : Hémorragie (du à une mauvaise hémostase) Nécrose de la stomie (vascularisation mal faite → urgence chirurgicale)
Désinsertion (pt suture lâche → stomie rentre à l’intérieur)
Abcès stomie b) Tardives :
- chirurgie : Sténose des uretères (Bricker)
Prolapsus (intestin se déroule et ressort) Éventration péritonéale (autour stomie → intestin s’agglutine sous la peau)
- non chir : - cutanée (allergie, irritation, infection…) - cristaux urinaires (mauvaise hygiène) : traitement = 1/3 vinaigre et 2/3 d’eau) - infection urinaire - fuite
JAMAIS ECBU stérile sur Bricker (car intestin)
La vie quotidienne : a) Diététique des stomisés :
Aucun interdit, boire beaucoup (eau peu minéralisé) Acide au goût = pas forcément acide dans les urines Baignade autorisé (3/4 d’heure d’immersion autorisé pour les poches de stomie)
b) Remboursement des appareillages : Matériel = très cher Si pathologie = remboursement à 100% Si trauma = remboursement à 100% pendant 2 mois post-op puis partiellement.
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