Définition : Psychose
endogène : due à des causes
internes. École
biologique : · L’insuffisance
des neuromédiateurs entraîne la
dépression · L’hyperactivité
des neuromédiateurs provoque la
manie
Selon Freud : · Rapprochement
entre la dépression et le deuil ·Le dépressif vit
mal le deuil d’un objet perdu · Le
maniaque réagit contre ce deuil Troubles
affectifs bipolaires. Troubles
thymiques bipolaires. Thymie : humeur,
moral, fond affectif. Affectif :
émotions concrètes,
manifestations de l’humeur. La PMD affecte
essentiellement les émotions. Définie en 1879
par un psychiatre allemand :
Kræpelin. Il la définit
comme une maladie particulière. Auparavant, on
parlait de folie circulatoire,
ou à double forme. Elle peut se
manifester par des dépressions
périodiques. Elle peut aussi
se manifester par des accès
maniaques périodiques. Il y a également
une forme bipolaire : ·Succession de
dépressions et d’accès
maniaques, entrecoupés par des
périodes libres. Il existe enfin
une forme mixte : ·Mélange des deux
symptômes · Succession
rapide de périodes maniaques et
dépressives, sans périodes
libres. Sans soins, les
périodes peuvent dépasser 8
mois. Commence le plus
souvent vers l’âge de 30 ans. Parfois un seul
épisode au cours de l’existence. Mais généralement
répétitif, avec des périodes
libres de plus en plus courtes. L’accès mélancolique : Trois niveaux de
dépression : ·Légère · Moyenne · Grave :
accès mélancolique A - MANIFESTATIONS : Le plus souvent,
pas de cause déclenchante
(endogénéïté). Souvent un
déclenchement insidieux. Installation
d’une asthénie, d’une dysthymie
(humeur triste). ·normothymie :
humeur normale · dysthymie :
humeur triste · hyperthymie :
humeur maniaque S’accompagne de
douleur morale. Pas de cause
organique : souffrance
psychique. Inhibition
psychomotrice. Idées dépressives
qui peuvent être des idées fixes
ou des délires dépressifs. B - TRIADE DES SYMPTÔMES
DÉPRESSIFS (SYNDROME
DÉPRESSIF) : 1) Dysthymie : Humeur triste. État asthénique. 2) Idées
dépressives : Idées négatives
concernant la personne
elle-même, le monde ou le futur. Idées fixes. Inversion du
rapport entre idées positives et
négatives. Hypochondrie. Anesthésie
douloureuse : état
d’indifférence qui pèse, dont la
conscience rend le malade
malheureux. Hallucinations
auditives dans les formes
graves. Les idées
dépressives ont les
caractéristiques des idées
délirantes. Délire de
Cotard : impression que les
organes ne fonctionnent plus
(souvent chez les gens âgés). Délire
d’immortalité, mais dans un état
de souffrance éternelle. Grande anxiété
entraînant une angoisse. Formes
débordantes : dépression agitée. Diminution de la
libido. Anhédonisme :
perte du plaisir de faire les
choses. Symptômes
somato-végétatifs : * Petit tremblement
des mains * Chute ou
augmentation de la tension * Constipation et
diarrhée * Perturbation
des menstruations * Céphalées * Troubles du
sommeil : · endormissement
difficile · cauchemars
et réveil nocturne · réveil
matinal précoce * Anorexie (perte
de l’appétit) * Boulimie (rare) Prédominance
matinale des symptômes. Tendance
saisonnière : · Les
phases surviennent le plus
souvent en Automne et au
Printemps. État le plus
grave dans l’accès
mélancolique : la stupeur
mélancolique : · Le
patient reste sans bouger avec
une expression de grande
souffrance. 3) Ralentissement
psychomoteur : C - TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX : Urgence
psychiatrique dans les formes
les plus graves. Peut nécessiter
une hospitalisation d’urgence. Risque de suicide
très élevé. Traitement par
des antidépresseurs. En perfusion dans
les formes graves. Administration
des molécules utilisées contre
la tuberculose : · On
a découvert qu’ils avaient des
effets euphorisants. On utilise des
antidépresseurs tricycliques. · ANAFRANIL ·LUDIOMIL Ampoules de 25 mg
en perfusion pendant 5 jours. Puis comprimés de
25 mg. Il existe une
nouvelle génération de
substances non-tricycliques : · PROZAC 20 · DEROXAT · SEROPRAM · MOCLAMINE · SURVECTOR
(risque de dépendance) Le traitement
dure plusieurs mois. On peut
continuer, dans les dépressions
graves, avec : · Des
benzodiazépines (anxiolytiques) · Des
neuroleptiques. D - PSYCHOTHÉRAPIE
DE LA DÉPRESSION : 1) Psychothérapie
cognitive : Elle s’intéresse
aux idées dépressives. Elle les reprend
et les travaille avec le malade. Elle teste avec
lui la réalité de ces idées. On l’amène à
prendre une distance par rapport
à ses idées. 2) Psychothérapie
analytique : Cherche les
causes dans l’inconscient du
malade. L’accès maniaque : L’accès maniaque
est l’inverse du syndrome
dépressif. Apparition
souvent brutale. 2 ou 3 nuits
d’insomnies. Le malade devient
agité et excessivement gai. 1) TRIADE DU
SYNDROME MANIAQUE : a) Hyperthymie : Humeur maniaque. b) Excitation
psychomotrice : Hyperactivité. c)
Tachypsychie : Accélération de
la pensée avec des idées
maniaques. 2) SYMPTÔMES
SECONDAIRES : · Mégalomanie ·Hyperactivité
sexuelle · Grande
familiarité · Hypersyntonie :
ressenti exacerbé des sentiments
des autres personnes Parfois : · État
d’agitation furieuse · Troubles
de la concentration · Association
d’idées illogiques · Insomnies :
le sommeil est une perte de
temps ·Hallucinations
dans les cas les plus graves 3) TRAITEMENT DE
L'ÉPISODE MANIAQUE : C’est une urgence
psychiatrique. Pas d’esprit
critique (moins que dans les
phases dépressives). Le patient peut
être agressif (viol). Dépenses
incontrôlées. On commence le
traitement par des
neuroleptiques. Les 5 premiers
jours, on donne des
neuroleptiques injectables : · HALDOL :
antipsychotique et sédatif ·LARGACTIL :
sédatif · LOXAPAC :
sédatif · TERCIAN :
sédatif Puis les mêmes
per os. Ajout de
somnifères. Nécessité d’un
suivi pour la prévention des
phases suivantes. Dans les périodes
libres, pour prévenir les
rechutes, on administre : · TÉRALITHE :
Lithium Bilans rénaux et
thyroïdiens pour les effets
secondaires. · TÉGRÉTOL Impression
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