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Gériatrie
Perte d'autonomie des personnes âgées
Cours de gériatrie
 


 

Vieillissement, handicap, autonomie et dépendance :

La dépendance n'est pas un état dévalorisé mais une fonction qui varie tout au long de notre vie.

Elle donne lieu à des réaménagements constants.

Cadre théorique de l'OMS :

1) LA DEPENDANCE :

a) Déficience :

Traduit l'existence d'une perturbation physique, psychique ou sensorielle par rapport aux normes biomédicales.

Responsable d'une diminution des fonctions.

b) L’incapacité :

Elle mesure l'importance de la perturbation.

c) Le handicap :

Il mesure de quelle façon l'incapacité est compensée ou non. Ces notions permettent de définir la dépendance physique.

Vient du latin "dependere" : être suspendu à quelque chose.

La notion de dépendance physique implique l'incapacité d'accomplir sans l'aide d'une tierce personne trois actes de la vie quotidienne.

On peut aussi définir une dépendance affective.

Dans le cadre de la normalité, elle peut s'entendre comme un besoin de communiquer et un refus de la solitude.

On parle aussi de dépendance psychologique : incapacité à se gouverner soi-même.

Il existe également souvent une dépendance économique.

Toutes ces formes de dépendance impliquent l'intervention d'un tiers.

2) L'AUTONOMIE :

Capacité d'un individu à se gouverner lui-même ; y compris à gérer sa dépendance.

C'est une indépendance par rapport à une décision, et non pas par rapport à des moyens.

Elle est à opposer à l'hétéronomie : une autre personne gère ce qui arrive, sans en référer aux besoins et désirs de la personne concernée.

C'est la loi d'autrui.

On mesure le degré d'autonomie à l'aide d'échelles :

•Activité motrice

•Vie relationnelle

•Nursing

•État psychique

•Vie affective

•Vie émotionnelle

Le vieillissement physiologique est responsable d'une baisse des performances des différents organes.

Il n’entraîne pas de baisse des fonctions pouvant être responsables d'une dépendance physique.

La dépendance physique est la conséquence de maladies dont la fréquence augmente avec l'âge.

Il est plus difficile de s'adapter à une modification brutale de ses capacités qu'à leur diminution progressive.

La dépendance psychique revient à une perte d'autonomie imposée de l'extérieur pour de bonnes raisons que le patient ne mesure pas tout à fait ou plus du tout.

Cela pose des problèmes déontologiques.

L'attitude des soignants va être déterminante dans le maintien d'un certain degré d'autonomie.

La sexualité des personnes âgées :

La vieillesse est associée à la baisse de toutes les puissances :

•Physique

•Mentale

•Sociale

•Sexuelle De toute façon, baisse de puissance ne signifie pas impuissance.

La sexualité ne désigne pas seulement les activités et le plaisir qui dépendent du fonctionnement de l'appareil génital, mais toute une série d'excitations et d'activités présentes dès l'enfance, qui présente un plaisir irréductible à l'assouvissement d'un besoin physiologique fondamental et qui se retrouve à titre de composante dans la forme dite "normale" de l'amour sexuel. (Laplanche et Fontalis : dictionnaire de la psychanalyse)

La psychanalyse utilise aussi la notion de pulsion :

•Pulsion de vie : Éros

•Pulsion de mort : Thanatos

La sexualité peut s'entendre comme l'expression d'une pulsion interne à assouvir.

a) Chez la femme :

Le vieillissement physiologique n’entraîne pas de modifications susceptibles d'entraver les relations sexuelles et empêcher d'atteindre l'orgasme.

La ménopause diminue les sécrétions ovariennes et peut entraîner :

•Des troubles urinaires : cause de rapports douloureux.

Facile d'y remédier

•Une mauvaise lubrification vaginale

La ménopause peut entraîner, du fait de l'incapacité à enfanter, peut engendrer des perturbations psychiques :

•Atteinte de l'image de soi

•Intensification des désirs

b) Chez l'homme :

Les changements sont plus nombreux du point de vue de l'activité sexuelle.

La diminution des hormones se traduit par une érection plus lente à venir et sur une éjaculation plus tardive.

Il existe aussi des problèmes de prostate qui ont des répercussions psychologiques.

c) Pénurie des partenaires masculins :

d) La maladie peut influer sur le comportement sexuel :

Le refus de la sexualité des personnes âgées fait partie d'un stéréotype culturel.

Les personnes âgées sont perçues comme laides, malades, impuissantes.

La sexualité des hommes âgés est mieux acceptée que celle des femmes âgées.

On voit les personnes âgées comme nos parents.

Leur imaginer une sexualité nous est insupportable.

Comportements sexuels régressés :

•Alimentation

•Avidité relationnelle

•Plaintes somatiques appelant la palpation

•Plaisir autour de la zone anale

•Exhibitionnisme plus ou moins contrôlé : éventuellement quête d'identité

•Sublimation de comportements sexuels : expression de désirs et de pulsions sur un mode intellectualisé

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