Souvent rendu difficile par l'altération des fonctions supérieures.
Mettre à contribution la famille.
Lui demander d'établir un catalogue mictionnel
b) Examen clinique
:
En deux temps :
•Vessie pleine
•Post-mictionnel ECBU.
Chez l'homme :
• OGE
•Périnée
•Toucher rectal +++
Chez la femme :
•Examen gynécologique
•Frottis systématique
4) EXAMENS PARACLINIQUES
:
a) ECBU :
b) Bilan
:
•Ionique
• Créatininémie
•Urémie
•Glycémie
•Uricémie
c) Échographie pelvienne éventuelle
:
Au terme de ce bilan :
•50% de mécanismes déterminés
•50% de mécanismes indéterminés mixtes
d) Bilan urodynamique
:
Quand c'est possible.
• Débimétrie
•Recherche d'un résidu post-mictionnel
•Pose d'une sonde urinaire
• Cystomanométrie
•1er besoin vers 150 cc
•3ème besoin vers 350 cc
• Profilométrie : bonne transmission entre les pressions
N'est possible que sur des patients lucides, coopérants et motivés.
Possibilité de rester une heure en décubitus.
Éliminer une incontinence fonctionnelle.
Nécessite :
•Un ECBU stérile ou stérilisé.
•Le résultat de l'échographie
•Un agenda mictionnel
Affections les plus fréquentes :
•Incontinence urinaire d'effort
•Instabilité vésicale
•Mictions réflexes
Après exploration urodynamique :
•Insuffisance sphinctériennes : 70%
•Instabilité vésicale : 65%
•Défaut de transmission des pressions : 50%
• Hypo-activité du détrusor moins fréquentes
5) PATHOLOGIES CAUSALES CURABLES :
a) Pathologies proctologiques
:
•Fécalome
•Hémorroïdes et fissure anale
b) Pathologies urologiques
:
•Cystites
•Lithiase
•Tumeur
•Adénome
•Cancer de prostate
•Sténose urétrale
c) Pathologies gynécologiques
:
d) Pathologies neurologiques
:
•Parkinson
• HPN
•Tumeur
•Myélopathie cervico-arthrosique
•Neuropathie diabétique
•Syndrome de la queue de cheval
6) TRAITEMENT
:
La stratégie dépendra de deux facteurs :
•Demande et motivation du patient
•Degré de coopération et de compréhension
a) Traitement curatif
:
Traitement chirurgical d'une pathologie curable : exceptionnelle.
Rééducation : vise à restaurer une bonne contraction du sphincter strié.
Provoque une bonne relaxation du détrusor.
•Programmation mictionnelle
•Rééducation manuelle
•Électrostimulation fonctionnelle
•Biofeedback
b) Conseils pratiques
:
•Faciliter l'accès aux toilettes
•Installation d'un dispositif sur la cuvette
•Vêtements faciles à enlever
•Pose d'alèses
•Diminution des boissons le soir tout en luttant contre la diète hydrique
Dédramatiser l'incontinence, sa rééducation et le port de protections.
Lutter contre la diète hydrique.
c) Traitement palliatif
:
Il est toujours indiqué.
Il est parfois le seul possible :
•Patient non coopérant
•Échec de la rééducation ou du traitement médical
Matériel :
•Matériel absorbant
•Étuis péniens
•Sonde urinaire à demeure
La
rétention urinaire :
Résidu post-mictionnel > 100 ml.
A - ÉPIDÉMIOLOGIE
:
Prévalence de la rétention chronique chez les personnes âgées présentant des troubles vésico-sphinctériens.
13 à 34% selon les auteurs.
B - PHYSIOPATHOLOGIE
:
Obstacle à l'évacuation vésicale :
a) Organique
:
•Prostatique
•Urétral (sténose)
b) Fonctionnelle
:
• Dyssynergie vésico-sphinctérienne
•Médicaments (anticholinergiques qui diminuent l'activité du muscle, inhibiteurs calciques qui relâchent le détrusor)
Hypo-activité du détrusor.
Hyposensibilité du détrusor.
C - BILAN
:
a) Bilan clinique
:
•Interrogatoire +++
•Globe vésical : toucher rectal +++
•Sondage post-mictionnel
b) Bilan paraclinique
:
•ECBU
•Échographie pelvienne ± urorectale
•Voire bilan urodynamique
D - ÉTIOLOGIE
:
a) Atteintes neurologiques
:
•Hémiplégie
•Paraplégie
•Parkinson
•Neuropathies périphériques : diabète
•Troubles neuro-psychologiques
b) Atteintes uro-gynécologiques
:
•Hypertrophie prostatique : adénome ou cancer
•Sténos urétrale
•Infection urinaire
•Tumeur gynécologique
c) Fécalome
:
d) Post-chirurgical
:
Hanche.
E - TRAITEMENT
:
1) TRAITEMENT CURATIF
:
L'objectif est que la vessie ne contienne plus que sa capacité de réservoir.
400 à 450 ml.
a) Traitement étiologique
:
Traitement de la cause.
b) Rééducation
:
Sondage itératif pour :
•Claquage de vessie
• Hypocontractilité
c) Traitement médical
:
Urécholine :
•Après échec de la rééducation
• Hypo-activité du détrusor
Inhibiteurs calciques :
•sténose fonctionnelle urétrale.
d) Traitement palliatif
:
Sondage à demeure.
Incontinence
fécale :
A - PHYSIOLOGIE DE LA DEFECATION
:
1) PHYSIOLOGIE
:
Système sphinctérien :
•Sphincter lisse
•Sphincter strié
La pression sphinctérienne doit être supérieure à la pression intrarectale.
L'angulation recto-anale joue un rôle.
L'ampoule rectale est vide entre deux défécations.
Lorsqu'il y a propulsion d'une selle :
•Distension rectale
•Relâchement du sphincter lisse
•Contraction volontaire du sphincter strié
Puis retour à la normale après adaptation de l'ampoule rectale.
Seuil minimal de sensation : 5 à 20 ml.
Capacité maximale : 250 à 350 ml.
2) DEFECATION NORMALE
:
a) Défécation physiologique
:
Contraction propulsive rectale.
Synergie avec la contraction sigmoïdienne et relâchement des sphincters.
b) Défécation sociologique
:
Différée au moment choisi.
Poussée abdominale volontaire.
Relâchement complet du sphincter lisse : automatique.
Relâchement volontaire du sphincter strié et du plancher pelvien.
Ouverture de l'angle.
Expulsion de la selle par le canal anal.
3) VIEILLISSEMENT DES FONCTIONS ANO-RECTALES
:
La puissance des sphincters décroît peu.
La pression anale de repos est la même jusque vers 70 ans.
La pression de contraction volontaire est égale jusqu'à :
•70 ans chez la femme
•80 ans chez l'homme
Sensibilité rectale.
Diminution de la compliance rectale.
Moins bonne qualité de l'ouverture de l'angle ano-rectal.
4) INCONTINENCE SPHINCTERIENNE
:
a) Insuffisance de contraction volontaire
:
•Lésion neurologique centrale : paraplégie, syndrome de la queue de cheval
•Neuropathie périphérique
b) Destruction partielle ou totale du sphincter
:
Traumatisme par :
•Intervention proctologique
•Déchirure obstétricale
c) Syndrome du périnée descendant
:
Dû aux efforts de poussée chez les vieux constipés terminaux.
Étirement et destruction des fibres nerveuses.
5) DEPASSEMENT DU SYSTEME CAPACITIF
:
a) Réduction du réservoir
:
•Amputation partielle
•Rectite radique : suite à radiothérapie
•Pathologie inflammatoire
b) Plénitude rectale augmentée
:
B - BILAN
:
1) INTERROGATOIRE
:
Dédramatisation +++.
•Antécédents proctologiques et gynécologiques
•Fréquence et consistance des selles
•Constipation récente
•Nature de l'incontinence
2) EXAMEN CLINIQUE
:
Examen proctologique en position génu-pectorale.
Examen gynécologique.
Toucher rectal +++
Examen neurologique :
•Périnée
•Général.
3) EXAMENS PARACLINIQUES
:
Recherche d'une tumeur :
•Anuscopie
• Rectosigmoïdoscopie
ASP.
Calendrier des selles.
Exploration recto-manométrique ±.
C - TRAITEMENT
:
a) Régularisation du transit +++
b) Rééducation
:
•Biofeedback pour dyschésie rectale
•À sensation de plénitude rectale pour les rectums dilatés
•Par électrostimulation pour les insuffisant sphinctériens
•Du comportement défécatoire chez les déments
c) Chirurgical
:
•Prolapsus muqueux
•Syndrome du périnée descendant
•Altération majeure de la statique périnéale
Le
fécalome :
Complication majeure de la constipation.
Incidence très importante.
A - ÉPIDÉMIOLOGIE
:
42% des patients admis en psychiatrie.
B - PHYSIOPATHOLOGIE
:
Voir les incontinences.
C - CLINIQUE
:
•Douleurs abdominales aiguës
•Syndrome pseudo-occlusif : vomissements, arrêt du transit
•Confusion
•Incontinence fécale et urinaire
•Rétention urinaire
•Fausse diarrhée
Éliminer le fécalome avant tout traitement contre la constipation.
Toucher rectal +++
D - PARACLINIQUE
:
ASP.
E - ETIOLOGIE
:
a) Polymédicamentation
:
•Benzodiazépines
•Antihypertenseurs
•Antiacides
•Fer
•Morphiniques
b) Déshydratation
:
c) Perte de mobilité
:
F - TRAITEMENT
:
a) Prévention +++
b) Lavement
:
•Eau
•Paraffine
•Eau oxygénée en cas de résistance mais avec prudence
c) Évacuation manuelle
:
d) Purge colique
:
Après l'évacuation d'un fécalome après une évacuation de fécalome.