Diabète
2 millions de diabétiques en France. Majorité de diabète de Type II.
En journée : peu d’insuline Pendant les repas : pic d’insuline Glycémie normale ≈ 1,10g/l
D1 : sujet jeune, insulinoprivé et diabète insulinodépendant, équilibre plus facile, peu pas régresser et moins de risques de complications → jamais arrêter insuline
D2 : sujet âge mûr, surpoids, insulinorésistance, associations de facteurs de risque, tendance à l’auto aggravation.
Complications :
Facteurs de risque vasculaire : D2, HTA, tabac, dyslipidémie
prise en charge diabétique : pas regarder que la glycémie mais aussi HTA
Complication du D2 au diagnostic :
- rétinopathie
- neuropathie
- néphropathie (40% des dialysés st diabétiques)
- angor, artérite
- IDM, AVC
Équilibre métabolique :
- lg terme : éviter complication chronique du diabète
- court terme : lutter contre hypoglycémie
Essentiel de la prise en charge = hygiène de vie (diététicienne, complications à expliquer sans effrayer, définir différents objectifs).
Hb glyquée : critère pour savoir si on doit changer de traitement, diabétique bien équilibré < 6,5%
Pour diagnostic des complications :
- fond d’œil
- augmentation de la créatinine si rein ne fonctionne plus
- ECG (systématique pour tous les diabétiques)
- Doppler ou artériographie MI
- Coronarographie
Hypoglycémie : < 0,5g /l
Chez diabétique, signes d’hypo peuvent arriver quandd chute brutale de leur glycémie
Stade 1 : glycopénie → faim et asthénie, arrêt insuline par le corps et libération de glucagon
Stade 2 : neuroglycopénie : troubles intellectuels, caractériels, sensoriels, neurologique
Stade 3 : neuroglycopénie profonde → coma profond, calme, sans déshydratation.
prise en charge de l’hypo d’un patient conscient:
- dextro pr confirmer
- 3 sucres et 1 jus (resucrage avec 15g de glucide)
- puis repas ou collation
- contrôle dextro 1h après
prise en charge de l’hypo d’un patient inconscient :
-phase 1 = urgence :
. patient calme → G30%
. agitation/ convulsion → glucagon
- phase 2 = long terme : patient s’alimente sinon G10%
Dans tous les cas, il faut adapter le traitement et comprendre l’hypo (trop de traitement/ alimentation ou trop de traitement/ l’activité).
Hyperglycémie (avec ou sans céonurie) : > 2,5 g/l
Signes : polyurie et polydipsie
Actions : faire boire, injections supplémentaires d’insuline, contrôler régulièrement
Le pied :
Vérifier l’état de la peau et la sensibilité du pied (1 fois/ an)
Palpe les pouls tibiale postérieure et pédieux
Si 1 de ces examens est négatif → risque d’1 pb de pied +++
Un diabétique regarde ses pieds tous les jours, hydratation des pieds.
Diabétique + plaie au pied → médecin
Soin de pied pour un diabétique est très important
Acidocétose :
Carence absolue en Insuline.
Utilise graisses pour produire énergie car ne peut plus utilisé le sucre.
Acidocétose inaugurale ou D1 qui a arrêté son insuline.
Patient arrive déshydraté, hyperglycémie → sucre passe dans les urines (poliurie)
Syndrome polyuropolydipsique
Patient essai de compenser l’acidose → hyperventilation → dyspnée
A l’exam, gaz du sang dont le pH est < 7,40
Traitement : insuline, réhydratation, bicarbonates si < 7,20
Surveillance
Perfusion de sérum physiologique
Dextro toutes les heures
Perf de G5% ou G10% afin de pouvoir continuer l’insuline.
Quand on donne beaucoup d’insuline → hypokaliémie (insuline fait rentrer K dans les cellules).
On supplémente donc en potassium.
pourquoi acidocétose ?
- début diabète
- infection
- arrêt insuline
Traitement oraux du diabète :
• Inhibiteur glucosidase (empêche tube digestif d’absorber le sucre) → Glucor®, Carbose®
• Sensibilisants (facilite l’action de l’insuline sur le foie, tissu adipeux, muscles) → 2 gdes familles :
- Biguanides (favorise perte de poids) : glucophage®, Stagid®
∙CI : grossesse, insuffisance rénale, cardiaque, hépatocellulaire, IRC, cardiopathie ischémique instable.
∙EI : digestifs, débuter à dose progressive et prendre pendant repas
- Diones : Actos®, Avandia®
∙CI : Insuffisance hépatocellulaire, IC grave, grossesse
∙EI : hépatiques, Anémie
• Insulinosécréteurs : force le pancréas à sécréter le peu d’insuline qu’elle peut.
- Sulfamides : Daonil®, Diamicron®, Glibénèse®, Amarel®
∙CI : grossesse, Insuffisance rénale, respi et hépato cellulaire
∙EI : allergie, hypoglycémie
- Glinides : Novonorm® → diminue hémoglobine glyquée
∙CI : insuffisance rénale et hépato cellulaire
∙EI : hypoglycémie moins importante
Autosurveillance :
- appareil percutanée de la glycémie
- prise e la glycémie capillaire
Les Insulines :
• Insuline Ulatralentes : fonctionnes pdt 24h → Lentus®
Inconvénients : allergie et mauvaise cinétique
• Insuline rapide : Actrapid®, Umuline®, Insuman®
Leur chevauchement permet de couvrir les besoins de la journée
• Insuline Ultrarapides : Humalog®, Novorapid®
Fonctionnent immédiatement.
Lors d’un mélange de plusieurs insulines, le chiffre derrière le nom de l’insuline c’est la quantité d’insuline ultrarapide présent dans le mélange.
Adaptation des doses d’insuline :
Glycémie du matin : résultat de l’injection du soir et vis versa
Réveil très sucré → peut être hypo dans la nuit
Les patients sous insuline ont intérêt à ne pas vivre seul.
Diététique :
La diététique est un élément primordial :
- prédominant pour D2
- facteur d’équilibre pour D1
Il est interdit d’interdire.
Le régime doit être en quantité et en qualité identique à celui d’une personne du même âge, sexe, activité et poids.
Objectifs de la prise en charge :
- assurer un bon apport nutritionnel
- éviter les grandes fluctuations glycémiques
- participer au contrôle des facteurs de risque cardio-vasculaire
- aider à prévenir les complications rénales
Attention à la quantité de protéines.
→ Régime personnalisé
Répartition alimentaire : 15% protéines, 35% lipides et 50% glucides
Si surpoids, on diminue au max 1/3 des apports caloriques.
Erreur à éviter : abus de sucrerie, de graisse, des boissons alcoolisées, trop peu de fruits et de légumes, trop peu de fibres et de boissons.
Quantités : les besoins ne sont pas les mêmes selon le sexe, l’âge et l’activité physique.
De plus ils baissent avec l’âge.
Attention à ne pas trop réduire les quantités.
Au minimum 3 repas / jours mais 4 sont souvent conseillés.
Les protéines (protides) : constituant fondamentaux de ts tissus vivants.
Servent à construire, entretenir et renouveler.
On les trouve dans la viande, les œufs, les poissons, fromages, laitages, pain, céréales, légumes secs.
Les graisses (lipides) :
Premier apport énergétique, support des vitamines liposolubles (A, D, E, K), elles interviennent dans la thermorégulation.
Il en faut ni trop ni trop peu.
Attention aux graisses cachées et aux graisses d’ajout.
Les glucides : rôle énergétique. Les 2/3 se trouvent sous formes de glucides complexes (pain, féculents, céréales…) et l’autre tiers sous formes de glucides simples (laitage, fruit, légumes, boissons sucrées).
Alimentation et D2 :
- diminuer d’1/3 les apports si surpoids
- pas de régime trop strict, fantaisiste
- perte de poids douce pour normaliser les glycémies de façon durable
- fractionner en 3 repas / jours et collation si besoin
- aménager le plaisir et négocier les extra
Important :
- arrêter boissons sucrées, diminuer l’alcool
- pas sauter de repas, pas maigrir trop vite
- assurer un minimum de glucides
- limiter les matières grasses d’ajout
Alimentation et D1 :
- pas limiter la ration calorique régulée par l’appétit
- bien répartir prise alimentaire
- pas adapter la prise et les quantités de glucides en fonction de la glycémie.
- collations régulières sont indiquées
Important :
- pas sauter de repas, fractionner en 3 repas/ jours
- mini de glucides de 200g/ jours et le maintenir avec équivalences glucidiques
- toujours manger après injection d’insuline
- repas sans glucide = repas sauté
- boissons sucrées si hypo, avoir toujours un sucre sur soi
- optimiser les résultats grâce aux index glycémiques
Index glycémique : se définit comme le pouvoir hyperglycémiant d’un aliment par rapport à un autre pris comme référence (glucose ou pain).
Il est exprimé en %.
Diabète gestationnel :
Fractionnement en 3 repas et 3 collations pour limiter les montées glycémiques post- prandiales.
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