Examen de la motilité oculaire
Cours d'Ophtalmologie
Reconstitution de l’histoire des
symptômes
:
L’examen de la motilité oculaire est le premier pas, et souvent le
plus important, de l’examen de la motilité oculaire.
Souvent, rien
que la description adéquate de l’histoire des symptômes suffit pour
évoquer le bon diagnostic, comme par exemple dans le cas d’un
patient accusant une diplopie et un ptosis.
Si la reconstitution de
l’histoire a révélé des épisodes semblables dans le passé ainsi qu’un
caractère fluctuant des signes actuels, s’aggravant à l’effort,
s’améliorant au repos, le diagnostic de myasthénie oculaire est le
plus probable.
L’art de la reconstitution de l’histoire des symptômes ne doit pas
être destitué par l’arrivée des nouvelles technologies d’exploration
du système neurovisuel, qui restent des moyens complémentaires
d’évaluation des patients.
Interrogatoire
:
Il précise :
– les antécédents médicaux : existence de diabète, hypertension
artérielle, autres facteurs de risque vasculaire, accidents vasculaires
transitoires, traumatisme orbitaire, dysthyroïdie, sans oublier la
recherche d’un passé carcinologique ou infectieux.
Les antécédents
ophtalmologiques sont également très importants : antécédents de
strabisme et leur prise en charge, chirurgie oculaire récente,
glaucome traité, uvéite, etc ;
– le caractère monoculaire ou binoculaire de la diplopie, une
diplopie monoculaire ayant pratiquement toujours une cause
ophtalmologique et non neurologique ;
– l’ancienneté de la diplopie et son caractère évolutif (caractère
fluctuant dans la journée, fatigabilité à l’effort, amélioration par le
repos, aggravation progressive depuis l’installation).
L’installation
progressive d’une diplopie sur plusieurs jours ou semaines oriente
vers une cause compressive, alors qu’une installation rapide évoque
une cause ischémique ou inflammatoire.
Certaines diplopies ont un
caractère intermittent et peuvent être absentes au moment de la
consultation.
L’installation brutale d’une diplopie peut nécessiter
une prise en charge urgente, le pronostic vital pouvant être engagé ;
– le caractère isolé de la diplopie, ou accompagné d’autres signes
neurologiques, y compris dans le passé (céphalées, vertiges, faiblesse
musculaire, dysesthésies, baisse visuelle transitoire inexpliquée, ptosis).
Inspection
:
Elle permet :
– une évaluation globale du patient, avant même qu’il ne soit assis,
en analysant par exemple sa marche, mais aussi son aspect facial,
son langage, son orientation.
Ainsi, on peut déjà évoquer un contexte
neurologique particulier (ataxie, hémiparésie, myotonie, paralysie
faciale…) ;
– une recherche de position compensatrice de la tête en interrogeant
sur son ancienneté, et à l’aide d’anciennes photographies du patient.
Dans une paralysie oculomotrice, la tête est généralement tournée
dans le sens d’action du muscle paralysé, et le patient regarde à
l’opposé ;
– une recherche d’un défaut évident d’alignement des deux axes
oculaires en position primaire : exotropie, ésotropie ou
hypertropie ;
– un trouble oculomoteur ou palpébral fluctuant.
Examen de l’oculomotricité
:
L’étude de l’oculomotricité, effectuée en étroite collaboration avec
un orthoptiste, doit permettre :
– d’identifier un déficit oculomoteur, éventuellement passé
inaperçu ;
– de localiser la lésion qui en est responsable ;
– de tenter d’établir le diagnostic étiologique de la lésion, après
avoir évoqué les diagnostics différentiels.
L’étude de la motilité oculaire commence par l’étude de la fixation
oculaire avant l’évaluation de l’intégrité des mouvements conjugués
des deux globes oculaires.
L’étude des versions explore les
mouvements oculaires conjugués des deux yeux, alors que
l’étude des ductions explore la motilité de chaque oeil en vision
monoculaire, l’autre oeil étant caché par un écran.
La stricte
normalité des mouvements conjugués, sans diplopie, implique
l’intégrité du système oculomoteur.
A - ÉTUDE DES VERSIONS
(MOUVEMENTS OCULAIRES CONJUGUÉS)
:
Elle explore la capacité des deux globes oculaires à se déplacer de
manière synchrone, symétrique.
Les mouvements oculaires
conjugués sont de deux types : les mouvements saccadiques et les
mouvements de poursuite.
Les saccades sont des mouvements
oculaires très rapides, d’une durée d’une centaine de millisecondes,
vers une cible visuelle, auditive, etc.
L’analyse clinique des saccades
s’effectue en demandant au sujet de diriger rapidement ses yeux
d’une cible à une autre, sur commande.
La poursuite
oculaire est un mouvement lent, continu des yeux et qui a comme
but le maintien stabilisé d’une cible visuelle en mouvement sur la fovea.
L’évaluation précise des saccades et de la poursuite permet
leur quantification (électro-oculogramme, enregistrement par fibres
à infrarouges).
En cas de désordre oculomoteur, l’examen clinique recherche des
arguments pour une atteinte supranucléaire (réflexes
oculocéphaliques, réflexe de Charles Bell, convergence) ou pour une
atteinte d’origine neurogène nucléaire ou périphérique, après avoir
éliminé l’atteinte myogène ou orbitaire.
La réalisation des examens
suivants n’est pas systématique ; elle est orientée par la présentation
du patient et par l’expérience de l’examinateur.
B - RECHERCHE DES RÉFLEXES OCULOCÉPHALIQUES,
OU OCULOVESTIBULAIRES :
Ce complément d’examen est très utile pour préciser si un trouble
oculomoteur est d’origine supranucléaire. En pratique, si la rotation
de la tête permet de « vaincre » la paralysie, il s’agit d’une paralysie
supranucléaire.
À l’inverse, si la limitation oculomotrice est
inchangée lors de cette stimulation vestibulaire, il s’agit d’une lésion
nucléaire ou périphérique.
C - ÉTUDE DE LA CONVERGENCE :
L’exploration de la convergence est utile dans plusieurs situations :
– suspicion d’une ophtalmoplégie internucléaire, lorsque
l’adduction est abolie, alors que la convergence demeure préservée ;
– pathologie pupillaire associée, lorsqu’il existe une pupille peu
réactive à la lumière, mais réactive en convergence (pupille d’Adie) ;
– suspicion d’un syndrome de Parinaud, qui comporte souvent une
paralysie de la convergence ;
– insuffisance de convergence.
D - ÉTUDE D’UN DÉSÉQUILIBRE OCULOMOTEUR :
Elle précise les limitations et les hyperactions des muscles
oculomoteurs.
Cela nécessite une bonne connaissance des actions
principales et du champ d’action de chaque muscle oculomoteur
dans les diverses directions.
La déviation primaire est la
déviation constatée lorsque l’oeil sain est fixateur.
La déviation
secondaire est la déviation constatée lorsque l’oeil atteint est
fixateur ; elle est toujours plus importante que la déviation primaire
dans les atteintes récentes.
L’étude des ductions suffit le plus souvent pour mettre en évidence
une ophtalmoplégie.
Cependant, lorsque l’atteinte oculomotrice est
très limitée, ou lorsque l’on souhaite la quantification du déficit
oculomoteur, il peut être utile d’avoir recours à d’autres méthodes.
1- Examen au verre rouge
:
Il s’agit d’un examen à partir de l’étude subjective de la diplopie, et
qui permet d’identifier un muscle parétique.
L’examen au verre
rouge a l’avantage de révéler des parésies minimes, dans les
positions extrêmes du regard, qui peuvent passer inaperçues avec
d’autres procédés (coordimétrie).
Il a l’avantage d’être réalisable
même chez des patients alités puisqu’il est d’une grande simplicité ;
il suffit d’un point de fixation lumineux et d’un verre translucide
rouge positionné devant un oeil.
Il se pratique en vision de loin ou
de près (torche lumineuse mobile), la position de près est préconisée
surtout chez les personnes âgées ou en cas de traumatisme cervical,
pour éviter les mouvements de rotation du cou.
Pour sa réalisation, il faut se souvenir du champ d’action des
muscles oculomoteurs ainsi que de l’axiome de Desmarres :
lorsque les axes visuels se croisent, les images se décroisent et
inversement.
Après interposition d’un verre rouge devant un oeil (en principe l’oeil atteint), le patient fixe avec les deux yeux en
position primaire un point lumineux.
Ensuite, il déplace les yeux
dans les huit directions du regard, en mettant en jeu à chaque fois
un couple de muscles oculomoteurs (par exemple, lorsque le patient
regarde à sa droite, on explore l’action du droit latéral droit et du
droit médial gauche).
En cas de diplopie, l’écart entre les deux
images perçues par le patient (blanche et rouge) est maximal dans le
champ d’action du muscle paralysé. Ainsi, dans l’exemple précédent
(verre rouge devant l’oeil droit), supposons que la diplopie est
maximale dans le regard latéral droit.
Cela suggère : soit une atteinte
du droit latéral droit, soit une atteinte du droit médial gauche.
Si le
patient signale que le point rouge se situe à droite du point blanc (le
verre rouge étant situé devant l’oeil droit), les deux images sont
décroisées.
Les axes visuels étant croisés, les yeux sont en ésotropie,
et donc il s’agit d’une atteinte du droit latéral droit.
Une diplopie verticale est plus difficile à analyser, mais en procédant
de manière logique et après quelques séances d’entraînement, les
solutions s’imposent d’elles-mêmes.
De manière générale, l’analyse
d’une diplopie au verre rouge peut se résumer à deux étapes (à
condition qu’il y ait un seul muscle atteint) :
– dans cette position du regard, la diplopie est-elle maximale et quel
est le couple musculaire qui peut en être responsable ?
Dans
l’exemple précédent, la diplopie est maximale dans le regard à droite
et les deux muscles potentiellement responsables sont le droit latéral
droit ou le droit médial gauche.
Pour donner un exemple de
diplopie verticale, supposons un écart maximal en bas et à droite, ce
qui signifie une atteinte, soit du droit inférieur droit, soit de l’oblique
supérieur gauche.
À l’issue de cette étape, il est possible de
restreindre le nombre de muscles potentiellement atteints, à deux ;
– quel est l’oeil atteint ?
Pour répondre à cette question, il suffit de
se rappeler que les images se croisent lorsque les yeux se décroisent
et inversement.
Dans l’exemple précédent de diplopie verticale
(verre rouge devant l’oeil droit), si l’image rouge est plus haute que
l’image blanche, l’oeil droit est donc situé plus bas que l’oeil gauche.
Ceci traduit le déficit d’un muscle abaisseur de l’oeil gauche, dans
notre exemple l’oblique supérieur (écart maximal des images dans
le regard en bas à droite).
Certains cas nécessitent une troisième étape avec la manoeuvre de Bielschowsky.
Cette manoeuvre est particulièrement indiquée pour
le diagnostic différentiel entre une atteinte de l’oblique supérieur et
du droit supérieur controlatéral.
L’aggravation d’une hypertropie par l’inclinaison de la tête sur le
même côté indique une paralysie de l’oblique supérieur.
2- Examen sous écran
:
Examen simple, il consiste à pratiquer une occlusion unilatérale puis
alternée de chaque oeil, à l’aide d’un écran opaque ou translucide de Spielmann (ce dernier permet d’observer le comportement de l’oeil
sous écran) pendant que le patient regarde un point de fixation.
L’interposition de l’écran a un effet dissociant et rompt la fusion.
En
cas de déviation (tropie), en démasquant l’oeil occlus, on note les
mouvements de refixation de l’oeil qui est caché.
Lorsque ce
mouvement se fait de dedans en dehors, il s’agit d’une ésotropie,
alors que si le mouvement est inverse, il s’agit d’une exotropie.
Si le
mouvement de refixation se fait vers le bas, il s’agit d’une
hypertropie.
L’examen sous écran a de nombreuses fonctions ; il permet, lorsqu’il est associé à une règle de prismes de Berens, la mesure objective d’une déviation, chiffrée en dioptries
prismatiques.
Le désavantage de ce procédé est l’impossibilité de
mesurer une éventuelle cyclodéviation (dans une atteinte du IV, par
exemple).
3- Examen coordimétrique :
Un examen coordimétrique est basé sur le principe de la confusion
visuelle (superposition de deux images différentes sur deux points
rétiniens correspondants) et d’une dissociation oculaire obtenue avec
des lunettes rouge/vert complémentaires.
Le test de Hess-Lancaster est certainement le plus connu et pratiqué
des examens coordimétriques.
Il s’effectue en ambiance scotopique,
le patient, situé à 1 m de l’écran, étant équipé de lunettes spéciales.
Un verre de couleur différente (par convention, le verre rouge est
placé à droite, le vert à gauche) se trouve devant chaque oeil du
patient, qui est en possession d’une torche projetant un trait
lumineux rouge ou vert (long de 3 à 4 cm).
Le trait doit être placé
dans différentes positions diagnostiques du regard, déterminées par
l’examinateur muni de l’autre torche.
Le changement d’oeil
localisateur est obtenu par l’inversion des torches.
Il est important
d’insister sur le maintien de l’horizontalité ou de la verticalité du
trait lumineux projeté, ce qui permet le dépistage et une évaluation
sommaire d’un éventuel élément torsionnel.
Le test de Hess-Weiss est d’une conception proche de celle du test
de Hess-Lancaster dans sa forme libre ; c’est un procédé simple et
rapide qui s’effectue en ambiance photopique.
Le patient est placé à
50 cm de l’écran quadrillé, et l’inversion des lunettes rouge-vert
permet le changement d’oeil localisateur.
Dans sa forme à choix
multiples, il sollicite la fusion et l’accommodation, pouvant
apprécier les possibilités de compensation sensorielle d’un patient
face à son déséquilibre oculomoteur.
Cette méthode permet de
quantifier une cyclodéviation, lorsque le patient utilise une torche
de Krats et à l’aide d’un rapporteur.
L’examen coordimétrique a l’avantage d’être une mesure
quantitative, reproductible, permettant de suivre l’évolution d’une
paralysie oculomotrice, à condition de conserver les mêmes
paramètres expérimentaux (même correction visuelle par exemple).
Comme pour l’examen au verre rouge, l’évaluation de la déviation
nécessite une bonne coopération du patient et un état sensoriel
conservé.
Si ces conditions ne sont pas remplies, une déviométrie
objective est indiquée (déviomètre de Lavat, synoptomètre).
E - ANALYSE DES RÉSULTATS :
Il est classique d’affirmer que le schéma (le carré) plus petit indique
l’oeil paralysé, ce qui s’explique par le fait que dans une atteinte récente, la déviation secondaire est plus importante que la déviation
primaire.
À l’inverse, dans une atteinte ancienne avec passage à la
concomitance, il est très difficile, voire impossible de préciser le
déficit initial à la seule lecture du graphique (symétrie des schémas).
1- Atteinte du nerf trochléaire :
Le diagnostic différentiel entre une atteinte congénitale (ou très
ancienne) qui se décompense tardivement et une atteinte acquise,
récente, est difficile.
Le diagnostic différentiel entre une
atteinte de l’oblique supérieur d’un côté et une atteinte du droit
supérieur controlatéral peut être difficile, surtout lorsque le déficit
est ancien avec passage à la concomitance.
Quelques arguments
peuvent être utiles essentiellement la manoeuvre de Bielschowsky, éventuellement sensibilisée par un examen au verre
rouge.
La suspicion clinique (souvent dans un contexte posttraumatique)
d’une atteinte bilatérale du IV est confortée
par l’examen coordimétrique, d’aspect typique.
La composante torsionnelle est essentielle dans le diagnostic d’une atteinte de
l’oblique supérieur, bien que rarement exprimée par le patient et
difficile à évaluer objectivement.
2- Atteinte du nerf moteur oculaire commun (III) :
Le schéma coordimétrique d’une paralysie totale du III est très
évocateur, avec son petit quadrilatère du côté de l’oeil atteint.
3- Atteinte du nerf abducens (VI)
:
Elle ne pose pas de difficulté diagnostique dans sa forme récente,
unilatérale.
En revanche, lorsque l’atteinte est ancienne avec
passage à la concomitance, il est très difficile de la différencier d’une
atteinte bilatérale (les schémas coordimétriques des deux yeux
deviennent symétriques).
Champ visuel binoculaire du regard
:
Le champ visuel binoculaire du regard correspond à l’espace perçu
conjointement par les deux yeux lors de leur déplacement dans
toutes les directions du regard.
L’examen s’effectue à la coupole de
Goldmann.
Le patient équipé de lunettes dissociantes (verre rouge
devant un oeil, verre vert devant l’autre oeil), tête fixe, suit du regard
le déplacement du spot lumineux indice V/4 et signale le
dédoublement du spot.
Ainsi, on peut délimiter les zones de vision
monoculaire, les zones de fusion et les zones de diplopie.
Le champ
visuel binoculaire du regard permet d’objectiver la gêne
fonctionnelle causée par la diplopie et de suivre l’évolution
de la paralysie oculomotrice dans le temps.
Autres éléments d’examen clinique
:
A - EXAMEN DE L’OCULOMOTRICITÉ :
L’examen de l’oculomotricité doit toujours être complété par une
analyse fine des pupilles.
Une atteinte pupillaire parasympathique
(mydriase) dans un contexte de diplopie peut constituer une
urgence, et doit faire éliminer une paralysie extrinsèque et
intrinsèque du III par compression anévrismale.
B - EXAMEN DES PAUPIÈRES :
L’examen des paupières recherche un dysfonctionnement neurogène
(attteinte du VII, du III, syndrome de Claude Bernard-Horner,
atteinte supranucléaire), myogène (ophtalmoplégie progressive
extrinsèque, maladie de Steinert) ou de la jonction neuromusculaire
(myasthénie, botulisme, etc).
C - EXAMEN DES ORBITES :
L’examen des orbites est primordial, car bon nombre de diplopies
ont leur origine à ce niveau. Le meilleur moyen clinique pour mettre
en évidence une cause orbitaire est le test de duction forcée.
Cet
examen peut s’effectuer en consultation sur un globe oculaire
anesthésié, en le mobilisant dans toutes les directions du regard à
l’aide d’une tige en coton ou par une prise délicate à l’aide d’une
pince au limbe (au niveau de l’insertion du muscle opposé à la
direction déficitaire).
Il est important de mobiliser le globe dans la
direction dans laquelle le patient ne le peut pas, afin d’évaluer s’il
existe une résistance mécanique.
Par exemple, lors d’une diplopie
verticale vers le haut avec un test de duction positif (restriction
imposée par le droit inférieur), on suspecte une fibrose de ce dernier
muscle, comme dans une orbitopathie dysthyroïdienne.
Le test de duction forcée doit être interprété avec prudence dans les atteintes
anciennes, en raison de l’existence de « faux positifs ».
La découverte
d’un syndrome restrictif est suivie de la réalisation d’une imagerie
orbitaire.
D - EXAMEN DES AUTRES NERFS CRÂNIENS :
La recherche d’une atteinte des autres paires crâniennes (en
particulier le V, le VII, le VIII) est systématique, car elle peut avoir
une valeur de localisation lésionnelle.