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Urologie
Diététique
Cours d'urologie
 

 

L'insuffisance rénale :

1) DEUX SORTES :

a) Aiguë :

Brutale défaillance de la fonction rénale.

Entraîne en quelques jours une rétention des déchets azotés.

Cela conduit rapidement à une situation incompatible avec la vie :

•Un état d'acidose

•Une hyperkaliémie

b) Chronique :

Insuffisance progressive et définitive du nombre de néphrons fonctionnels.

Aboutit à une diminution des fonctions du rein :

•Contrôle du milieu intérieur

•Contrôle de la tension artérielle

•Contrôle de l'érythropoïèse

•Contrôle du métabolisme phosphocalcique

2) TRAITEMENT :

Bilan d'urgence pour mettre en évidence une cause curable.

Exemple : lithiase qui bouche les canaux excrétoires.

Le principe thérapeutique consiste dans l'épuration extrarénal : hémodialyse.

3) DIETETIQUE :

Qu'elle soit aiguë ou chronique, l'insuffisance rénale entraîne des perturbations métaboliques qui vont nécessiter la mise en place d'un régime.

Celui-ci sera plus ou moins sévère, selon les cas.

Mais les critères à surveiller seront toujours les mêmes :

a) Apports énergétiques et protéiques :

Deux façons d'exprimer les besoins énergétiques :

•Dans l'absolu

•Par Kg de poids

L'apport énergétique doit être suffisamment important pour éviter tout catabolisme azoté endogène.

L'apport moyen est de 35 à 40 kCal/kg/jour.

Dépend de l'état du patient.

Tout en sachant que pour l'insuffisance rénale aiguë : le malade a du mal à s'alimenter.

L'apport protidique doit être contrôlé.

Accumulation de déchets azotés, pas ou peu éliminés.

Autrefois, on faisait des régimes très hypoprotidiques.

Aujourd'hui, on est moins stricts : 0,6 à 0,8 g de protides/kg/jour.

1,5 à 1,8 g/Kg/jour normalement.

Se module en fonction de la créatininémie.

On surveille étroitement les constantes biologiques afin d'adapter le régime.

Le reste de l'énergie est apporté :

•1/3 par les lipides

•2/3 par les glucides

b) Apports hydriques :

Ils doivent être adaptés chaque jour en fonction des pertes :

•Urinaires

•Digestives : diarrhées, vomissements

L'apport sodé est adapté à chaque malade en fonction des pertes :

•Pour les insuffisants rénaux chroniques, on descend rarement au dessous de 4 g par jour

Sauf en cas d'hypertension ou d'œdème

•Pour l'insuffisant aigu, on peut avoir des restrictions plus importantes

c) Apports potassiques :

La plupart du temps, les patients ont une hyperkaliémie. Normale : 5,5 mmol/L.

Dans le cas d'une insuffisance chronique, le taux de potassium est contrôlé lors de chaque dialyse.

Tous les produits de régime sans sel sont interdits.

De même pour les fruits et les légumes verts riches en potassium.

Les cuire dans deux eaux différentes : on peut arriver à réduire le potassium de 50%.

Bien souvent, cela donne une alimentation un peu monotone.

Régime plus difficile à suivre l'été.

d) Apports phosphoriques

Souvent, on rencontre une hyperphosphorémie.

L'hémodialyse :

Épuration extrarénale du sang.

Le sang est filtré par une machine contenant des résines échangeuses d'ions.

La durée moyenne est de 3 à 4 heures.

Un peu plus si le patient a pris du poids.

Doit être faite trois fois par semaine.

Les besoins énergétiques sont aussi de 35 à 40 kCal/kg/jour.

Pour les protéines, on pourra aller jusqu'à 1 à 1,2 g/kg/jour.

Ce sont des gens qui mangent peu en règle générale : souvent dénutris en protéines.

Au niveau des lipides, il y a un choix qualitatif.

On privilégie l'apport en acides gras poly-insaturés afin de préservé l'état vasculaire.

a) Pour les glucides :

30 à 40% des patients dialysés ont une hypertriglycéridémie.

On limite les glucides simples.

b) Pour les apports hydriques :

On autorise la compensation des pertes plus 500 ml/jour.

c) Potassium :

On autorise un aliment riche en potassium juste avant la dialyse.

d) Phosphore :

Il est rigoureusement limité

e) Sodium :

Personnalisé.

4 à 5 g de chlorure de sodium par jour.

En règle générale, on module en fonction du patient.

Il faut souvent prévoir une supplémentation en fer. Fréquence des anémies.

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