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Pneumologie
Anatomie du système respiratoire
Cours de pneumologie
 
Le but de l'appareil respiratoire est d'apporter aux cellules, avec l'aide du système cardio-vasculaire, l'oxygène dont elles ont besoin.

Le métabolisme ainsi déclenché entraîne la libération d'oxyde de carbone qui doit être éliminé.

L'appareil cardio-vasculaire transporte les gaz dissous par l'intermédiaire du sang.

 

Les voies respiratoires :

A - LA TRACHEE :

L'air emprunte les voies respiratoires et arrive dans la trachée.

Conduit fibro-cartilagineux de 12 cm de long qui s'étend du larynx à la 5ème vertèbre dorsale, à la hauteur de laquelle il se divise en bronches souches droite et gauche.

Cylindre aplati constitué de 15 à 16 anneaux cartilagineux, unis par un tissu fibro-élastique.

Chaque anneau a une forme de "c", fermé par un muscle lisse appelé membraneuse trachéale.

La trachée se trouve devant l'œsophage.

Elle est située derrière la thyroïde au niveau du cou et la crosse aortique au niveau du thorax.

Elle est tapissée d'une muqueuse épitéliale stratifiée qui contient deux types de cellules :

•cellules à mucus dont les sécrétions agglomèrent les impuretés de l'air

•cellules vibratiles qui repoussent les poussières vers le haut.

Rôle de conduction de l'air et de protection.

B - LES BRONCHES :

La trachée se termine à l'angle sternal par l'éperon trachéal où se fait la bifurcation entre bronche souche droite et bronche souche gauche.

Cette séparation forme un Y inversé au niveau de la 5ème vertèbre thoracique dénommée la carène.

A partir de là, les bronches vont pénétrer dans les poumons en formant le pédicule pulmonaire au niveau du hile avec les veines, les artères pulmonaires et les vaisseaux lymphatiques.

Les bronches souches se divisent d'abord en bronches lobaires:

•Trois à droite

•Deux à gauche Puis elles se séparent encore pour donner des bronches segmentaires.

Enfin elles se ramifient en bronchioles terminales.

La structure des bronches est la même que celle de la trachée.

Elle sont constituées d'anneaux de cartilage reliés par du tissu fibro-élastique.

Les anneaux disparaissent au niveau des bronchioles où il n'y a plus que du muscle lisse.

Les poumons :

A - GENERALITES :

Ils s'étendent de la coupole diaphragmatique qui forme leur base, à l'apex situé au sommet, environ 3 cm au dessus de la clavicule.

La face costale, arrondie, épouse les côtes de la cage thoracique.

La face médiane délimite le médiastin.

C’est là que se trouvent le hile et le pédicule pulmonaire.

Le poumon droit est divisé en trois lobes.

Il est plus lourd (700 g) et plus épais que le poumon gauche.

Il présente deux scissures ou sillons interlobaires.

Le poumon gauche est plus léger (600 g) et ne comporte que 2 lobes et une seuls scissure interlobaire.

Il est embrevé à sa base par l'incision cardiaque.

Chaque poumon est entouré de deux couches de membranes séreuses indépendantes qui les protègent et que l'on appelle les plèvres.

•Couche externe contre la cage thoracique : plèvre pariétale (feuillet pariétal de la plèvre).

•Couche interne, qui touche le poumon : plèvre viscérale (feuillet viscéral).

Entre les deux se trouve une cavité qui contient le liquide pleural, lubrifiant sécrété par les membranes et qui va permettre le mouvement respiratoire et éviter les frictions.

L'inflammation de ces feuillets provoque la pleurésie.

La cavité pleurale peut être le siège d’un épanchement pleural :

•Liquidien : hémothorax

•Gazeux : pneumothorax

B - STRUCTURE :

Chaque poumon est formé par la juxtaposition de plusieurs lobules pulmonaires.

Chaque lobule fonctionne comme un poumon miniature recevant une bronchiole, une artériole pulmonaire, donnant naissance à une veinule.

Elle reçoit également des nerfs et des vaisseaux lymphatiques.

Chaque bronchiole terminale va se terminer par une ramification de sacs appelés acinus dont la paroi très mince est bosselée.

Chaque bosse constitue une alvéole pulmonaire.

•300 millions d'alvéoles environ

•70 m2 de surface d'échange gazeux.

La paroi des alvéoles est constituée par une seule couche de cellules.

La face interne de ces cellules est en contact avec l'air amené par les bronchioles.

Cette paroi interne est revêtue d'un film liquidien mince, sécrété par les cellules alvéolaires, constitué de surfactant : composé phospholipido-protéïque (problèmes chez les nouveau-nés quand il n’existe pas).

La face externe est tapissée par les capillaires pulmonaires.

Le sang est séparé de l'air par la paroi alvéolaire, le film liquidien et la paroi des vaisseaux capillaires.

C'est là que se produit la diffusion de l'oxygène et du gaz carbonique entre l’air et le sang, à travers ces membranes.

C - VASCULARISATION :

a) Fonctionnelle :

Circulation vasculaire par laquelle va s'effectuer l'oxygénation.

•Artères pulmonaires et leurs ramifications qui véhiculent le sang désoxygéné.

•Veines pulmonaires (deux dans chaque poumon) drainant le sang oxygéné.

C'est la petite circulation.

b) Nutritive :

Vascularisation propre du poumon, constituée par l'ensemble des vaisseaux bronchiques :

•Artères bronchiques (une à droite et une à gauche), qui partent de la crosse de l'aorte.

•Veines bronchiques qui suivent le même trajet et aboutissent dans la veine cave supérieure.

C'est une partie de la grande circulation.

La respiration :

C'est un phénomène mécanique.

L'air que l'on respire est constitué de 21% d'oxygène et 79% d’azote.

A - LE MOUVEMENT RESPIRATOIRE :

L'air expiré contient environ :

•16% d'oxygène

•79% d'azote

•5% de CO2

L'inspiration c'est le temps actif nécessitant la contraction de la cage thoracique et du diaphragme (2 s).

L'expiration est un temps passif ne nécessitant que le relâchement des muscles.

Temps double de celui de l'inspiration (3 à 4 secondes)

La respiration normale s'appelle eupnée.

La respiration trop rapide : tachypnée

La respiration trop lente : bradypnée

B - ORGANES DE LA MECANIQUE RESPIRATOIRE :

1) LA CAGE THORACIQUE :

La cage thoracique a la propriété de se déformer grâce à l’élasticité des cartilages costaux et aux mouvements des articulations ; ce qui permet le mouvement respiratoire.

Les côtes et le sternum se déplacent à chaque mouvement.

2) LES MUSCLES INSPIRATOIRES :

Le plus important est le diaphragme.

Couche de muscles squelettiques qui constituent le plancher de la cage thoracique.

Il s’aplatit et son dôme s'abaisse.

En s'abaissant il va élargir le diamètre de la cage thoracique et pousser tous les viscères.

Cela déplace 2/3 de l'air qui pénètre dans les poumons.

Dans l'inspiration rentrent également en ligne de compte les muscles intercostaux externes qui renforcent le mouvement de soulèvement des côtes et du sternum.

Les muscles sterno-cléïdo-mastoïdiens n'ont un rôle que dans l'inspiration forcée; de même que les muscles scalènes.

3) LES MUSCLES EXPIRATOIRES :

L'expiration est passive.

Elle se fait par relâchement des muscles inspiratoires pour retourner à une capacité minima de la cage thoracique.

Dans l'expiration forcée interviennent les muscles intercostaux internes et les abdominaux.

4) LES PLEVRES :

Les plèvres accompagnent le mouvement respiratoire.

•Plèvre pariétale solidaire de la cage thoracique ;

•Plèvre viscérale solidaire des poumons.

C - LOI DE BOYLE :

Pour que l'air puisse entrer dans les poumons, la pression des poumons doit être inférieure à la pression atmosphérique : 760 mmHg.

Pour l'expiration, la pression intra-pulmonaire doit être supérieure à la pression atmosphérique.

La régulation du mouvement respiratoire :

A - LES CENTRES RESPIRATOIRES :

Mouvement automatique indépendant de notre volonté.

Les centres nerveux qui commandent ce mouvement sont situés au niveau du tronc cérébral.

•Centre de rythmicité qui commande le rythme des mouvements

•Centre pneumotaxique qui coordonne les mouvements

•Centre apneustique qui a un rôle de coordination et de sécurité du mouvement en cas de défaillance du pneumotaxique.

B - CONTROLE DES CENTRES RESPIRATOIRES :

Les centres qui se trouvent au niveau du cortex cérébral peuvent modifier volontairement la respiration.

Action de tout ce qui est stimuli réflexe.

Le poumon possède des structures sensibles qui lui permettent de réagir (mécanorécepteurs).

Réflexe de Breuer-Hering.

Les changements de métabolisme (fièvres, exercice musculaire) sont des stimuli qui vont commander des changements de rythme.

Existence de chémorécepteurs qui renseignent sur la composition chimique du sang :

•Sa teneur en gaz carbonique

•Sa teneur en oxygène

•Son taux d’acidité

Ils vont entraîner une réaction ventilatoire compensatrice :

•Hyperventilation

•Hypoventilation.

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