Menace d’accouchement prématuré Cours de
Gynécologie
Définitions
:
La prématurité se définit par la survenue d’un accouchement
avant 37 et après 22 semaines d’aménorrhée (SA).
La prématurité représente environ 5 à 7% de tous les
accouchements en France.
La menace d’accouchement prématuré est l’existence de
contractions utérines et de modifications du col utérin
entre 22 et 37 semaines d’aménorrhée.
On estime que
seulement 20 % environ des menaces aboutissent
effectivement à un accouchement prématuré.
Étiologie :
Les causes de prématurité sont multiples.
Au premier
rang des causes retrouvées se trouvent les infections
mais la plupart des accouchements prématurés (environ
2 sur 3) surviennent sans cause évidente.
On distingue des facteurs favorisants et des causes
directes de l’accouchement prématuré.
A - Causes maternelles :
1- Facteurs favorisants
:
Ils sont nombreux :
– antécédents d’accouchement prématuré, de rupture
prématurée des membranes, de fausse couche tardive
(pour certains d’interruption volontaire de grossesse
ou de curetage) ;
– primiparité ;
– âge maternel compris entre 18 et 35 ans ;
– niveau socio-économique défavorisé ;
– conditions de travail pénibles, transports longs.
2- Infection :
• Infections vaginales ou cervico-vaginales ascendantes
:
– les infections cervico-vaginales sont responsables
d’une réaction inflammatoire qui peut induire des
contractions et des modifications du col utérin.
Les
germes les plus fréquemment en cause sont : le streptocoque b-hémolytique du groupe B (streptocoque B),
E. coli, les autres bacilles gram-négatifs et la vaginose
bactérienne ;
– la vaginose bactérienne n’est pas une vaginite ; il
s’agit d’un déséquilibre de la flore vaginale normale
avec disparition de la flore de Döderlein (lactobacilles,
producteurs d’acide lactique), alcalinisation du
pH vaginal (> 5,5) et prolifération de germes le plus
souvent anaérobies : Gardnerella vaginalis, Peptostreptococcus,
Mobiluncus, Bacteroïdes fragilis,
Ureaplasma urealyticum…
• Chorioamniotite (voir causes ovulaires).
• Les autres infections sont l’infection urinaire, basse
(cystite) ou haute (pyélonéphrite), et toute infection sévère.
3- Causes utérines :
• Béance cervico-isthmique : il s’agit d’une incompétence
du col qui s’ouvre précocement au cours de la grossesse.
Le diagnostic repose essentiellement sur les antécédents :
fausse(s) couche(s) spontanée(s) tardive(s), ou accouchement
très prématuré en l’absence d’autre étiologie
patente.
Certains examens (controversés) peuvent étayer
le diagnostic : test à la bougie (passage facile d’une bougie
de Hegar no 8), hystérographie (élargissement du défilé cervico-isthmique) ou hystéroscopie.
L’existence d’une
béance avérée impose des mesures préventives de repos
et peut justifier la réalisation d’un cerclage (faufilage
d’un fil non résorbable autour du col permettant de
diminuer le risque d’ouverture prématurée).
• Exposition in utero au Distilbène (DES) : ce traitement
a été prescrit à des femmes enceintes jusqu’en 1975
environ.
Les filles de ces femmes traitées peuvent présenter
à des degré divers des malformations utérines
(hypoplasie, utérus « en T »), cervicales (hypoplasie
cervicale, béance cervicale) ou vaginales (adénose
vaginale, adénocarcinome vaginal).
B - Causes ovulaires :
On entend par ovulaire tout ce qui dépend du foetus et de
ses annexes : placenta, membranes, liquide amniotique.
1- Causes foetales :
Les causes foetales pouvant être à l’origine d’un accouchement
prématuré sont : les grossesses multiples
(jumeaux, triplés…), certaines malformations foetales,
notamment par le biais d’un hydramnios (atrésie de
l’oesophage, atrésie duodénale…).
2- Causes liées aux membranes et au liquide
amniotique :
• Rupture prématurée des membranes : l’ouverture
prématurée (avant l’entrée en travail) de la poche des
eaux, lorsqu’elle survient avant 37 SA, est un facteur de
risque majeur d’accouchement prématuré, notamment
d’origine infectieuse.
La disparition de la barrière
membranaire favorise l’infection ascendante à partir de
germes vaginaux et la survenue d’une chorioamniotite.
Le diagnostic est évoqué devant un écoulement vaginal
de liquide clair.
Il peut être confirmé par un simple
examen au spéculum révélant un écoulement de liquide
provenant de l’orifice cervical.
Dans certains cas, le
diagnostic peut être étayé par un test pH colorimétrique
(le pH vaginal normal est acide, il devient alcalin en cas
de rupture des membranes) ou par un test à la diamineoxydase
(DAO).
• Chorioamniotite : la chorioamniotite est une infection
ovulaire.
Elle survient le plus souvent après une rupture
prématurée des membranes.
Elle se traduit par l’existence
d’au moins 2 des signes suivants :
– fièvre maternelle supérieure ou égale à 37,8 °C ;
– tachycardie foetale supérieure à 160 batt/min ;
– contractions utérines ;
– tachycardie maternelle ;
– hyperleucocytose supérieure à 18 000.
• Hydramnios : l’hydramnios est l’existence d’une
quantité excessive de liquide amniotique.
La surdistension
utérine qu’il provoque peut entraîner des contractions
utérines et un accouchement prématuré.
Le diagnostic peut être évoqué devant une hauteur utérine
excessive et doit être confirmé par échographie obstétricale.
Les causes d’hydramnios peuvent être maternelles
(diabète gestationnel ou permanent) ou foetales (malformation,
myasthénie, myopathie…), parfois il est idiopathique.
3- Causes placentaires
:
Certaines anomalies de placentation peuvent favoriser
un accouchement prématuré : notion de métrorragies au
premier trimestre de la grossesse, placenta prævia,
hématome rétroplacentaire (habituellement, il existe un
contexte particulier de métrorragies et de contracture
utérine, parfois, le tableau peut être atypique, évoquant
une menace d’accouchement prématuré).
C - Prématurité induite :
Cas particulier où l’accouchement prématuré n’est pas
spontané mais provoqué par décision médicale devant
une situation à risque de mort foetale ou de séquelles
pour l’enfant : souffrance foetale, retard de croissance
intra-utérin sévère…
L’accouchement peut être provoqué
par un déclenchement ou par césarienne selon les cas.
Diagnostic :
Signes cliniques :
1- Signes fonctionnels :
Les contractions utérines sont souvent typiques, ressenties
par la patiente comme une douleur abdominale intermittente,
survenant à intervalles réguliers, de fréquence
variable mais d’autant plus sévères que la fréquence est
élevée (toutes les 5 à 10 min), coïncidant avec un durcissement
de la paroi de l’utérus.
Elles peuvent prendre une forme atypique : douleurs
lombaires basses intermittentes, non latéralisées, simple
durcissement de la paroi abdominale sans douleur
ressentie, sensation de pesanteur pelvienne.
L’interprétation de ces symptômes peut être difficile car
des contractions physiologiques peuvent exister en fin
de grossesse normale.
2- Examen physique
:
Le palper abdominal peut percevoir des contractions
utérines.
La mesure de la hauteur utérine peut faire suspecter un
hydramnios (hauteur excessive par rapport au terme).
Le
toucher vaginal est l’examen clé, permettant de percevoir
les modifications du col utérin.
Les différents points
suivants sont notés : longueur, position, consistance,
dilatation et hauteur de la présentation du foetus.
Au
cours d’une grossesse normale, le col reste long, postérieur,
tonique, fermé et la présentation haute.
Au cours
de la menace d’accouchement prématuré, le col se
raccourcit, se ramollit, s’ouvre et devient plus centré.
Parallèlement, la présentation descend et le segment
inférieur de l’utérus devient amplié.
3- Examens complémentaires :
• Examens à visée diagnostique : la tocographie permet
de visualiser la fréquence des contractions utérines
à l’aide d’un capteur mécanique placé sur l’abdomen de
la patiente.
L’échographie du col peut permettre de pallier la subjectivité
de l’examen clinique en mesurant directement la
longueur du canal cervical. Un col de longueur normale
(à titre indicatif > 30 mm) est associé à un risque très
faible d’accouchement prématuré.
• Examens à visée étiologique : bilan infectieux (prélèvement
vaginal et ECBU systématiques).
• Examens à visée préthérapeutique : lorsqu’un traitement
par b-mimétiques est envisagé.
Traitement :
A - Repos :
En cas de menace d’accouchement prématuré sévère
(terme précoce, col très modifié), le repos est débuté en
hospitalisation
En cas de menace modérée, le repos peut être institué à
domicile, parfois avec des mesures d’accompagnement
par une sage-femme à domicile, voire une hospitalisation
à domicile.
B - Traitement de la cause :
Il est indispensable lorsqu’une cause a été mise en
évidence.
Le bilan d’une menace d’accouchement prématuré
comporte donc dans tous les cas, indépendamment de la
clinique un prélèvement vaginal avec recherche de
germes pathogènes et de vaginose bactérienne et un
examen cytobactériologique des urines.
C - Tocolytiques :
Les tocolytiques, traitement visant à arrêter ou diminuer
les contractions utérines, n’ont qu’une action symptomatique.
Les tocolytiques de référence jusqu’à aujourd’hui
sont les b-sympathomimétiques (salbutamol).
Cependant, ces molécules présentent des effets secondaires
parfois sévères et peuvent être responsables
d’accidents cardiovasculaires graves.
Leur utilisation
doit donc être précédée d’un bilan préthérapeutique
complet.
D’autres molécules, d’utilisation plus simple,
ayant moins d’effets secondaires et semblant aussi efficaces
sont en cours de développement : les inhibiteurs
calciques et les anti-ocytocine.
1- bêta-mimétiques :
• Contre indications :
– absolues : cardiopathie maternelle (valvulopathie,
troubles du rythme, cardiomyopathie ; hypocalcémie ;
hyperkaliémie) ; contre-indication à la tocolyse : chorioamniotite,
hématome rétroplacentaire… ; hyperthyroïdie
;
– relatives : diabète (gestationnel ou non) mal équilibré ;
métrorragies sévères d’origine indéterminée ; hypertension
artérielle, prééclampsie sévère.
• Complications, accidents : hypokaliémie, hyperglycémie,
troubles du rythme cardiaque, oedème aigu du
poumon, décès maternel.
• Bilan préthérapeutique : interrogatoire (+++), auscultation
cardiaque (+++), électrocardiogramme, ionogramme
sanguin, glycémie pour certains.
• Mode d’administration, posologie : le traitement est
débuté par voie IV (salbutamol [Salbumol] : 5 ampoules
dans 500 mL de sérum physiologique ou de B21 (éviter
le sérum glucosé qui favorise une hyperglycémie).
Débuter par une perfusion contrôlée (pompe péristaltique
ou autre contrôleur de débit) à 25 mL/h pendant 1 h.
Le débit n’est augmenté qu’en cas de persistance des
contractions et doit être limité au débit minimal efficace.
Ne jamais dépasser une fréquence cardiaque maternelle de
120 batt/min, même en cas d’inefficacité de la tocolyse.
Après 48 h de traitement, si les contractions utérines
sont jugulées, le relais est généralement pris par une
forme orale (Salbumol, 4 à 6 comprimés/j).
L’arrêt du traitement est impératif en cas d’effets secondaires
sévères. Dans tous les cas, la tocolyse n’est pas prescrite
ou poursuivie au-delà de 37 semaines d’aménorrhée.
2- Inhibiteurs calciques :
Les inhibiteurs des canaux calciques ont une action
myorelaxante sur les fibres musculaires lisses vasculaires
et utérines. Leur utilisation comme tocolytique
fait appel à la nifédipine par voie orale (Adalate 20 LP 1
comprimé 3 fois par jour ou Chronadalate 1 comprimé 2
fois par jour) ou à la nicardipine par voie orale (Loxen
50 LP 1 comprimé 2 à 3 fois par jour) ou intraveineuse.
Les effets secondaires sont modérés et nécessitent
exceptionnellement une interruption du traitement : flush,
céphalées, veinite au point de perfusion (nicardipine),
oedèmes, rarement hypotension. L’efficacité semble au
moins comparable à celle des b-mimétiques.
3- Anti-ocytocine :
Analogues de structure de l’ocytocine entrant en compétition
au niveau de ses récepteurs, les anti-ocytocine ont
obtenu très récemment l’autorisation de mise sur le
marché.
Leur efficacité semble comparable à celle des b-mimétiques mais leur tolérance est supérieure (moins
d’interruptions du traitement en rapport avec les effets
secondaires).
4- Autres tocolytiques :
La progestérone naturelle a longtemps été utilisée alors
que son efficacité n’a pas été démontrée formellement.
Son emploi peut favoriser la survenue d’une cholestase
gravidique et elle n’est pratiquement plus employée.
Les antispasmodiques de type phloroglucinol (Spasfon)
sont largement prescrits mais leur efficacité n’est nullement
établie.
Les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines (antiinflammatoires
non stéroïdiens) sont des tocolytiques
efficaces mais peuvent provoquer des effets secondaires
foetaux potentiellement sévères : fermeture prématurée
du canal artériel, hypertension artérielle pulmonaire,
insuffisance rénale, oligoamnios.
Ils ne sont utilisés que
de manière ponctuelle (généralement pas plus de 48 h),
en cas d’échec ou de contre-indication d’un autre traitement.
D - Mesures visant à améliorer le pronostic
néonatal en cas d’accouchement prématuré :
1- Corticoïdes (maturation pulmonaire foetale) :
En cas d’accouchement prématuré, les principales complications
néonatales sont respiratoires (maladie des
membranes hyalines) et neurologiques (hémorragies intraventriculaires).
L’administration maternelle de corticoïdes
passant la barrière placentaire (bétaméthasone,
dexaméthasone) en cas de menace d’accouchement
prématuré permet de réduire l’incidence de ces 2 complications
ainsi que la mortalité néonatale, principalement
en cas d’accouchement avant 34 SA.
Les contre-indications des corticoïdes sont rares : chorioamniotite
clinique, ulcère gastro-duodénal évolutif.
La rupture prématurée des membranes n’est pas une
contre-indication.
De même, le diabète n’est pas une
contre-indication absolue.
Le traitement s’administre par voie IM par cures de 48 h,
éventuellement répétées une semaine plus tard.
2- Transfert en maternité de niveau adapté :
Les maternités sont classées selon la possibilité de prise
en charge pédiatrique depuis le niveau 1 (pas de néonatologie)
jusqu’au niveau 3 (présence d’une unité de
réanimation néonatale).
L’accueil d’un grand prématuré doit se faire, lorsque
cela est matériellement possible, dans une maternité de
niveau 3 afin de réduire les risques de complications
néonatales.
Un « transfert in utero » doit être organisé
depuis une maternité de niveau 1 ou 2 vers un niveau 3 en
cas de menace d’accouchement prématuré avant 32 SA.
E - Prévention
:
Certaines patientes sont à haut risque d’accouchement
prématuré dès le début de la grossesse :
– antécédent d’accouchement prématuré ;
– antécédent de rupture prématurée des membranes ;
– antécédent de fausse couche tardive ;
– malformation utérine ;
– exposition in utero au Distilbène connue…
Certaines mesures préventives peuvent être prises selon
les cas :
– modification des conditions de travail si possible ;
– arrêt de travail précoce ;
– cerclage du col utérin en cas de béance.
Conduite à tenir :
Devant une patiente ayant des contractions utérines et
des modifications cervicales, la conduite à tenir est la
suivante :
A - Évaluation pronostique :
Les critères de gravité d’une menace d’accouchement
prématuré sont : terme précoce ; modifications importantes
du col (col effacé, dilatation > 2 cm, poche des
eaux bombante) ; rupture prématurée des membranes et, à
un moindre degré : segment inférieur dilaté et présentation
plongeante ; contractions utérines fréquentes et douloureuses
; ces manifestations sont d’autant plus graves
qu’il existe des antécédents d’accouchement prématuré.
B - Recherche de la cause :
Il s’agit principalement de la recherche d’une cause
infectieuse :
– recherche de signes fonctionnels urinaires ;
– recherche de signes fonctionnels d’infection vaginale ;
– température maternelle ;
– prélèvement vaginal ;
– examen cytobactériologique des urines ;
– numération formule sanguine (NFS) ;
– recherche de signes de chorioamniotite (tachycardie
foetale, tachycardie maternelle…).
C - Bilan préthérapeutique :
Il est réalisé systématiquement avant toute prescription
de tocolytiques de type b-mimétiques :
– recherche de contre-indications ;
– auscultation cardiaque ;
– électrocardiogramme (ECG) ;
– prélèvement sanguin pour numération formule sanguine,
ionogramme, glycémie.
D - Mesures thérapeutiques :
1- Hospitalisation :
Elle est nécessaire lorsqu’il existe des signes de gravité
et permet la mise au repos de la patiente.
En cas de menace d’accouchement prématuré avant
32 SA dans structure de niveau 1 ou 2, demander un
transfert in utero vers une structure de niveau 3.
2- Tocolyse :
Éliminer une contre-indication à la tocolyse : chorioamniotite,
souffrance foetale, hématome rétropéritonéal
(HRP)…
Vérifier la normalité du bilan préthérapeutique, débuter
le traitement tocolytique et l’adapter selon la réponse
3- Corticothérapie :
En cas de terme inférieur à 34 SA et en l’absence de
signe de chorioamniotite ou d’autre contre-indication
aux corticoïdes : débuter le traitement immédiatement
avec, par exemple, Célestène Chronodose (bétaméthasone)
12 mg IM par jour 2 jours de suite, renouvelable
1 semaine plus tard.
E - Cas particuliers
:
1- Rupture prématurée des membranes :
Il s’agit d’une forme grave qui expose à la survenue
d’une chorioamniotite et à un risque élevé d’accouchement
prématuré.
La prise en charge initiale d’une rupture prématurée des
membranes comporte pour la plupart des équipes une
antibiothérapie systématique active sur le streptocoque B
débutée immédiatement après les prélèvements bactériologiques.
Par exemple : amoxicilline 1 g 3 fois par jour.
Les autres mesures (corticothérapie, transfert en niveau 3, tocolyse…) sont nécessaires car il s’agit d’une forme
grave de menace d’accouchement prématuré.
2- Chorioamniotite :
Cette situation aboutit dans la plupart des cas à un
accouchement prématuré spontané rapide.
Il existe un
risque majeur d’infection néonatale grave.
C’est une
contre-indication à la tocolyse.
On doit réaliser immédiatement des prélèvements bactériologiques
et débuter un traitement antibiotique actif sur le
streptocoque B type amoxicilline, éventuellement associée
à un aminoside.
Si l’accouchement ne se produit pas spontanément, il est
le plus souvent déclenché artificiellement.